Londres, de nos jours.
Ce tome commence juste à la suite du premier tome, qu'il vaut mieux avoir lu pour appréhender l'histoire et ses ramifications.
Nous retrouvons donc Lior et Daël proches, très proches, trop proches pour être capable de l'assumer pleinement. L'un est trop écrasé par les attentes de son clan et les responsabilités qui pèsent sur lui. L'autre n'arrive pas à oublier que le nom de son amant est synonyme de tant de souffrance et de haine pour sa famille et pour lui. Mais l'attraction physique, le lien émotionnel, l'amour fou, la tendresse, tout est là, bien là.
Et les familles Hamilton et Rosenbach.
Les parents se combattent "à la loyale" dans les affaires, se surveillent, s'épient, se réjouissent des malheurs de l'autre famille tout en se persuadant qu'ils protègent leurs enfants.
Les enfants eux, sans doute sous l'effet de meute, emportés par la haine et le besoin constant de vengeance, sont aspirés dans une spirale de violence, un engrenage nocif qui va les emmener toujours plus loin, toujours plus bas... jusqu'au point de non retour. Ce second tome est d'ailleurs peut-être plus axé sur les familles et sur les conséquences de leurs actes.
On peut se demander comment une lutte économique et financières a pu dégénérer comme ça d'ailleurs... Peut-être qu'une nouvelle qui éclairerait tout ça sur la genèse de la rivalité pourrait être un joli cadeau de Noël (je dis ça, je dis rien....).
Difficile d'en dire trop sans spoiler. Ce tome est totalement à la hauteur du premier et cette duologie est un coup de coeur et une découverte de cette auteur. L'écriture est fluide, addictive, aussi à l'aise dans les états d'âmes que dans les scènes d'actions ou les moments de tendresse. le talent de l'auteur est d'avoir su rendre attachant même les personnages qui semblent froids et sans coeur, ces petits bouts de chapitres du point de vue d'autres que Lior et Daël sont d'ailleurs une très bonne idée, offrant un autre éclairage. Et une fois de plus, merci de nous proposer des romans parfaitement corrigés et relus, un vrai plaisir de pouvoir lire sans se faire saigner les yeux sur des fautes et coquilles !
Merci à NetGalleyFrance et à Harlequin HQN pour ce service presse.
Et surtout merci à l'auteur de nous avoir fait profiter de son histoire. Je vais suivre ses prochaines publications avec grand intérêt.
Commenter  J’apprécie         30
Est ce que l'amour peut être assez fort face à une guerre, face à des familles qui se détestent?
Est ce qu'un Rosenbach peut aimer un Hamilton?
On va partir sur l'idée que l'amour est plus fort que tout, mais que tout ne sera pas simple.
Et avec ces deux familles il n'y a jamais rien de simple !
J'ai croisé par hasard le premier tome de cette duologie sur tiktok, et l'histoire de Daël et Lior est tellement belle, tragique, prenante ….
Le MM m'a longtemps intrigué sans pour autant sauter le pas, mais allez y si vous douter!
Cette histoire est tellement belle, rien n'est précipité.
La relation de ces deux hommes qui s'aiment envers et contre tous est une véritable pépite !
Des pages pleines d'émotions, une lecture fluide et addictive.
Juste FONCEZ parce que honnêtement je ne comprends pas pourquoi je n'ai pas entendu parler de ce livre avant!
Jusqu'à la fin on garde espoir pour cet amour !
Mon petit coeur a préféré le tome 1 mais celui ci est quand même une suite à la hauteur !
Les personnages sont attachants, même si des fois j'ai pu trouver Lior un chouïa immature.
Mon préféré c'est Daël, entre ses responsabilités, son charisme, mis surtout j'aime son amour pour Lior!
Bref …
Je vais surveiller attentivement les prochaines sorties de l'autrice, et je vous invite à en faire autant!
Commenter  J’apprécie         10
Daël et Lior ne peuvent se résoudre à ne plus se voir, malgré la dangerosité de leur relation. C'est si fort et si intense. J'ai eu du mal à quitter ma lecture. Un plaisir de les retrouver, mais une torture de les voir se déchirer un peu plus et se faire du mal. Il y a beaucoup trop de drame dans ce tome pour mon petit coeur 💔
J'ai préféré le premier tome, car c'est la découverte, la rencontre, les sentiments naissants. le second tome se consacre plus sur l'après, les conséquences et les drames familiaux qui encourent de tout ça.
Malgré ça, j'ai eu du mal à dire au revoir aux personnages… Alors je me suis empressée d'aller lire les deux bonus ! le premier se passe à Halloween, bien avant la tome 1, Daël et Lior ne se connaissent pas. Et le deuxième se passe pendant la période de Noël, un an après la fin du tome 2.
J'ai beaucoup aimé ces lectures 🥰
Je suis Team Daël 💙 Je m'identifie beaucoup plus à lui qu'aux autres, à ses obligations dues à la reprise de l'entreprise familiale qu'il n'a jamais voulu, et j'aime son caractère fort en façade et pourtant si fragile au fond de lui.
