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sur 327 notes
Hackman, un shérif, est traumatisé par ce qu'il as vu de sa mère, Lily, comment peut devenir cet homme avec ce qu'il as vécu ? Et pourtant cet homme dirige Pilgrim's Rest, une vallée perdue dans les Appalaches, Hunter, un soi disant serial killer, que Hackman as accusée ou est la vérité, comme dit si bien l'auteur que j'ai rencontré à #aperopolar de @editions_pocket « Tout chasseur devient un jour la proie de quelqu'un d'autre »
Gros coup de ❤️- L'histoire est extra, deux prisonniers se lie, pour se venger, des dialogues pleins d'humours, des personnages charismatiques, et une action de fou, qui nous fait frissonner et même
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Il neige sur le parking depuis que la nuit est tombée. Des flocons lents et espacés. Légers comme des duvets. Ils se posent en silence sur le pare-brise, baisers mouillés qui pleurent aussitôt des larmes hésitantes. »

Chronique de la vengeance

Il y a douze ans, à Pilgrim's Rest, cinq hommes ont été assassinés et leurs femmes ont disparu. le coupable? Un demi-sang indien répondant au nom de Hunter. Un demi-sang indien qui vient de s'évader du couloir de la mort. Pour Freeman, ex-flic et père d'une des disparues, la traque commence. Oeil pour oeil. Dent pour dent. Une vie pour une vie. Mais alors que la tempête fait rage, rien ne va se passer comme Freeman l'avait espéré. Pilgrim's Rest cache bien des secrets…

Avant même d'attaquer la chronique sur le fond, petite explication. Je sais que beaucoup de lecteurs se sont demandés pourquoi Patrick Manoukian avait utilisé un autre pseudonyme que celui de Ian Manook avec lequel il a signé,notamment, la trilogie mongole. La réponse est simple et touchante, et Patrick l'explique en préface de Hunter: hommage. Je ne vous en dirais pas plus parce que cette préface est à découvrir autant que le roman.

Si Roy Braverman opère un virage à 180 degrès avec Hunter, on retrouve par endroit la « manook touch », cette capacité à décrire des paysages, des instants avec poésie et une certaine tendresse, comme dans l'extrait proposé en ouverture de chronique.

Mais ne vous y trompez pas Hunter est un thriller rythmé comme on les aime. Roy Braverman ne nous laisse aucun répit et nous entraîne dans une partie de chasse à l'homme qui laisse le lecteur à bout de souffle, grelottant dans le froid des Appalaches.

Sous la plume vive et tranchante de Roy Braverman, Patrick nous offre des personnages attachants, complexes, pétris dans la rudesse du climat de cette chaîne de montagne de l'est de l'Amérique du Nord. Des personnages qui se sont construits dans la douleur de leurs vécus.

L'intrigue, menée avec maestria, sert de transmetteur, car que Patrick écrive sous le pseudo de Ian Manook ou de Roy Braverman, il s'attache toujours à développer d'autres sujets. Ainsi il nous entraîne dans les affres de la culpabilité, nous décrit le racisme profond et des tabous des relations inter-communautés qui existent encore dans cette région reculée des Etats-Unis. Il nous parle aussi de la douleur de la disparition, de la complexité de faire le deuil d'une personne dont on ne sait si elle respire encore, du rapprochement qui peut s'opérer entre deux coeurs blessés.

