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Poèmes 1934-1941 tome 5 sur 2
EAN : 9782851811288
L'Arche (13/06/1997)
4.67/5   3 notes
Résumé :
Ce recueil est composé des textes suivants :
Poèmes ne figurant pas dans des recueils (traduction Gilbert Badia, Claude Duchet, Jean-Claude Hémery, Eugène Guillevic, Bernard Lortholary, Michel Cadot, Paul Mayer, Bernard Sobel, Maurice Regnaut, Armand Jacob et Jean-Paul Barbe)
Chansons et poèmes extraits des pièces (traduction Michel Cadot, Geneviève Serreau, Benno Besson, Michel Habart, Armand Jacob, Edouard Pfrimmer et Jeanne Stern)
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Bertolt Brecht passe l'été 1953 dans sa maison de vacances au bord d'un lac à mi-chemin entre Berlin et la frontière polonaise. Dans cette villa plutôt aristocratique avec son pavillon de thé et son ponton privé, il a travaillé sur des poèmes qui entreront dans son dernier recueil, Les Élégies de Buckow. Staline était mort plus tôt cette année-là. En juin, un soulèvement d'environ un million d'Allemands de l'Est avait été brutalement réprimé par un régime pour lequel Brecht s'était battu et qu'il continuait de défendre.
Mais Les Élégies de Buckow sont sont pleines de la mauvaise conscience de Brecht. 'Ne serait-il pas plus simple', demande-t-il dans La solution, 'si au lieu de punir la population, le gouvernement Dissolvait le peuple et / En élisait un autre ?' Dans Les Muses, il compare les intellectuels pro-Staline à des prostituées adorant leur agresseur.
'Pas même le déluge
A duré une éternité.
Est venu un jour où
Les eaux noires se sont calmées.
C'est vrai, peu
ont vécu pour lui survivre.'
Ce sont les pièces de théâtre qui ont survécu à Brecht (1898-1956) temps sont ses pièces de théâtre. Mais le poète est à découvrir, il a laissé près de deux mille poèmes, qui ne peuvent laisser indifférents par le zèle inébranlable avec lequel il a défendu les violences et les régimes communistes. Il y a aussi des exercices pornographiques inspirés par les femmes, dont il a exploité cerveaux et corps.
Brecht est un grand poète, ce volume contient suffisamment de poèmes qui le confirme, de l'éclat rabelaisien du Bréviaire domestique (1927) et de la clarté amère des poèmes écrits en exil du Troisième Reich à la grâce méditative des poèmes tardifs.
La palette sinistre de l'expressionnisme colore ces oeuvres et leur obsession de mort et de décadence. Dans la Ballade de Mazeppa, un condamné est attaché à l'arrière de son cheval avec des cordes qui lui entaillent les chairs à chaque mouvement de l'animal en fuite. Tout au long des onze strophes, nous devenons les complices complice de cette chevauchée sadique, poussée toujours plus vite et plus loin par le mètre rythmé.
Lien : http://holophernes.over-blog..
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
LA CROISADE DES ENFANTS 1939
En l’an trente-neuf, en Pologne,
Il y eut un combat d’enfer
Qui de nombreux hameaux et villes
Ne laissa plus rien qu’un désert.

La soeur alors perdit le frêre,
La femme le mari ; I’enfant,
Entre les flammes et les ruines,
Ne retrouva plus les parents.

Plus rien n’est venu de Pologne,
Rien au courrier, rien au journal.
Mais il court une étrange histoire
Dans tout le monde oriental.

C’était à l’Est, un soir de neige,
Dans une ville on raconta
De quelle manière, en Pologne,
Une croisade commença.

A petits pas, par maigres troupes,
Des enfants affamés allaient,
Rencontrant dans les bourgs en ruines
D’autres enfants qu’ils emmenaient.

lls voulaient fuir, fuir ces batailles,
Ce cauchemar, fuir à jamais,
Ils voulaient un beau jour atteindre
Un pays où règne la paix.

Un jeune chef marchait en tête,
Ce qui leur donnait de l’entrain.
Mais grande était son inquiétude :
Quel chemin ? Il n’en savait rien.

Une enfant de onze ans traînait
Un de quatre ans, mais elle avait
Tout d’une véritable mère,
Seul manquait un pays en paix.

Un petit Juif était du nombre,
Il portait un col de velours,
Toujours nourri de pain très blanc,
Il tenait bon au long des jours.

Du nombre aussi étaient deux frères,
Tous deux stratèges de génie,
Ils forçaient des cabanes vides,
Seule les en chassait la pluie.

Et dans la campagne, à l’écart,
Marchait un malingre au teint gris.
Il venait, tare épouvantable,
D’une ambassade des nazis.

