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EAN : 9782809416664
260 pages
Panini France (17/11/2010)
3.68/5   11 notes
Résumé :
Voici enfin révélées les véritables origines de l'univers Marvel mais aussi les relations secrètes entre les super-héros. Découvrez notamment Captain America, la première Torche Humaine et Namor comme vous ne les avez jamais vus. Le Projet Marvels : la naissance des super-héros est une histoire incontournable pour tous les passionnés du monde Marvel. Une aventure relatée par l'équipe artistique qui a orchestré la mort de Captain America : Ed Brubaker (Secret Avenger... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Le Projet Marvels est une mini-série issue du catalogue Marvel Comics qui a deux objectifs principaux : reformer le duo artistique Ed Brubaker Steve Epting qui a fait fureur sur les aventures de Captain America, mais également redonner goût à la vie super-héroïque pendant la Deuxième Guerre mondiale, quelque peu mise de côté par rapport aux multiples aventures contemporaines.

Le Projet Marvels est l'avènement du scientisme au service des armées et des services secrets. À l'aube des années 1940, les Nazis multiplient les recherches, tandis que les Américains, pas encore officiellement en guerre, réalisent également de nombreux projets visant à créer des méta-humains. Nous suivons alors la chronique du docteur Thomas Halloway qui, inspiré par un patient en fin de vie, revêt sa première cape et son premier masque alors qu'une Torche humaine est synthétisée, qu'un Super-Soldat est créé de part et d'autre de l'Atlantique et que des hommes bleus plutôt hostiles font surface depuis les abysses sous-marines. Devant les événements tragiques en Europe entre 1939 et 1941, l'Amérique réagit de loin, mais à marche forcée.
Ed Brubaker doit faire face à un entre-deux intéressant : il doit évidemment intégrer des personnages comme Captain America, Crâne Rouge, Bucky Barnes, Nick Fury, les Howling Commandos, les Invaders, la première Torche humaine, Namor et quelques autres, mais d'un autre côté il bénéficie du peu de renouvellements récents sur cette période chez Marvel Comics pour être suffisamment libre dans ses choix. Et il décide de viser, dans son intrigue, la concurrence et l'émulation entre les programmes méta-humains des États-Unis et de l'Allemagne nazie. Chaque côté s'espionne, et chacun complote pour devancer son adversaire ; il reprend là les ingrédients que nous lui connaissons bien dans d'autres séries autour, notamment, de Captain America, qu'il a depuis longtemps cerné comme il fallait. Et c'est ainsi sous la forme d'une chronique très narrative des années 1939 à 1941 que ces super-héros prennent vie devant nos yeux. Heureusement pour nous et pour l'histoire, le scénariste ne se focalise pas sur les origines éculées de Captain America, mais cherche à imbriquer toutes ces petites histoires pour en créer une cohérente autour de l'entrée en guerre des États-Unis.
L'aspect graphique est, quant à lui, assuré par Steve Epting, son compagnon d'écriture sur plusieurs autres séries. En négligeant un peu les détails faciaux, il privilégie les postures iconiques et les personnifications répétées. Ainsi, dans les organisations des cases, nous retrouvons notamment des planches elles aussi très narratives comportant une case ronde centrale autour de laquelle les autres s'organisent comme une réflexion du personnage mis en valeur. Contre-plongée, art du mouvement et dynamique de groupe établie au fur et à mesure, il faut reconnaître que sans sortir du lot, le dessin de Steve Epting est très efficace et correspond à l'ambiance « comics d'époque » auquel est destinée depuis le départ cette mini-série ; la couverture fait bien plus « old school » que ne l'est finalement le graphisme de ce comics. Enfin, l'aspect très monotone des différents laboratoires que nous visitons est légèrement rébarbatif, mais sert à mettre encore un peu plus en valeur ces « merveilles » (« Marvels ») qui y sont créées.
Ces « Marvels » sont évidemment un des étendards de la firme du même nom et servent ici à refondre les origines de la fameuse « Maison des Idées ». Cela fait plaisir de le voir profiter de la collection Marvel Select chez Panini Comics, même s'il a du même coup les défauts de ses qualités. En effet, pour un prix relativement sympathique, nous avons une mini-série de huit épisodes, mais sans aucun contenu éditorial et également plusieurs fautes de frappes dans le texte. C'est minime sur ce volume, heureusement.

