Vous voulez savoir ce qu'est la compulsion à plaire, et si vous ou l'une de vos connaissances en souffre ? Alors ce recueil est fait pour vous.
Construit sous la forme de QCM, il permet tout d'abord de savoir si vous êtes atteint de la compulsion à plaire, puis d'évaluer votre quotient de bonté, de déterminer si les besoins d'autrui ont préséance sur les vôtres et si vous savez dire non.
Intéressant, car il permet de comprendre les limites et les risques de la bonté pour soi-même mais aussi pour son entourage, et propose des solutions pratiques à mettre en place, puis de suivre leur impact en reprenant les questionnaires quelques mois plus tard. Et ça marche !!!
La solution ? L'intérêt personnel éclairé. "Cela signifie prendre bien soin de vous-même, en allant jusqu'à donner préséance à vos besoins en cas de nécessité, tout en tenant compte du bien-être d'autrui."
Et n'oubliez pas ce que disait Eleanor Roosevelt : "Personne ne peut vous donner un sentiment d'infériorité sans votre permission." Harriet B. Braiker est convaincue que la personne bonne compulsive est non la victime mais bien la complice - contre son gré - de son partenaire hostile, parfois violent. En regardant les autres avec leur filtre positif, elles ne font pas la part des choses, et ne regardant pas la réalité en face leur prêtent des intentions souvent plus belles qu'elles ne le sont.
"La bonté n'est pas une réaction appropriée face à la violence psychologique. Au contraire, en manifestant de la bonté envers une personne qui vous attaque verbalement, vous récompensez un comportement de violence. En étant bonne, vous permettez - vous encouragez même - les mauvais traitements.
La gentillesse, la fuite à tout prix des conflits et des confrontations, la soumission à la volonté de conjoints ou d'employeurs critiques et contrôlants sont des attitudes qui vous rendent extrêmement vulnérable aux relations de violence.
Dans un conflit - même lorsqu'une personne attaque -, la compulsion à plaire équivaut à un désarmement psychologique unilatéral. Faire preuve de bonté alors qu'on vous attaque fait de vous une femme sans défense et exagérément vulnérable. "
"Lorsque l'hostilité et l'affection fusionne dans un mariage douteux, leur message contradictoire est que l'amour est douloureux; ou que si nous souffrons c'est qu'on nous aime vraiment."
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La gentillesse, la fuite à tout prix des conflits et des confrontations, la soumission à la volonté de conjoints ou d'employeurs critiques et contrôlants sont des attitudes qui vous rendent extrêmement vulnérable aux relations de violence.
Dans un conflit - même lorsqu'une personne attaque -, la compulsion à plaire équivaut à un désarmement psychologique unilatéral. Faire preuve de bonté alors qu'on vous attaque fait de vous une femme sans défense et exagérément vulnérable.
La bonté n'est pas une réaction appropriée face à la violence psychologique. Au contraire, en manifestant de la bonté envers une personne qui vous attaque verbalement, vous récompensez un comportement de violence. En étant bonne, vous permettez - vous encouragez même - les mauvais traitements.
Lorsque l'hostilité et l'affection fusionne dans un mariage douteux, leur message contradictoire est que l'amour est douloureux; ou que si nous souffrons c'est qu'on nous aime vraiment.