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Missing tome 3 sur 5

Luc Rigoureau (Traducteur)
EAN : 9782012012080
314 pages
Hachette Jeunesse (04/04/2007)
4.06/5   86 notes
Résumé :
Deux semaines. Il a suffi que Jessica parte en vacances deux semaines pour qu’une pom-pom girl de son lycée soit assassinée et qu’on l’accuse de négligence car elle n’a pas pu empêcher le drame malgré ses dons de medium.

Poussée par la culpabilité et le désir de découvrir l’assassin, Jessica lance son enquête.

Qui a pu faire ça ? Le petit ami de la pom-pom girl ? Un dégénéré ? Le temps presse. Car voilà qu’une autre pom-pom girl est e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Vous l'avez peut être remarqué, mais je poste de moins en moins vu que je suis en pleine phase « phase terminale des lectures obligatoires pour les cours ». Même si je continue à lire des livres qui m'intéressent, je dois avouer que je suis vite lassée ayant déjà 2h de lecture dans les pattes (et la lassitude de ces satanés romantiques qui font trainer l'intrigue en longueur avec leurs descriptions ^^). Comme je ne veux pas laisser tomber le blog, je vais tenter de chroniquer des livres que j'ai lus il y a longtemps et pour qui j'ai eu un véritable coup de coeur. Comme je vous rabats les oreilles avec elle, je vais commencer par la génialissime Meg Cabot.

Je ne vais pas faire un résumé des cinq livres de la série (je ne serai pas fidèle) mais je vais tenter de vous en donner une vue d'ensemble. Il faut savoir que cette série était celle qui me tentait le moins et dont j'ai longtemps différé la lecture mais qui est, selon moi, la plus réussie. L'héroïne principale, Jessica, est une héroïne crâne-brûlé comme je les aime : forte, indépendante, osée, drôle… Mais, dans son lycée, son franc-parler n'est pas apprécié de tous. Jess s'en fiche. Elle n'a besoin que d'une moto et de sa meilleure amie. Ah et si elle arrivait à choper le canon Rob, ce serait parfait. Un jour qu'elle finissait une colle, elle rentre à pied chez elle malgré l'orage. Dieu seul sait comment, elle est frappée par la foudre et a des visions étranges qu'elle ne comprend pas. Puis, plus l'intrigue avance, plus la situation s'éclaire : Jess est capable de situer les personnes disparues en voyant simplement leur photo. Voilà le cadre. Les cinq tomes tournent autour de cinq enquêtes visant à retrouver une cible en particulier, enfin sauf le dernier qui développe surtout l'histoire Rob/Jess.

Le résumé a l'air bateau comme ça, mais ce qui est étonnant c'est que l'enquête ne prédomine pas. On suit Jess au lycée, ses débâcles avec Rob et ses mésaventures de justicière. C'est donc un récit rythmé, haletant mais qui reste extrêmement drôle et léger. Jess s'adresse à son lecteur, lui fait des blagues et ne se plaint jamais. Que demander de plus ? Sans compter que les scènes sont aussi variées que nombreuses. Vous pouvez suivre les conflits avec sa mère qui souhaiterait voir sa fille un peu plus féminine et enchainer avec une vision qui éclaire Jess. Ou bien encore, vous pouvez suivre l'évolution de ses relations (houleuses) avec le FBI et enchainer avec une dispute des deux ados. Au fil des pages, on devient plus accro et chaque tome nous semble encore meilleur que le précédent. Les deux derniers tomes sont vraiment caricaturaux et chaque page tournée nous fait éclater de rire tout en se demandant ce qui va encore arriver à la pauvre Jess. Chose exceptionnelle, aucun tome ne nous ennuie et je ne regrette qu'une chose : qu'il y ait seulement cinq tomes x)