Un jeune musicien trouva,
Au fond d’un magasin détruit,
Un tambour, mais qu’il ne put battre,
Car le bruit les aurait trahis.

Et les accompagnait un chien,
Pour le tuer on l’avait pris,
A présent fallait le nourrir,
Nul n’ayant pu prendre sur lui.

Il y eut un maître d’école,
Un élève qui s’appliquait,
Qui sur la carcasse d’un tank
Ecrivit presque le mot paix.

Il y eut aussi un concert.
Un torrent faisait tel fracas
Qu’au bord on put battre tambour,
Sans que personne entende, hélas.

Il y eut aussi un amour.
Elle douze ans, lui trois de mieux.
Au milieu d’une ferme en ruines,
Elle lui peigna les cheveux.

Mais cet amour ne put survivre,
Il vint des froids beaucoup trop grands :
Comment pourrait fleurir la plante
Sur qui la neige tombe tant ?

Il y eut aussi une guerre,
Car une autre bande existait,
Guerre qui prit fin simplement,
Puisque rien ne la motivait.

On se battait autour des ruines
De la maison d’un garde-voie,
L’un des partis vit que ses vivres
Avaient fondu sans qu’il le voie.

A peine eut-il appris la chose,
L’autre parti leur fit porter
Un plein sac de pommes de terre,
Car ventre creux ne peut lutter.

Il y eut même un tribunal,
Par deux cierges illuminé,
L’audience n’alla pas sans mal,
Le juge enfin fut condamné.

D’un garçon au col de velours,
Se déroula l’enterrement
Et dans la terre le portèrent
Deux Polonais, deux Allemands.

Nazi, protestant, catholique,
Tous étaient là et pour finir
Parla un jeune communiste,
Des vivants, de leur avenir.

Foi, espoir, rien ne leur manquait,
Que la viande et le pain. Celui
Qui veut les accuser de vol
Leur a-t-il offert un abri ?

Et n’accusez pas l’homme pauvre
Qui ne les a point invités :
Pour cinquante il faut abondance
De farine et non de bonté.

Quand ils sont deux, ou trois encore,
On les accueille volontiers,
Mais devant un nombre pareil,
On referme sa porte à clé.

De la farine, ils en trouvèrent
Dans les décombres d’une ferme.
Une enfant mit un tablier,
Durant sept heures pétrit ferme,

La pâte fut bien travaillée,
Le bois pour le feu bien fendu,
Pas une miche ne leva,
Cuire le pain, nul n’avait su.

Ils se dirigeaient vers le Sud.
Le Sud, c’est quand il est midi
L’endroit où le soleil se trouve,
On marche alors tout droit sur lui.

Il y eut un soldat blessé
Qu’ils trouvèrent sous un sapin.
Pendant sept jours ils le soignèrent
Pour qu’il leur montre le chemin.

Puis il leur dit: Vers Bilgoray
Mais tant de fièvre le fit taire,
Au huitième jour il mourut
Et lui aussi ils l’enterrèrent.

Et les poteaux indicateurs,
Ceux qui restaient étaient couverts
De neige et n’indiquaient plus rien :
Tous étaient tournés à l’envers.

Ce n’était pas plaisanterie,
C’était pour raisons militaires.
Mais eux qui cherchaient Bilgoray,
En vain, en vain ils le cherchèrent.

Ils étaient là, autour du chef.
Loin dans la neige il regarda,
Puis tendit sa petite main
Et dit: Ça doit être là-bas.

Une fois, dans la nuit, ils virent
Un feu et partirent ailleurs.
Une fois passèrent trois tanks
Et des soldats à l’intérieur.

Une fois ce fut une ville
Qui leur fit faire un long détour.
Tant qu’ils eurent la ville en vue,
Ils ne marchèrent pas de jour.

Au sud de l’ancienne Pologne,
Dans le vent de neige et le froid,
On a vu les cinquante-cinq
Pour la dernière fois.

Quand je ferme les yeux,
Je les vois qui cheminent
Des ruines d’un hameau
Vers un hameau en ruines.

Je vois au-dessus d’eux, là-haut dans les nuages,
Des cortèges nouveaux, des cortèges sans fin !
Avançant avec peine au milieu des vents froids,
Ceux qui sont sans patrie et qui vont sans chemin,

Qui cherchent le pays en paix,
Sans tonnerre, sans incendie,
Tout autre que ceux d’où ils viennent,
Leur cortège grandit, grandit,

Et bientôt dans le crépuscule
Il ne reste plus identique :
Je vois d’autres petits visages,
Espagnols, français, asiatiques !