Commenter  J’apprécie         00
Dès les premières lignes, j'ai été happée par la plume de l'autrice qui a une vraie originalité et une fluidité agréable. J'ai tout de suite apprécié Lior qui est un personnage particulièrement attachant, par contre j'ai eu beaucoup de mal avec les nombreux personnages secondaires, moi qui ai un problème à me souvenir des prénoms. Heureusement il y a une fiche au début du ebook pour s'y retrouver. Cette histoire de Roméo et Roméo des temps moderne plaira à tous ceux qui aime voir les personnages affronter les épreuves sur leurs chemins et affronter la vie dans tout ce qu'elle a de plus cruel.
Commenter  J’apprécie         00
Une suite renversante, un maelström de sentiments et une fin parfaite ! Ça fait du bien des lectures comme ça, aussi prenantes et intelligemment écrites. Bien plus qu'un Roméo et Juliette des temps modernes, Lovers est un petit bijou unique en son genre. J'ai adoré. Hâte de ne pas l'avoir lu depuis longtemps pour pouvoir le relire et me replonger dans l'univers des Rosenbach et des Hamilton !
Commenter  J’apprécie         10
Hamilton se penche vers le sol et attrape une boîte de fraises. Et là je me demande vraiment ce que des putains de fraises foutent sur le sol de sa chambre et, surtout, pourquoi je ne les ai pas vues avant.
— Donc ça t’arrive souvent ? lancé-je d’un air moqueur.
— De quoi ?
— Je dis : « J’ai faim », et toi tu sors des fraises de sous le lit comme par magie ?
— J’ai toujours tout ce que tu veux, susurre-t-il.
— Tu me blases, Hamilton.
— Bouffe, Rosenbach, rétorque-t-il en me mettant la boîte dans les mains.
Il se retourne de nouveau et sort un pot de chocolat. Je crois sérieusement halluciner.
— Ah ouais, quand même ? me moqué-je alors qu’il me le tend, tout naturellement.
— Mange, ordonne-t-il.
— Quitte à faire cliché, tu pourrais me les mettre dans la bouche, commenté-je tandis que Daël s’empare de la bouteille d’eau posée sur sa table de chevet.
— Je vais te les foutre dans le cul, plutôt, si tu continues de parler.
— Ce ne serait pas pour me déplaire.
L’héritier s’étouffe, recrachant sa gorgée d’eau sur le lit. J’éclate de rire avant de croquer dans une fraise, en toute innocence.
— Je n’arrive pas à croire que chaque connerie que tu sors me fait tomber toujours un peu plus amoureux de toi.
— Tu vas retourner à ta misérable vie, crache-t-il en se rapprochant de moi, dédaigneux et hautain, comme le Hamilton qu’il a toujours été. Tu ne tiendras pas. En sortant du lycée, tu verras Neil et tu te diras que ça fait longtemps que tu ne t’es pas pris un petit rail, longtemps que tu ne t’es pas échappé de ton quotidien, juste pour un court laps de temps. Sauf que tu n’auras pas les couilles d’en prendre tout seul. Tu vas retourner vers lui, parce que tu n’es qu’un lâche.
Je ravale le nœud que j’ai dans la gorge alors qu’il poursuit :
— Au début, il va te promettre qu’il ne te fera plus rien, qu’il a compris la leçon, qu’il t’aime. Tu le croiras, parce que tu auras trop besoin de le croire pour t’en sortir. Tu vas te foutre de la poudre dans le nez. Dans quelques mois, tu te prendras un coup et tu penseras que c’est normal, que tu l’avais mérité, que tu l’avais bien cherché. Tu auras l’impression d’avoir retrouvé ta vie.
— C’était ma vie.
— Ce n’était pas une vie, rectifie-t-il.
Grace me barre la route. Je parcours brièvement son corps. La façade et ce qu’il y a derrière, plus rien ne colle. Ma sœur est là, devant moi, dans son tailleur-pantalon impeccable, noir, affinant sa silhouette, une chemise rose pâle en soie, les cheveux relevés en un élégant chignon, le visage maquillé – ni trop ni pas assez. Grace est parfaite, dehors, conforme à ce que le monde attend d’elle, mais l’intérieur est ravagé. Sens dessus dessous. Plus rien n’est à sa place et son cœur a déserté. Porté disparu. Comme le respect que je lui vouais.
— Tu es sérieux ? cingle Rosenbach.Je rouvre les yeux, me retournant vers lui.Il est en train de me regarder, une expression choquée sur le visage.
— Quoi ? demandé-je, incrédule.
— Tu ne veux pas te mettre à l’autre bout de la pièce, pendant que tu y es ?
Je comprends où il veut en venir, mais je le rembarre aussitôt :
— On ne regardera pas la télévision en se faisant un câlin.
— Pourquoi ?
— Parce que c’est niais, Rosenbach.
— Hors de question ! s’exclame Grace. Il a besoin de se reposer.
J’entends Lior rire et je rétorque à l’attention de sa sœur :
— Je lui ai parlé cinq secondes !
— Et il a besoin de se reposer, réplique-t-elle, sans concession. Je t’interdis de le rappeler.
— Tu m’avais bien interdit de le regarder dans les yeux.