Un extrait sur chacun des cinq tomes ici : http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2015/08/la-serie-missing-de-meg-cabot.html
Lien : http://lecturesdunenuit.blog..
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Jessica est de retour chez elle et elle n'a pas fini! Cette fois l'histoire est différente il ne suffit plus de retrouver un enfant disparu, non il faut sauver une vie! J'ai eu plus d'un suspect en tête, l'auteur a réussit à me faire douter légèrement. J'ai préféré se livre qu'au tome 2, peut-être parce qu'il est plus réaliste, peut-être parce que les enjeux son plus dure, je ne sais pas. Mais chose certaine, j'apprécie toujours cette Jess avec son caractère et son humour! Finalement malgré que cette série soit classé jeune adulte j'aime bien, pas de la haute écriture mais quand même de belles heures de détente à sourire. Ha oui et pour celle qui se demande si Jess et Rob vont finir ensemble, bien la réponse est…….. dans le livre.
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On prend les mêmes et on recommence !
Dans ce troisième tome de la saga "Missing", nous retrouvons Jess pour la rentrée scolaire. Tout juste revenue de vacances la veille au soir, elle découvre lors de son arrivée en classe qu'une élève a été retrouvé morte, et que les amis de celle-ci lui en veulent parce qu'elle n'a pas participé aux recherches pour la retrouver, grâce à son don, avant qu'il ne soit trop tard.

Cela devient compliqué pour Jess. D'un côté elle tente de cacher au FBI que son don n'a pas du tout disparu comme elle s'efforce de leur faire croire, et d'un autre côté elle se sent dans l'obligation de retrouver les personnes disparues. D'autant plus qu'une seconde fille vient de disparaître, et que si elle ne la recherche pas, il y a de fortes chances pour qu'on la retrouve morte également !
Mais qui se cache derrière tout cela ? Dans quel but s'en prend-t-on aux filles de son lycée ? Jess est-elle menacée elle aussi ?

Tous les ingrédients sont réunis pour nous faire passer un bon moment.
Cette fois-ci il est question d'enlèvements et de meurtre, dans l'entourage plus ou moins proche de Jess. On se sent encore plus concerné et plus touché par ces évènements, j'ai trouvé ça plus dramatique que dans les tomes précédents, en grande partie parce qu'il n'est plus question de désaccord sur la garde des enfants par exemple mais parce qu'il s'agit de menaces pour sa vie.

Il est toujours aussi plaisant de retrouver Jess, sa bonne humeur, son franc-parler et tout ce qui fait que je l'adore depuis le premier tome, Rob y compris :p
En ce qui me concerne, j'ai trouvé qu'il n'était pas bien compliqué de trouver qui se cache derrière tout ça, mais cela ne m'a pas gênée plus que ça et j'ai apprécié la lecture malgré tout.
Lien : http://cho0kette.blogspot.co..
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ce troisième tome est plus sombre que les 2 précédents, l'histoire y est palpitante, il est très difficile de lâcher la lecture.
on frémit tout du long. même si les sueurs froides sont au rendez-vous, meg cabot n'en oublie pas des petites doses d'humour et de romance.
les personnages sont de plus en plus attachants!
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Troisième tome et je trouve personnellement que ces courtes histoires auraient pu se regrouper dans moins de tomes ...
Je retrouve beaucoup ( trop?) de flash back des tomes précédents mais comme je les enchaîne, je les ai encore en tête et c'est parfois un peu lourds...
Une intrigue encore survolée a mon goût, moi qui suis fan de thriller , tout est presque trop nuancé...
N empêche que j apprécie vraiment le personnage de Jess , de son presque chéri et que j ai quand même hâte d en savoir davantage sur sa vie personnelle !
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Un son familier a attiré mon attention. Un bruit auquel mes oreilles s’étaient complètement habituées, et ce depuis un bon moment, au point qu’elles étaient capables de le différencier de tous les autres. Le ronronnement du moteur de Rob. Enfin, de celui de son Indian, pour être précise.