Habillez-vous chaudement, emportez une couverture de survie, des vivres, et venez trembler au coeur des Appalaches avec ce thriller coup de poing qui n'est que le premier de la trilogie que signe Roy Braverman… D'ailleurs ne tardez pas, la suite, Crow débarque le 14 mars 2019…
Lien : http://www.quandophelit.fr
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Comme dans les bons films d'action, il ne faut pas rater la scène d'ouverture : là, c'est un festival. Imaginez un bled perdu au fin fond des Appalaches, en plein hiver. Il neige à gros flocons sur le parking d'un improbable restaurant décoré de trophées de chasse : ours, orignal, loup …. Freeman est un ex-flic qui traque un évadé. Freeman, comme Morgan, un vieux noir de Brooklyn tout couturé, un homme libre enfermé dans le chagrin d'avoir perdu sa fille Lou depuis 12 ans, enlevée et vraisemblablement tuée par celui qu'il traque, ce Hunter évadé du couloir de la mort, qui refuse de révéler où il a caché le corps, celui de Lou et d'autres femmes aussi, dont il a tué les jeunes maris … Mais tout va partir en vrille par la faute d'un chasse-neige gigantesque privé de son cornac …
Nouveau pseudo pour une nouvelle ambiance avec Patrick Manoukian, qui entame avec ce thriller sanglant une nouvelle trilogie encore plus noire que la saga des Yeruldelgger. Mais une nouvelle fois dans la neige, la nuit … Une brochette de personnages attachants, même les plus sombres.
Il y a Hunter, bien entendu, car on sait que cette aventure aura une suite. le héros est celui qui le pourchasse, Freeman, obstiné, la peau dure, la résistance et l'intelligence, malgré l'hostilité du shérif Hackmann (Gene ?) flanqué de son frère mentalement atteint, et puis les agents spéciaux du FBI qui ressemblent comme deux gouttes d'eau à ceux de la série « Esprits criminels ». Et puis les femmes : ce sont elles les plus intelligentes et les plus généreuses. Denise, la patronne du restaurant de Pilgrim's Rest qui me fait penser irrésistiblement à Frances McDormand dans Fargo, Thelma la jeune junkie super maline, l'agent spécial Delestreros (dans le rôle, je vois Paget Brewster) qui prend finalement les choses en mains après que l'assaut final des fugitifs aura tourné au cauchemar.
C'est cru, violent, une énigme embrouillée à souhait, dans cette Amérique originelle, profondément raciste avec ses nuques raides écrasant de leur mépris les sangs-mêlés, la violence des armes de toutes natures aux mains de chasseurs aguerris : fusils, armes de poing, couteaux de chasse, carreaux d'arbalète … et un système judiciaire aussi cruel que défaillant.
Un conseil : après avoir tourné la dernière page, relisez la scène d'ouverture … Il n'est pas possible d'en capter tous les détails après un seul regard !


Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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j ai retrouve le manook de la trilogie. pour moi il y a les livres bonbons et les livres film; hunter fait parti de ces derniers, l ecriture on oublie, pas le temps, on galope derriere les personnages a travers cette amerique profonde; seul danger ne pas commencer ce roman en fin de soiree, la nuit de sommeil risquerait d etre courte!
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A la lecture de certains commentaires, je me prépare donc à une histoire noire et angoissante mais quelle ne fut pas ma surprise ….

Pilgrim's Rest, ancienne bourgade touristique où ne subsistent que le restaurant et le motel qui est administré par le shérif Hackman, homme raciste et condescendant mais qui se fait « moucher » par Denise,
EH OUI !!!! ça rabat le caquet …

Pilgrim's est aussi la ville dont est originaire Hunter, cet évadé du couloir de la mort condamné pour meurtres et enlèvements.

Freedman, ex flic noir, va à Pilgrim's à la recherche de sa fille kidnappée depuis plus de 10 ans.
Inutile de vous détailler la scène de la première rencontre entre le shérif et l'ex flic.

Puis un personnage arrive comme le cheveu sur la soupe, un justicier ? oui mais pas que ….

Puis vient la cavalerie, un commando FBI dirigé par Marvelias et sa co-équipière Delesteros

Et à partir de là, tout part en vrille :
- les procédures lourdes du FBI
- des plombes pour prendre une décision
- des actions et contre-actions
- un gâteau aux carottes !!!!!! ET ... ET ….. sans levure (prenez de quoi noter)

Certes, certes ..... il y a des cadavres, une petite dizaine et du sang !!! Oui mais pas trop.

Personnellement je me suis bien marrée, j'en ai encore la banane.
Vivement la suite !!!!!