Ed Brubaker et Steve Epting nous livrent une saga captivante parce qu'elle redéfinit des événements trop peu utilisés dans la continuité de Marvel Comics. Dans ce champ fertile, ils insèrent ce qu'ils connaissent de mieux dans l'espionnage industriel, la lutte guerrière et la posture super-héroïque. Même si quelques passages paraîtront simples, la lecture est fluide et agréable.

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En 2010, Marvel fêtait ses 70 ans (en comptant la période pendant laquelle cette maison d'édition s'appelait "Timely", puis "Atlas"). Pour l'occasion Marvel a commandité une minisérie évoquant l'apparition de cette première génération de héros masqué dont les 8 épisodes sont regroupés dans le présent tome.

En 1938, dans un hôpital de New York, un vieil homme meurt. Juste avant il prédit à son médecin l'avènement de nombreux héros costumés et il lui lègue les 2 pistolets et le masque qu'il utilisait lorsqu'il se faisait appeler Two-Gun Kid. En 1939, FD Roosevelt prend connaissance de l'avancement de la création d'un soldat synthétique : l'opération est un échec car la créature prend feu au contact de l'air. Les allemands chassent l'atlante pour recueillir et disséquer leurs cadavres, et tenter de créer un surhomme pour leur armée. Cette démarche n'est pas pour faire plaisir au monarque des atlantes. Un jeune homme chétif rêve de s'engager dans l'armée pour combattre les nazis mais les recruteurs le recalent à chaque fois. Dans un bar, Nick Fury papote avec un camarade aux cheveux roux avant d'être recrutés par les services secrets pour exfiltrer un scientifique allemand.

Inspiré par Human Torch, le médecin décide de revêtir un masque et un costume coloré pour contribuer à la lutte contre le crime et contre les espions du troisième Reich, sous le nom de Angel. Bientôt d'autres individus suivent cette même voie : Fiery Mask, Phantom Bullet, Mister E, Monako the Great, Electro, etc. Mais les agissements de la cinquième colonne sur le sol des États-Unis met en péril la démocratie. La course au super-soldat a commencé entre l'Amérique et l'Allemagne. John Steele (un surhomme de la guerre de 14-18) réapparait en territoire occupé. Il se heurte au Red Skull. le chemin est encore long avant que Captain America, Namor, Human Torch et Toro ne prennent conscience de leurs intérêts communs et qu'ils ne forment les Invaders.

Les noms figurant sur la couverture font saliver : Ed Brubaker et Steve Epting, ceux qui ont fait de la série Captain America l'une des meilleures de Marvel . En plus, le metteur en couleurs n'est autre que Dave Stewart, l'un des meilleurs de sa profession comme il le démontre, tome après tome, dans les aventures du BPRD.

À la lecture, on déchante rapidement. Ed Brubaker remplit parfaitement la mission qui lui a été assignée : réécrire la naissance du Golden Age des superhéros Marvel. Mais il se contente de mettre à la suite les séquences attendues (implication de Namor avec les êtres de la surface, création du sérum utilisé sur Steve Rogers, etc.) sans réussir à faire naître d'émotions. Il accroche son récit sur la perception de Angel des événements, tout en multipliant les personnages et les points de vue sur les événements se déroulant hors de la sphère d'activité de ce héros (en Allemagne ou en France occupée par exemple). Effectivement, chaque événement finit par s'imbriquer parfaitement dans l'aperçu final de cette concomitance de faits qui convergent pour l'avènement de l'âge des superhéros, mais le lecteur a le sentiment de parcourir un livre d'histoire un peu froid et dénué de véritable enjeu.

