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EAN : 9782867145391
334 pages
Pardès (10/12/2019)
4/5   2 notes
Résumé :
Robert Brasillach concevait le Journal d un homme occupé comme une suite à Notre avant-guerre. Ces deux oeuvres relèvent du genre des mémoires, dans lequel excelle l écrivain, très sensible à tout ce qui fait l' atmosphère d 'une époque ou d 'une année. Cependant, il existe une différence non négligeable entre les deux chroniques. Notre avant-guerre est une oeuvre achevée et revue par l' auteur lui-même, qui en vit la parution de son vivant, en 1941. Le Journal d 'u... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Je ne partage certes pas les idées et les convictions de Brasillach mais force m'est de reconnaitre son courage face à ses juges où au contraire d'un Rebatet par exemple il n'a pas renié ses engagements ni imploré la piété et son immense talent littéraire .
Ceci dit "Journal d'un homme occupé" couvre les année d'occupation et est composé est un ensemble d'aticles écrits pour "Je suis partout" jusqu'en 43 puis dans "Révolution nationale" après sa rupture avec l'équipe de "je suis partout" . Paru en 1955 ces écrits nous replongent dans le Paris de la collaboration .
Lucide , conscient que sa vie sera terminée à la libération Brasillach n'est jamais amer et ne regrette rien ou pas grand chose de ses prises de position .
Livre qui complète " Notre avant-guerre" même si il n'est pas aussi puissant .
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INTRODUCTION : « […] Comme d'autres en d'autres temps, Sur ces feuilles mal griffonnées Je commence mon testament.
[…] »
(LE TESTAMENT D'UN CONDAMNÉ)
« 6 Février 1945
Si j'en avais eu le loisir, j'aurais sans doute écrit le récit des journées que j'ai vécues dans la cellule des condamnés à mort de Fresnes, sous ce titre. On dit que la mort ni le soleil ne se regardent en face. J'ai essayé pourtant. Je n'ai rien d'un stoïcien, et c'est dur de s'arracher à ce qu'on aime. Mais j'ai essayé pourtant de ne pas laisser à ceux qui me voyaient ou pensaient à moi une image indigne. Les journées, les dernières surtout, ont été riches et pleines. Je n'avais plus beaucoup d'illusions, surtout depuis le jour où j'ai appris le rejet de mon pourvoi en cassation, rejet pourtant prévu. J'ai achevé le petit travail sur Chénier que j'avais commencé, j'ai encore écrit quelques poèmes. Une des mes nuits a été mauvaise, et le matin j'attendais. Mais les autres nuits, ensuite, j'ai dormi bien calmement. Les trois derniers soirs, j'ai relu le récit de la Passion, chaque soir, dans chacun des quatre Évangiles. Je priais beaucoup et c'est la prière, je le sais, qui me donnait un sommeil calme. le matin, l'aumônier venait m'apporter la communion. Je pensais avec douceur à tous ceux que j'aimais, à tous ceux que j'avais rencontrés dans ma vie. Je pensais avec peine à leur peine. Mais j'essayais le plus possible d'accepter.
Robert Brasillach.
« Romancier, essayiste et journaliste français (Perpignan 1909-Paris 1945). Après ses études à l'école normale supérieure, il collabore à « l'Action française » et à « Je suis partout ». Son oeuvre se situe dans les années 30, au coeur des mutations politiques et sociales, et d'une manière plus générale, dans la crise de la civilisation. Son dégoût de la IIIe République s'accompagne d'une ferveur — plus poétique que froidement logique — pour le fascisme, où il croit devoir saluer des images et des valeurs nécessaires à une renaissance. Écrivain comptant parmi les plus brillants de sa génération, il publie des biographies originales, « Présence de Virgile » (1931) et « Corneille » (1938), prépare une « Anthologie de la poésie grecque » (qui sera publiée en 1950), aborde le roman notamment avec « Le Voleur d'Étincelles » (1932) et « Les Sept Couleurs » (1939). En 1935, il écrit avec Maurice Bardèche une « Histoire du cinéma », demeurée classique. Il compose un drame « La Reine de Césarée » (qui sera joué en 1957). La veine poétique de son oeuvre débouche sur les élévations chrétiennes de ses « Poèmes de Fresnes » écrits en prison (publication posthume en 1949). Ses articles en faveur de l'Allemagne pendant la guerre de 1939-1945 lui valent une fin tragique à la Libération : il est exécuté le 6 février 1945, malgré une pétition pour sa grâce que signèrent de nombreux intellectuels et écrivains. » (« BRASILLACH, Robert », in Alpha encyclopédique, 1968.)
CHAPITRES :
0:00 — Introduction ; 0:25 — Vienne la nuit ; 2:02 — Les noms sur les murs ; 3:15 — Psaume II ; 5:05 — Psaume III ; 7:24 — Générique.
RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE : Robert Brasillach, Poèmes de Fresnes, Paris, Books on Demand, 2021, 43 p. https://docs.google.com/file/d/0B9dekxoyNOwpczkxOTZEdXBPQU0/edit?resourcekey=0-RLdc5O2_T5Vzt9KM9uc78w
IMAGE D'ILLUSTRATION : https://www.tabletmag.com/sections/arts-letters/articles/in-praise-of-hate
BANDE SONORE ORIGINALE : Liborio Conti — Slow Cinematic Piano Slow Cinematic Piano by Liborio Conti is licensed under an Attribution 3.0 Unported (CC BY 3.0). https://www.no-copyright-music.com/cinematic/
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