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Pilgrim's Rest, au coeur des Appalaches. Ici, c'est l'Amérique profonde, petite bourgade isolée et coupée du monde surtout lorsqu'il neige. Une vingtaine d'habitants habitent là, tout le monde se connaît, c'est une vie en vase clos. Cette population a été frappée par un drame terrible. Cinq couples ont été enlevés, les hommes exécutés, les femmes disparues et jamais retrouvées. L'assassin a été identifié, il s'appelle Hunter, il a du sang indien, il a passé 12 ans en prison, quartier des condamnés à mort, sans avoir révélé où se trouvaient ses captives. Un jour, il s'échappe. À ses trousses, Freeman dont la vie s'est arrêtée depuis l'enlèvement de sa fille Louise. Douze années à ruminer sa haine et sa vengeance. C'est sur la route qui mène à Pilgrim's Rest que les destins des deux hommes vont se croiser. Sauf que « les retrouvailles » ne se déroulent pas comme prévu…

Accrochez-vous, c'est un polar qui pulse. Pas beaucoup de temps morts, énormément d'action, presque un film de gangsters à la sauce cow-boys. Beaucoup de personnages viennent peupler les premières pages, des sauts dans le temps, plusieurs histoires dans l'histoire, ce qui m'a décontenancée au début. J'avais une sensation de fouillis, du mal à m'en sortir, quelques passages à vide de découragement…

Mais ! Ce que j'aime beaucoup dans les romans de Ian Manook/Roy Braverman, c'est qu'ils vous emmènent véritablement vers « un autre ailleurs ». Cet ailleurs est si bien construit, brossé, que vous avez l'impression d'y être. Je pense par exemple à « Heimaey » dans lequel il nous emmenait en Islande et où, j'avais eu l'impression de partir en voyage. Celui-ci ne fait pas défaut : c'est au coeur des Appalaches qu'il nous conduit cette fois. J'y ai tiré un tout petit peu moins de plaisir parce que vis aux États-Unis et que des villages de Rednecks j'en ai visité quelque uns, et souvent avec grande circonspection. Pour y avoir passé du temps, je peux signifier que les descriptions, les ambiances du type « le temps s'est arrêté » sont très fidèles, les idées rétrogrades bien ancrées. Ce sont des lieux où l'on peine à s'imaginer vivre, où les esprits sont très étriqués, où la promiscuité est opaque, les rumeurs et histoires de chacun connues de tous. C'est étouffant. C'est exactement ce que j'ai ressenti en lisant ce roman : une sensation de suffocation due à une communauté trop présente malgré les grands espaces. Pilgrim's Rest est pour moi le personnage principal du roman. C'est la ville qui mène la danse, son histoire, son futur, ses blessures, les horreurs qui s'y sont déroulées. « C'est là qu'il avait appris que l'amour se donne et se prend dans les pleurs et la douleur. »C'est un endroit où le coeur des hommes s'est arrêté, isolé par le froid et glace qui en interdit l'accès. La scène d'ouverture du roman est explosive, on ne peut plus cinématographique.

Globalement, le lecteur se fait pas mal balader, ses certitudes se fracassent de chapitre en chapitre pour laisser place, soit au doute, soit à une révélation qu'il n'avait pas vue venir. Les personnages sont d'une extrême complexité, les apparences trompeuses, et les coupables pas ceux que l'on croit. Alors, évidemment, il est question d'enlèvements et de meurtres, de séquestrations, de sévices en tout genre et de grands malades mentaux qui savent déclencher le syndrome de Stockholm chez leurs victimes, mais ne vous inquiétez pas ! de temps en temps, Roy Braverman vous met un petit coup de taser pour vous réveiller histoire de voir si vous suivez. Dans ses livres, l'auteur commence toujours un chapitre avec un titre. Personnellement, j'aime cette façon de faire : ça donne le tempo si besoin en est, puisqu'il fait souvent référence à des chansons dont il cite les paroles qui m'encourage à aller les écouter. Tout cela contribue à asseoir une véritable ambiance et une patte très spécifique.

