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EAN : 9782374481821
398 pages
XO Editions (01/10/2020)
3.21/5   33 notes
Résumé :
Et si l’on prenait le contrôle de votre mémoire ?

13 août 1999. Une lycéenne disparaît…
13 août 2012. Une adolescente est retrouvée sans vie dans un parc d’attractions…
13 août 2017. Un professeur d’informatique, son épouse et leur fils de cinq ans meurent dans un incendie…

Trois drames qui ont tous eu lieu dans la rue Nanming. seraient-ils liés les uns aux autres ?
L’inspecteur Ye Xiao, chargé de l’enquête sur la... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Il y a plus ou moins quatre ans, quasiment à la même période, je me lançais pour la première fois dans un thriller chinois. Il s'agissait du premier roman de Cai Jun, le même auteur du présent livre que je vous présente. Il se nommait « La rivière de l'oubli » et m'avait laissé un sentiment un brin mitigé.

J'avais bloqué à la fois sur la multitude de personnages ainsi que sur les dénominations asiatiques, tous deux ayant parfois fait que je me perdais dans le récit. Quatre ans plus tard, je me suis lancée sur son second polar traduit en français, toujours par Claude Payer, afin de ne pas rester sur une fausse note et surtout, car, en matière de littérature, je suis très rarement rancunière.

Encore une fois, Cai Jun, son auteur, opte pour un thriller, doté d'une touche de fantastique. Même si je reste assez novice en matière de fantastique, mes lectures n'étant pas très souvent issues de ce genre littéraire spécifique, j'ai décidé de l'aborder avec l'esprit complètement ouvert et de me laisser porter. Eh bien, j'ai bien fait d'agir de la sorte.

En effet, cette seconde lecture s'est vraiment bien mieux passée. Depuis la première, il est vrai que j'ai lu plusieurs livres d'origine asiatique, faisant que j'ai eu bien moins de difficultés avec les noms et prénoms asiatiques. En plus, j'ai aussi regardé des séries, notamment sud-coréennes, ce qui fait que j'ai habitué mon cerveau à ces consonances. Enfin, peut-être que ceci explique cela…

Les défauts que j'avais relevé dans le précédent livre étaient peut-être aussi dus au fait qu'il s'agissait d'une première oeuvre et que donc, l'auteur avait encore besoin de se faire la main et de développer ses talents d'écriture. Quoi qu'il en soit, « Comme hier » m'a paru bien plus fluide et facile à lire (surtout grâce à l'excellent travail de traduction déjà opéré pour « Les rivières de l'oubli » par Claude Payen).

Bien entendu, la touche « fantastique » reste présente mais elle ne m'a pas le moins du monde dérangé. Les amateurs du genre en seront heureux, quant aux autres, je pense que s'ils veulent tenter ce type littéraire, ce livre est très bien pour une première approche, sans qu'il ne prenne tout l'ascendant sur l'histoire.

S'il fallait juste relever un élément que je ne peux pas m'empêcher de constater est le fait que le récit peut sembler un brin « brouillon », sans que cela ne doive être pris péjorativement. Pour avoir lu plusieurs livres d'origine asiatique depuis lors, j'ai remarqué que la façon dont les auteurs narraient leurs histoires pouvait sembler « décousue » pour nous francophones. Je ne sais pas plus vous l'expliquer dans les détails mais c'est un sentiment général qui découle de mes lectures originaires d'Asie. Une fois que l'on en fait abstraction, on peut savourer sa lecture comme pour tout autre livre.

Me voilà donc convaincue par la plume de Cai Jun, dont je ne manquerai pas de suivre son parcours dans le thriller fantastique.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Il y aura beaucoup de dièses et de bémols à ce roman, avec un avantage pour ceux-là au final (l'intrigue et le scénario l'emportant, l'imagination et la culture de l'auteur aussi). du côté de ceux-ci, ils sont plutôt sur la forme : il faut s'habituer au style de l'écriture d'abord, à la mise en place (longue, répétitive) de l'histoire, et, avec ces allers-retours dans le passé et les nombreux personnages (et leurs familles), il ne faut pas y perdre son... mandarin. Bref ! Il faut s'accrocher. Pour la seconde moitié du livre, en revanche, c'est de découvertes en révélations qu'on accélère immanquablement la lecture, devenant dévorante. L'auteur a même une imagination illimitée pour ce thriller fantastique et futuriste : on y parle de légendes chinoises et occidentales ; on y retrouve Jeanne d'Arc, on relit Les Misérables de V. Hugo, on croise Léviathan - et tout cela avec une vraie inventivité. Ah oui : le synopsis. Ça commence directement par la tuerie d'une famille, donc enquête. Que vient faire la science neuronale et la tératologie ici ? Pourquoi ces animaux qui meurent ? Pourquoi ces fantômes ? Qui est la démone ? Heureusement, les enquêteurs ont sous la main une invention, "Comme hier", un jeu-logiciel qui permet de voyager dans les mémoires. C'est grâce à celle notamment de la jeune femme aux cheveux rouges et ses incursions dans le jeu, que tout va excellemment s'imbriquer et clôturer cette enquête pour le moins originale.
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Un tel thriller se déroulant en Chine écrit par un écrivain étranger aurait été assurément bien différent. C'est la saveur particulière de ce roman, trempé dans la plume de Cai Jun, et qui nous plonge dans cette étonnante Chine contemporaine et urbaine.