J’ai pivoté sur mes talons. C’était bien lui. Il venait d’entrer sur le parking et, force m’est de l’avouer, il était encore plus craquant en plein jour qu’il l’avait été la nuit précédente, au clair de lune. J’ai laissé Tisha et me suis dirigée vers lui. Quand il s’est arrêté près de moi, a coupé les gaz et a retiré son casque, j’ai cru que mon cœur allait exploser tant ce type était splendide, avec son jean étroit, ses bottes de moto, son T-shirt moulant, ses cheveux bruns un peu trop longs et ses yeux gris clair.
— Salut ! m’a-t-il lancé. Juste celle que je cherchais. Ça roule ?
— Salut, ai-je répondu d’un air décontracté, consciente de tous les regards rivés sur nous. Ça va. Et toi ?

Il est descendu de bécane et a passé une main dans ses tifs.
— Oh, moi ? Pas de problème. Après tout, c’est toi qui as essuyé les plâtres. D’abord auprès des fédéraux, puis de tes parents. Je me trompe ?
— Pas du tout. Ils n’étaient pas des plus enchantés. Pas plus

Allan et Jill que Joe et Toni.
— Je m’en doutais. Alors, je me suis dit que j’allais profiter de ma pause déjeuner pour venir voir si tu tenais le coup.

Apparemment, tu m’as l’air en pleine forme. Plus que ça, même, a-t-il ajouté en m’examinant de la tête aux pieds. Une raison particulière pour expliquer ces falbalas ?

Allusion à une de mes nouvelles tenues achetées pendant les vacances. Un chemisier noir avec col en V, une minijupe rose et des sandales noires à talons. J’étais très chic, pour parler comme en cours de français.

— Oh, c’est juste que… je fais des efforts, cette année. J'étais très chic pour parler comme en cours de français.
— Oh, c’est juste que… je fais des efforts, cette année. Je tâche de ne pas m’attirer trop d’ennuis.

Pour mon plus grand plaisir, il a froncé les sourcils, l’air mécontent.

— Ce n’est pas avec des jupes aussi courtes que tu en prends le chemin, Mastriani. Crois-en ma vieille expérience. Hé, c’est ma montre, ça ! s’est-il exclamé ensuite en regardant mon poignet.

Flûte ! J’étais cuite et recuite ! J’avais trouvé la montre, un objet noir et lourd plein de boutons qui faisait des trucs bizarres comme donner l’heure au Nicaragua, dans la poche de sa veste en cuir, veste qui trônait désormais à une place d’honneur dans ma chambre – je l’avais suspendue à l’un des montants de mon lit. Il m’avait paru évident qu’il fallait que j’arbore cette montre à l’école. N’importe quelle fille aurait pensé pareil.
— Ah oui, ai-je susurré avec une nonchalance étudiée. Tu me l’as prêtée cette nuit, tu te rappelles ?
— Maintenant, oui. Je l’ai cherchée partout. Envoie !En traînassant le plus possible, j’ai détaché le bracelet. Je sais, il était ridicule de ma part de m’accrocher ainsi à la montre de ce type, mais c’était plus fort que moi. C’était comme un trophée. Mon trophée.
— Tiens, ai-je dit en la lui tendant.

Il l’a prise et l’a fixée à son poignet en me dévisageant comme si j’étais cinglée. Ce que j’étais sans doute, à la réflexion.

— Elle te plaît ? m’a-t-il demandé. Tu en voudrais une comme ça ?
— Non. Pas vraiment.
Impossible de lui avouer la vérité, non ?
— Parce que je pourrais t’en avoir une, si tu veux. Même si j’aurais cru que tu préférerais une de ces montres de dames.
Celle-là est un peu ridicule, sur toi.
— Je n’ai pas envie d’une montre.
Juste de la sienne.
— D’accord, si c’est ce que tu veux.
— Oui.
— Tu es zarbi, a-t-il continué après m’avoir examinée un instant. Tu es au courant ?

Formidable ! Mon mec traversait toute la ville au lieu de déjeuner rien que pour m’annoncer qu’il me trouvait toquée.