En Pologne, ce janvier-là,
Fut trouvé un chien vagabond
Qui promenait à son cou maigre
Une pancarte de carton.

Sur elle était écrit: A l’aide !
Nous ne savons plus le chemin
Et nous sommes cinquante-cinq.
Vous n’avez qu’à suivre le chien.

Si vous ne pouvez pas venir,
Chassez-le.
Ne tirez pas sur lui,
Lui seul connait le lieu.

C’était écrit par un enfant.
Des paysans l’ont lu.
Une année et demie est passée à présent.
Le chien est mort de faim.
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Un des derniers textes écrits par Bertolt BRECHT : Le poème aux jeunes.


Je vécus dans les villes au temps des désordres et de la famine
Je vécus parmi les hommes au temps de la révolte
Et je m’insurgeais avec eux
Ainsi passa le temps qui me fut donné sur la Terre
Je mangeais en pleine bataille
Je me couchais parmi des assassins
Négligemment je faisais l’amour et je dédaignais la nature
Ainsi passa le temps qui me fut donné sur la Terre
De mon temps les rues conduisaient aux marécages
La parole me livra aux bourreaux
J’étais bien faible mais je gênais les puissants
Ou du moins je le crus
Ainsi passa le temps qui me fut donné sur la Terre
Les forces étaient comptées
Le but se trouvait bien loin il était visible pourtant
Mais je ne pouvais pas en approcher
Ainsi passa le temps qui me fut donné sur la Terre
Vous qui surgirez du torrent où nous nous sommes noyés
Songez quand vous parlez de nos faiblesses
A la sombre époque dont vous êtes sortis
Nous traversions les luttes de classes
Changeant de pays plus souvent que de souliers
Désespérés que la révolte ne mît pas fin à l’injustice
Nous le savons bien
La haine de la misère creuse les rides
La colère de l’injustice rend la voix rauque
Ô nous qui voulions préparer le terrain de l’amitié
Nous ne sûmes pas devenir des amis
Mais vous quand l’heure viendra où l’homme aide l’homme
Pensez à nous avec indulgence
Pour ceux qui souhaitent la version intégrale :
A ceux qui viendront après nous.
I
Vraiment, je vis en de sombre temps ! Un langage sans malice est signe De sottise, un front lisse D’insensibilité. Celui qui rit N’a pas encore reçu la terrible nouvelle.
Que sont donc ces temps, où Parler des arbres est presque un crime Puisque c’est faire silence sur tant de forfaits ! Celui qui là-bas traverse tranquillement la rue N’est-il donc plus accessible à ses amis Qui sont dans la détresse ?
C’est vrai : je gagne encore de quoi vivre. Mais croyez-moi : c’est pur hasard. Manger à ma faim, Rien de ce que je fais ne m’en donne le droit. Par hasard je suis épargné. (Que ma chance me quitte et je suis perdu.)
On me dit : mange, toi, et bois ! Sois heureux d’avoir ce que tu as ! Mais comment puis-je manger et boire, alors Que j’enlève ce que je mange à l’affamé, Que mon verre d’eau manque à celui qui meurt de soif ? Et pourtant je mange et je bois.
J’aimerais aussi être un sage. Dans les livres anciens il est dit ce qu’est la sagesse : Se tenir à l’écart des querelles du monde Et sans crainte passer son peu de temps sur terre. Aller son chemin sans violence Rendre le bien pour le mal Ne pas satisfaire ses désirs mais les oublier Est aussi tenu pour sage. Tout cela m’est impossible : Vraiment, je vis en de sombre temps !
II
Je vins dans les villes au temps du désordre Quand la famine y régnait. Je vins parmi les hommes au temps de l’émeute Et je m’insurgeai avec eux. Ainsi se passa le temps Qui me fut donné sur terre.
Mon pain, je le mangeais entre les batailles, Pour dormir je m’étendais parmi les assassins. L’amour, je m’y adonnais sans plus d’égards Et devant la nature j’étais sans indulgence. Ainsi se passa le temps Qui me fut donné sur terre.
De mon temps, les rues menaient au marécage. Le langage me dénonçait au bourreau. Je n’avais que peu de pouvoir. Mais celui des maîtres Etait sans moi plus assuré, du moins je l’espérais. Ainsi se passa le temps Qui me fut donné sur terre.
Les forces étaient limitées. Le but Restait dans le lointain. Nettement visible, bien que pour moi Presque hors d’atteinte. Ainsi se passa le temps Qui me fut donné sur terre.
III
Vous, qui émergerez du flot Où nous avons sombré Pensez Quand vous parlez de nos faiblesses Au sombre temps aussi Dont vous êtes saufs.
Nous allions, changeant de pays plus souvent que de souliers, A travers les guerres de classes, désespérés Là où il n’y avait qu’injustice et pas de révolte.
Nous le savons : La haine contre la bassesse, elle aussi Tord les traits. La colère contre l’injustice Rend rauque la voix. Hélas, nous Qui voulions préparer le terrain à l’amitié Nous ne pouvions être nous-mêmes amicaux.
Mais vous, quand le temps sera venu Où l’homme aide l’homme, Pensez à nous Avec indulgence.
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Nos défaites ne prouvent rien

Quand ceux qui luttent contre l’injustice
Montrent leurs visages meurtris
Grande est l’impatience de ceux
Qui vivent en sécurité.