Comme hier est un thriller connecté. Au monde actuel, à ce pays en plein bouleversement, aux nouvelles technologies.

Imaginez un logiciel qui permet de vous plonger dans vos souvenirs. Et dans ceux des autres. Profondément, comme si vous reviviez réellement la scène. Mais aussi d'une autre manière, plus onirique.

Ce sujet est à la fois le but et le moyen du livre. Et surtout un bon vecteur pour développer, de manière originale, des thématiques de base du thriller, disparitions, meurtres.

Une enquête qui se déroule autant sur le terrain qu'à travers les souvenirs (re)vécus. L'inspecteur de service se retrouve rapidement à enquêter avec une jeune femme à peine majeure. Un sacré personnage, décalé, hors du système, et co-responsable du développement de l'application nommée « Comme hier ».

Ce roman s'est vendu à 850 000 exemplaires en Chine, preuve de l'immense engouement qu'il a suscité. Il faut dire que cette intrigue se révèle aussi surprenante que rythmée. Avec son (gros) lot de rebondissements jusqu'à un final en cascade, multipliant (presque trop) les révélations.

Cette narration est régulièrement entrecoupée de plongées dans des souvenirs, où l'écrivain fait montre d'une folle imagination, entre scènes réelles et fantasmagoriques.

Mais c'est bien d'un thriller dont il s'agit, ce qui ressemble à du fantastique tient davantage de la rêverie et des croyances.

Même si cette intrigue se révèle originale et ludique, ce qui m'a vraiment intéressé est davantage l'aspect « anthropologique ». Découvrir cette Chine d'aujourd'hui à travers les mots d'un auteur qui y vit.

Cai Jun va à l'essentiel, style direct, sans fioritures ni grandes descriptions, sans rien révolutionner. Mais à travers l'action et les manières de se comporter, c'est un vrai voyage qui est proposé.

On sent tout du long que les comportements, les choix et les dialogues des personnages sont ancrés dans la réalité du pays. Ils peuvent nous sembler parfois surprenants et étranges, c'est pour moi un vrai intérêt, une vraie curiosité.

Quant aux nouvelles technologies, l'écrivain a fait le choix de les décrire à minima, avec très peu de termes techniques. Il aurait plu aller plus loin.

La Chine se révèle un pays où les croyances restent ancrées, mais où la technologie s'incruste irrémédiablement. Où les traditions perdurent, dans une culture qui se révèle pourtant plus poreuse à la culture occidentale qu'on ne pourrait l'imaginer. Pour preuve, on parle beaucoup plus de Stephen King que de Victor Hugo dans ce roman.

Comme hier est un thriller qui sort du lot par son enracinement, tout en étant ouvert au monde occidental et à ses influences. Cai Jun maîtrise sur le bout des doigts les codes du genre et les développe à sa sauce.

Bon voyage dans l'Empire du Milieu version moderne, et dans vos souvenirs.
Lien : https://gruznamur.com/2022/0..
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Très intriguée par le résumé, j'ai attaqué ce thriller plutôt confiante, mais j'ai très vite compris qu'il n'était pas pour moi. J'ai eu d'emblée beaucoup de mal à adhérer à la plume de l'auteur, froide, parfois crue, et n'ai jamais développé la moindre affection ou même empathie pour les personnages. Il faut dire que l'auteur ne verse pas dans le sentimentalisme avec ses personnages qui, même à l'article de la mort, ne suscitent aucune émotion. J'ai eu aussi beaucoup de mal avec les répétitions, notamment sur l'état de santé de Sheng Xia, jeune fille de 18 ans atteinte d'une tumeur au cerveau, et les longueurs qui ont rendu la lecture franchement fastidieuse.