Je voulais lire Hunter, car le nouvel opus de la trilogie sort le 7 mars 2019. Il s'appellera « Crow » et se passera en Alaska. Vous allez déjà rencontrer « Crow » dans « Hunter », et si, comme moi, vous décidez de vous plonger dans le tome 1, vous verrez que la fin laisse présager une très belle ouverture sur le tome 2. L'Alaska… Un de mes meilleurs souvenirs de voyage. Je suis donc très impatiente de voir ce que l'auteur en a fait et si je vais avoir l'impression, de me retrouver en terre connue, les psychopathes en moins !


Lien : https://aude-bouquine.com/20..
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Ce livre est un vrai bijou du genre. J'ai tout bonnement adoré et je l'ai dévoré en une seule journée !
Quel style ! Quelle claque !
Des chapitres courts, une écriture vive et incisive qui nous laisse à peine respirer... et que de rebondissements... L'ambiance, les décors, tout est formidablement choisi, construit et décrit avec une plume maîtrisée et délicieuse.
C'est parfois violent, cru, sauvage mais ça l'est toujours à point nommé et avec un dosage précis pour nous tenir en haleine et nous faire frémir... de plaisir... non d'horreur en fait 😁
Les personnages ont une psychologie travaillée et si tous ont leur rôle à jouer... et bien vous aussi... Vous verrez, c'est prodigieux...
Impossible à lâcher, ce thriller est vraiment exceptionnel, qu'est ce que j'ai hâte de lire la suite... vite !
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Exit Ian Manook, exit Yeruldegger, exit les steppes mongoles et exit Albin Michel. Welcome Roy Braverman, welcome Hunter, welcome USA et welcome Hugo. Dans le genre nouveau départ, on peut difficilement faire plus radical.

Honnêtement si je n'avais pas su que Manook et Braverman étaient une seule et même personne jamais je n'aurai pu le deviner en lisant ce roman (sans sa préface dans laquelle l'auteur explique son choix). le genre, le style, la construction, tout est tellement éloigné de ce que j'ai découvert avec la trilogie Yeruldelgger. On frôle la parfaite schizophrénie littéraire ! Et c'est un compliment, il faut un sacré talent pour réussir un pareil grand écart sans se vautrer.

Hunter est un concentré d'action et de testostérone, mais aussi et surtout un divertissement assumé (voire même revendiqué) par l'auteur. Ça castagne, ça flingue, ça étripe, ça baise aussi, et le tout dans la bonne humeur serais-je tenté de dire vu l'humour (parfois noir) omniprésent quasiment du début à la fin… Même dans les situations les plus désespérées ! Tout simplement jubilatoire !!!

J'ai ressenti le même plaisir quasiment jouissif qu'en suivant les folles aventures du Bourbon Kid, l'aspect fantastique en moins. Tous les excès sont permis et quand ça pourrait casser par manque de crédibilité, finalement ça passe au nom du second degré. J'ai pris un pied monstre à lire ce bouquin, la totale éclate !

Si je devais définir ce roman en un mot (autre que « jubilatoire » ou « jouissif »), je dirais « visuel ». Non seulement parce qu'on en prend plein les mirettes, mais surtout parce qu'au fil de la lecture on visualise littéralement l'intrigue en surimpression. C'est simple en refermant ce bouquin j'ai eu l'impression de sortir d'une séance de ciné… et d'y avoir vu un sacré bon film.

Des chapitres courts, une écriture au cordeau et un rythme imposé boosté à l'adrénaline, tout est fait pour que le lecteur n'ait pas une minute de répit. Ajoutez à cela une galerie de personnages mitonnée aux petits oignons (mais dont je ne vous parlerai pas) et vous avez entre les mains tous les ingrédients qui font un foutrement bon roman.

J'ai eu un mal de chien à lâcher le bouquin tant j'avais envie d'en savoir davantage, chapitre après chapitre.
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Je vous préviens tout de suite : Hunter c'est de la bombe atomique !! J'ai terminé la lecture en me demandant si c'était un coup de coeur. C'est cette hésitation qui fait que, oui, c'est un coup de coeur !

