Critique pour le premier roman du recueil :
Un général sudiste de Big Sur.
Un texte 100% beat generation!
Brautigan est un poète, il est drôle, j'ai ri aux éclats plusieurs fois durant cette lecture. Et c'est assez rare pour être souligné.
C'est joli, absurde, complètement loufoque mais on sent aussi beaucoup de vécu dans ce texte . Et c'est ça qui en fait un pur texte beat. Je continuerais ma découverte de Brautigan avec grand plaisir !
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J’avais un livre avec moi, quelque chose où il était question de l’âme. D’après le livre, tout se passait bien tant que vous ne tombiez pas mort pendant que vous lisiez le livre, tant que vos doigts entretenaient la vie en tournant les pages. Je l’ai abordé comme un roman policier. p.81
Les grenouilles commençaient toujours sur un unique coassement, enchaînant sur un second, et puis la 7452e grenouille se joignait au concert. p.84
J’ai juste fermé les yeux, à moins qu’ils se soient fermés tout seuls. p. 129
Nous nous sommes servis de l’obscurité en guise de lanterne. p. 131
Ma tasse de café s’est changés en ours polaire albinos: j’entends par là froid et noir. p.140
les vagues : J’aime bien cette façon qu’elles ont de se briser comme des oeufs sur la Grande Plaque Chauffante de l’Amérique du Nord. p.165
Le choix de Mathias Malzieu : « C'est tout ce que j'ai à déclarer » de Richard Brautigan