De son coté, Steve Epting a choisi un mode d'illustrations un peu paresseux. N'espérez pas retrouver les décors richement détaillés et savamment agencés des premiers tomes de Captain America. Epting se concentre essentiellement sur les visages qui finissent par tous avoir la même expression dessinée à la hâte. Les combats se succèdent sans saveur particulière, sans mise en scène qui distingue la mise à mal d'une troupe de soldats nazis, de celle d'un gang d'espions sur le sol américain. Même Dave Stewart semble se lasser au fur et à mesure des pages d'essayer de mettre en valeur des dessins de plus en plus quelconques.

Donc le lecteur apprécie la belle construction scénaristique qui permet de lier le destin de plusieurs héros et des scientifiques qui ont participé à leur émergence, mais il a du mal à éprouver de l'empathie pour ces personnages qui restent très superficiels. Si l'on compare les scènes dédiées à Human Torch dans ce tome à celle écrite par Kurt Busiek et illustrées par Alex Ross dans Marvels, le manque de chaleur humaine est criant.
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À l'occasion de ses 70 ans, Marvel a décidé de redéfinir les origines de ses héros les plus anciens et a confié cette lourde tâche au duo qui osa assassiner Captain America en 2007. Cet album regroupe donc les 8 épisodes US «The Marvels Project», écrits par Ed Brubaker et dessinés par Steve Epting.

Se servant abondamment d'une narration en voix-off et présentant les événements en partant de la perspective d'un personnage costumé sans super-pouvoirs, Ed Brubaker s'attaque donc à l'origine de nombreux super-héros issus de l'âge d'or. Au programme de cette rétrospective, le lecteur retrouve donc Namor, la Torche humaine, Captain America, Crâne Rouge, Bucky, Nick Fury et bien d'autres. La force du récit est que Brubaker parvient à lier ces événements au sein d'une histoire d'espionnage cohérente, sur fond de deuxième guerre mondiale. On retrouve d'une part les modifications génétiques nazis et de l'autre les expériences américaines, dont l'homme synthétique qui s'enflamme ou le célébrissime projet « super
soldat », le tout lié au sein d'un conflit géopolitique tendu, marqué par l'apparition des premiers super-héros. La principale faiblesse du récit est probablement qu'il n'offre pas grand-chose de nouveau à l'univers Marvel. Brubaker se «contente» donc de raconter les choses différemment et de livrer un récit d'espionnage cohérent qui délaisse l'action malgré la présence de nombreux super-héros.

Au niveau du graphisme, le dessin semi-réaliste de Steve Epting est très plaisant et la colorisation de Dave Stewart est une nouvelle fois irréprochable.

Un album qui plaira certainement à ceux qui ont aimé "The Twelve". Et pour ceux qui désirent savoir pourquoi les super-héros européens n'ont pas connu la même éclosion durant cette période, je conseille vivement la lecture de la saga en six tomes "La Brigade Chimérique".
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Le 7 décembre 1941 a donc commencé par deux assauts simultanés. L'un mené au grand jour par des soldats et des bombardiers... un drame national... l'autre livré en secret par des hommes masqués aux étranges pouvoirs... et ces guerriers d'un autre monde... qui resterait caché.
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Vidéo de Ed Brubaker
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Tout Daredevil par Brian Michael Bendis & Alex Maleev est disponible en 4 volumes dans la collection Marvel Deluxe
Tout Daredevil par Ed Brubaker est disponible en 3 volumes dans la collection Marvel Deluxe
Tout Daredevil par Mark Waid est disponible en 2 volumes dans la collection Marvel Omnibus
Daredevil T01 : Connaître la peur (Marvel Deluxe) - Chip Zdarsky & Marco Checchetto
Daredevil T01 (Marvel 100%) - Saladin Ahmed & Aaron Kuder
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Notre histoire préférée : Aurélien : Daredevil : L'homme sans peur (Marvel Must-have) de Frank Miller & John Romita Jr. Emile : le Décalogue (histoire disponible dans le 4ème et dernier tome du Daredevil de Brian M. Bendis)
Merci à Emmanuel pour le montage et ClemB pour l'habillage sonore.
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