Un coup de coeur pour la plume crue, couillue et testostéronnée de Roy Braverman. Un coup de coeur pour l'ambiance américaine à la Django de Tarantino avec de la neige, de la vengeance et des histoires glauques. Un coup de coeur pour le scénario et les cliffhangers à la fin de presque tous les chapitres. Un coup de coeur pour les personnages (tous ! Les bons comme les méchants). Et enfin un coup de coeur parce que pendant toute ma lecture je n'arrivais pas à poser ce bouquin et en même temps je ne voulais pas avancer trop vite pour ne pas le terminer et rester dans cette ambiance ! Je vous dis pas le nombre de fois où je l'ai reposé pour faire une pause, pour le reprendre la seconde d'après avec un « ah je peux pas le lâcher ! » !

Ouf, ouf, ouf, c'est le premier tome d'une trilogie qui sera entièrement éditée chez Hugo Thriller ! Ça aussi c'est de la bombe atomique ! le roman se termine sur une fin très ouverte, qui annonce la double couleur pour la suite ! Blanc comme la neige des Appalaches et rouge sanguin de vengeance !

Pour finir sur un petit mot sur l'auteur, il s'agit de Patrick Manoukian que vous connaissez sûrement sous le pseudo de Ian Manook et sa célèbre trilogie (que je ne connais pas encore mais que je veux lire impérativement !) : Yeruldelgger. Sous ce pseudo il a aussi signé la nouvelle du recueil Phobia. Comme il l'explique en prologue d'Hunter, il a toujours écrit sous pseudo pour entrer dans l'ambiance qu'il souhaite créer et c'est hyper réussit ! A suivre !
Lien : https://www.loeildeluciole.c..
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Le décor est planté. Pilgrim's Rest est un bled paumé avec un bowling fermé, un café tenu par Denise, de la neige à profusion qui vous incite peu à faire des balades prolongées. Mais surtout, Pilgrim's rest compte un passif d'hommes morts et de femmes disparues. Cinq qui semblent s'être volatilisées au cours des quinze dernières années. Aucune trace. Un coupable : Hunter. le problème est qu'Hunter qui était dans le couloir de la mort s'est évadé. Freeman, ex-flic et père d'une disparue, compte bien lui mettre la main dessus et se rend à Pilgrim's Rest. Or, son chemin est semé d'embûches et ce qu'il avait prévu de faire ne se déroule pas vraiment comme il l'avait envisagé. Un jeu du chat et de la souris se met alors en place et d'autres personnages entrent en scène.

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Voici le troisième roman que je lis du même auteur mais les précédents ont été publiés sous un autre nom (Ian Manook).
Encore une fois, l'auteur m'embarque très rapidement aux côtés de ses personnages. Pas de temps de pause. Pas le temps de souffler à la fin d'un chapitre puisque d'autres faits mettent à mal les hypothèses que j'avais échafaudées ou apportent tout aussi vite des indices qui vont venir alimenter ma réflexion. 
Là encore, je pense que l'atmosphère participe à ce stress (du bon stress) auquel j'ai été confrontée : une forêt, l'hiver, la neige qui entrave chaque mouvement ou progression dans la forêt, la nuit qui est source d'angoisse a fortiori lorsque l'histoire se déroule dans une bourgade peu habitée. L'auteur sait aussi nous tenir en haleine puisqu'à peine la moitié du livre atteinte, on sait déjà presque tout et une des histoires est éclaircie ; pour autant il nous manque certains éléments qui se dévoilent jusqu'à la dernière ligne. 
J'ai beaucoup aimé ce roman et l'ai préféré à Yeruldelgger et Les temps sauvages (qui m'avaient pourtant déjà conquise) car j'ai adoré la fin de celui-ci et n'avais pas vraiment de temps pour respirer entre chaque chapitre ; chacun apporte son lot de révélations et des commentaires (pas toujours très polis) prononcés à haute voix à chaque découverte. Je l'ai d'ailleurs lu très rapidement, en deux fois : commencé un soir de la semaine et terminé aujourd'hui. 
​​​​​​​Très bonne pioche.

Je remercie Babelio pour cette masse critique privilégiée et les éditions Hugo et compagnie.
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