De quoi vous plaignez-vous ? demandent-ils
Vous avez lutté contre l’injustice !
C’est elle qui a eu le dessus,
Alors taisez-vous

Qui lutte doit savoir perdre !
Qui cherche querelle s’expose au danger !
Qui professe la violence
N’a pas le droit d’accuser la violence !

Ah ! Mes amis
Vous qui êtes à l’abri
Pourquoi cette hostilité ? Sommes-nous
Vos ennemis, nous qui sommes les ennemis de l’injustice ?

Quand ceux qui luttent contre l’injustice sont vaincus
L’injustice passera-t-elle pour justice ?
Nos défaites, voyez-vous,
Ne prouvent rien, sinon
Que nous sommes trop peu nombreux
À lutter contre l’infamie,
Et nous attendons de ceux qui regardent
Qu’ils éprouvent au moins quelque honte.
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On ne dira pas : à l'époque où le noyer remuait ses branches dans le vent ,
On dira : à l'époque ou le peintre en bâtiment écrasait les travailleurs .

On ne dira pas : à l'époque où l'enfant faisait ricocher le caillou plat sur l'eau vive du fleuve ,
On dira : à l'époque où se préparaient les grandes guerres .

On ne dira pas : à l'époque où la femme entrait dans la chambre ,
On dira : à l'époque où les grandes puissances s'alliaient contre les travailleurs

Mais on ne dira pas : c'était en des temps de ténèbres ,
On dira : les poètes , pourquoi se sont-ils tus ?
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On dit que tu ne veux plus travailler avec nous
Tu ne veux plus travailler avec nous, nous dit-on.
Tu es fourbu, tu ne peux plus te traîner.
Tu es trop las.
Tu es au bout de ton rouleau.
On ne saurait exiger de toi encore quelque action.

Sache-le donc :
Nous l’exigeons.

Si tu es las, si tu t’endors
Personne ne viendra t’éveiller et te dire :
Debout le repas est prêt.
Pourquoi le repas serait-il prêt?
Si tu ne peux plus te traîner
Tu resteras couché. Personne
N’ira te chercher et te dire :
Une révolution a eu lieu. Les usines
T’attendent.
Pourquoi y aurait-il eu une révolution?
Quand tu mourras, on te mettra en terre
Que ta mort soit ta faute ou non.

Tu dis:
J’ai trop lutté et je ne peux plus me battre.
Ecoute:
Si tu ne peux plus lutter, tu périras
Que ce soit ta faute ou non.

Tu dis: j’ai trop longtemps vécu d’espoir, je ne suis
plus capable d’espérer.
Et qu’espérais-tu donc?
Que la lutte serait facile?

Ce n’est pas le cas.
Notre situation est pire que ce que tu croyais.

Voici notre situation:
A moins d’accomplir des actions surhumaines
Nous sommes perdus.
A moins de pouvoir faire ce que nul ne peut exiger
Nous périrons.
Nos ennemis attendent le moment
Où nous laisserons tomber les bras.

Plus le combat est acharné
Et plus las sont les combattants.
Les combattants trop las perdront cette bataille

(Traduction Gilbert Badia et Claude Duchet)
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Engagé à gauche, mais critique du régime d'Allemagne de l'Est, le dramaturge allemand Bertolt Brecht, traverse un demi-siècle d'histoire allemande et propose un théâtre marxiste qui fait réfléchir le spectateur sur sa condition.
Pour comprendre l'influence qu'a eue la Première Guerre Mondiale sur Bertold Brecht, Tiphaine de Rocquigny reçoit Irène Bonnaud, metteuse en scène et traductrice, et Hélène Camarade, professeure en études germaniques à l'Université Bordeaux-Montaigne, spécialiste de la résistance allemande et de la mémoire du national-socialisme.
#economie #histoire #bertoltbrecht ___________ Découvrez les précédentes émissions ici https://www.youtube.com/playlist?list=PLKpTasoeXDrqogc4cP5KsCHIFIryY2f1h ou sur le site https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/entendez-vous-l-eco
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