C’était d’un romantisme ! Heureusement, Tisha et sa clique étaient trop loin pour avoir entendu.
— Bon, il faut que j’y retourne, a-t-il repris. Évite les ennuis.

Laisse l’enquête aux pros, compris ? Et appelle-moi, OK ?
— Promis.

Il a plissé les paupières.
— Tu es certaine que ça va ?
— Oui.

Ce qui, évidemment, n’était pas vrai. Enfin, si. J’allais bien tout en allant mal. Ce que j’attendais de lui, c’était qu’il m’embrasse. D’accord, d’accord, c’était débile. D’espérer un baiser. Surtout parce que Tisha et un tas d’autres gens nous observaient. Mais c’était un peu comme la raison pour laquelle j’aurais voulu conserver sa montre. Je souhaitais juste que tout un chacun sache que j’avais un mec.
Et que ce mec n’était pas Skip Abramowitz.

Bon, je ne prétends pas que Rob a lu dans mes pensées. C’est moi qui ai des talents spéciaux, pas lui.

Je ne soutiens pas non plus que j’ai, d’une façon ou d’une autre, glissé cette idée dans son crâne. Mes pouvoirs surnaturels se limitent à retrouver les personnes disparues, pas à suggérer aux garçons de m’embrasser.

N’empêche, il a levé les yeux au ciel, a poussé un juron, a plaqué sa main sur ma nuque, m’a attirée vers lui et a déposé
un rude baiser sur mon front.
Puis il a grimpé sur sa bécane et a filé.
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« Tatie Rose, elle, ne s’est pas laissé attendrir.

- Une pom-pom girl, a-t-elle reniflé. Elle ne l’a pas volé ! Ça lui apprendra à sautiller de ts les côtés ds une jupette indécente. Tu devrais en prendre de la graine, Jessica, sinon tu y passeras toi aussi.

- Tatie Rose ! s’est exclamée ma mère, outrée.

- En quoi, a grommelé la vieille toquée. Ce n’est pas exclu. Surtout si tu continues de l’autoriser à se fagoter comme une dégoutante !

J’ai estimé que j’avais eu mon compte de mondanités.

- Ça a été un plaisir, tatie, ai-je rétorqué en me levant de ma chaise, mais je crois que je vais aller dire bonjour à Douglas. Il dormait, quand je suis…

- Douglas ! a craché le démon en levant les yeux au ciel. Je voudrais bien savoir quand il ne dort pas celui-là.

Ce qui m’a permis de deviner comment mon frère avait réussi à supporter la compagnie du fléau quinze jours durant sans personne pour l’épauler. »
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-Eh bien, Skip, ai-je repris en me détournant, je crois pas que ça va être possible. J'ai eu l'autorisation d'onze heure, pas plus. Ma mère refusera catégoriquement que j'aille à une séance à minuit.

-Bien sûr que non, a proféré l'intéressée à voix haute.

Horreur et putréfaction !

-M'man ! ai-je gémis, ahurie en écartant l'écouteur.

-Pas la peine de me regarder avec ses yeux de merlan frit, Jessica, a-t-elle rétorqué. Je ne suis pas complètement psychorigide. Si tu as envie de te rendre au cinéma avec Skip, je suis tout à fait d'accord.

J'étais scotchée. Après la leçon à laquelle j'avais eu droit à propos de Rob, je l'était attendue à ce qu'elle m'interdise à jamais de franchir de nouveau le seuil de la maison après six heure du soir. Alors au bras d'un garçon... Sauf que, visiblement, c'était d'un mec bien précis que j’étais priée de me tenir loin. Un type qui ne s'appelait pas Skip Abramowitz.

-Ce n'est pas comme si ton père te moi ne savions pas qui il est, tu comprends ? a-t-elle enchaîné. Skip est un jeune homme très responsable. Il va de soit que tu as le droit de l'accompagner à ce film.

-Mais m'man ! ai-je protesté, la séance ne commence pas avant minuit !

-Tant qu'il te ramène ici juste après.

-Je vous promet, madame Mastriani ! Ne vous bilez pas ! a résonné une voix au fond du combiné qui pendait mollement entre mes doigts.

Bref, c'est ainsi que je me suis retrouvée obligée d'accepter l'invitation de Skip. Ben quoi ! Je ne pouvais pas refuser, après cette monstrueuse intervention maternelle ! Pas sans humilier à mort le malheureux, s'entend. Ou moi-même, d'ailleurs.

-Je ne veux pas sortir avec lui, maman ! ai-je beuglé après avoir raccroché.

-Pourquoi donc ? s'est étonnée ma mère. Je trouve que c'est un charmant charmant. Traduction -il ne conduisait pas de moto, ne s'était jamais sali les mains dans un garage et avait toues ses chances d'obtenir une mention bac. Ah, oui, j'allais oublier -son père est l'avocat le mieux payé de la ville.
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— Bonsoir, madame Wilkins, ai-je répondu avec un sourire tellement forcé que j’ai cru que mes joues allaient se déchirer.

Comment allez-vous ?

La mère de Rob était une dame charmante à la crinière rousse empilée sur le haut du crâne avec un peigne en écaille de tortue.

— Très bien, merci. Quel plaisir de te revoir. J’ai entendu dire que tu avais participé à une colonie de vacances pour musiciens ?

— Oui, madame. Comme mono. Je suis rentrée il y a peu.

Et votre fils ne m’a toujours pas contactée. Trois jours entiers. Trois jours depuis mon retour, et s’était-il seulement donné la peine de passer devant chez moi sur son Indian ? Que dalle. Rien. Nada. Zéro.

— J’espère que tu t’y es amusée, a commenté Mme Wilkins.

Soudain, j’ai constaté, horrifiée, qu’elle nous conduisait à la table sept, « la table des amoureux », située dans le coin le plus sombre de la salle à manger. « Non ! ai-je eu envie de hurler.

Pas la table des amoureux, madame Wilkins ! Je ne sors pas avec ce type, je vous le jure. Je… ne… sors… pas… avec… ce…

type ! »

— Et voilà ! a-t-elle annoncé en posant les menus sur la table sept. Asseyez-vous, les enfants. Je vais vous apporter deux grands verres d’eau glacée. À moins que vous préfériez des

Cocas ?

— Un Coca, pourquoi pas ? a dit Mark.

— Je… je… de l’eau suffira, ai-je bégayé, suffoquée.

Nom d’une pipe ! La table des amoureux ! Omondieu ! Dans quelle galère m’étais-je embarquée ?

— Un Coca et un verre d’eau, a résumé Mme Wilkins avant de s’éloigner.
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C’est son nom. Rob Wilkins. Ou l’Enfoiré, pour reprendre l’expression de Ruth. (Excusez son langage.)

Sobriquet que je trouve un tantinet injuste, car il ne m’a jamais menti. Dès l’instant où il a appris mon âge, il n’a pas tourné autour du pot pour m’informer qu’il était inutile d’espérer qu’il se passe quoi que ce soit entre nous. En tout cas, pas avant deux ans minimum.

Ce qui, je vous l’avoue, ne me dérange absolument pas. Un de perdu, dix de retrouvés. Certes, ils n’ont peut-être pas tous les yeux couleur de « brume flottant au-dessus du lac juste avant le lever du soleil », ni des tablettes de chocolat à croquer, ni une Indian absolument mirifique qu’ils ont assemblée dans leur grange à partir de rien, et ce de leurs propres mains. Mais ça reste des mâles. En apparence.
Passons.
Pour résumer, j’avais été absente deux semaines, sans téléphone ni télé ni radio ni aucune source d’information. J’étais en vacances. De vraies vacances. Excepté pour ce qui était de se marrer. Alors, comment étais-je supposée avoir appris que, pendant ce temps-là, une fille de ma classe avait avalé son extrait de naissance, hein ? Personne ne m’en avait rien dit.

Enfin, pas jusqu’à ce que je déboule à ma permanence du matin.
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