Heureusement, tout s'accélère dans la dernière partie, l'action s'intensifiant et les révélations s'enchaînant. J'aurais probablement plus accroché au roman si le rythme avait été un peu plus constant et la plume moins brutale. Mais force est de reconnaître que cette brutalité narrative restitue à merveille le contexte social, économique et culturel de cette Chine dont l'auteur nous donne un bref et cynique aperçu. Je connais très peu la culture chinoise, alors j'ai apprécié d'en découvrir certains aspects, mythes et légendes et la manière dont la réalité s'en imprègne. L'auteur entremêle, en outre, culture chinoise et culture occidentale avec des références cinématographiques, littéraires, notamment classiques…

Un mélange qui fonctionne plutôt bien et qui ancre le roman dans une sorte d'universalité et d'intemporalité, ce qui est d'ailleurs finement joué si l'on considère le dispositif technologique au centre de ce thriller : Comme hier. Grâce à celui-ci, il est possible de revivre ses souvenirs, même ceux que l'on n'a pas conscience de posséder, mais les possibilités ne s'arrêtent pas là... Imaginez un monde où les souvenirs pourraient être partagés, stockés, et dans lequel plus aucune maladie liée à la mémoire ne sévirait ? Mais le rêve s'entremêle parfois de cauchemars comme le policier Ye Xiao, Sheng Xia, élève médiocre mais pourtant jeune fille brillante, et un énigmatique docteur vont le découvrir…

Comme dit précédemment, je n'ai pas réussi à m'attacher à ces personnages qui n'expriment jamais aucune émotion, sauf à considérer les coups et les insultes de Sheng Xia comme telles… Mais j'ai apprécié de suivre l'évolution de leur relation, la vie de chacun d'entre eux étant plus ou moins liée, un peu comme trois meurtres qui, a priori, n'ont rien en commun. Trois meurtres commis à des années d'intervalle, les trois un 13 août, les trois dans la rue Nanming ! Cai Jun fait, petit à petit et en empruntant parfois des détours, le pont entre passé et présent, entre les secrets d'hier et les révélations d'aujourd'hui…

Certaines révélations m'ont écoeurée et surprise, quand d'autres dévoilent une vérité qui, hélas, a de bien tristes accents de vérité. Ainsi, si nous sommes dans une oeuvre de fiction, je ne doute pas que dans la vraie vie, cela aurait pu se passer… Il se dégage donc de ce roman une aura assez sombre qui m'a presque donné le sentiment d'être dans un roman noir où, sous couvert de technologie et d'enquête, l'auteur nous offrait une critique sociétale sans concession.

Le roman est habité de monstres : jeune fille personnifiée en démone par ses pairs en raison de son étrangeté, enfant sans cerveau caché par ses parents aux yeux d'une société qui l'aurait rejeté, voire fait bien pire, homme avec un corps d'humain et une tête de chien… Mais au fur et à mesure que la vérité se dévoile à nous, on réalise avec force que les monstres ne sont pas forcément ceux que l'on pense ! C'est peut-être là le véritable atout de ce roman, aller au-delà des apparences et des croyances, alterner entre réalité terrestre et réalité virtuelle pour dépeindre une fresque humaine et sociale plus dérangeante que n'importe quel monstre informe et difforme que l'on pourrait imaginer.

En résumé, si j'ai apprécié cette plongée sans concession dans une Chine qui mêle froideur économique, technologie et réalité baignée de mythes et légendes, je n'ai pas adhéré à la plume de l'auteur trop impersonnelle et mécanique à mon goût. Cela se ressent d'ailleurs dans la construction de personnages rendus insaisissables par leur absence d'émotions. Les amateurs d'enquête teintée de technologie pourront néanmoins peut-être apprécier ce roman, l'aspect technologique relançant régulièrement une intrigue au rythme en dents de scie, tout en soulevant un certain nombre de questions, d'espoirs et/ou de craintes quant à l'avenir de l'Homme…
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
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Bonjour à tous, aujourd'hui je vais vous raconter mon expérience avec Comme hier.
J'ai rencontré cette jeune fille aux cheveux rouges Sheng Xia qui m'a emporté dans son désir de vengeance suite au crime odieux de son professeur d'informatique Jiao Keming, de sa femme et de son fils de cinq ans handicapé.
Cette histoire nous emporte dans la rue Nanming et au paradis perdu, un ancien parc d'attraction abandonné glauque et lugubre.
Disparition, meurtre et incendie criminel, trois drames qui se sont produits à une époque différente mais qui ont un lien.
A l'aide de l'inspecteur Ye Xiao et d'un médecin le Yuang notre jeune fille aux cheveux rouges n'a plus rien à perdre et elle va tout donner pour découvrir la vérité.
La démone aux cheveux rouges ainsi que Shishen son gros chien noir qu'elle surnomme le dieu de la mort vont vivre des expériences incroyables.
Elle est experte en boxe thaïe, programmeuse informatique et hackeuse ce qui va l'aider dans son combat contre le mal.
Sheng Xia et son professeur Jiao Keming avaient mis au point une invention incroyable qu'ils ont nommé : “Comme hier”, un casque Bluetooth et c'est parti pour des voyages le passé où l'on peut revivre nos souvenirs les plus enfouis dans notre mémoire.
Dans la rue Nanming, il y a longtemps maintenant des choses terribles se sont produites alors en lisant j'ai été subjuguée par la créativité de l'auteur et sa culture occidentale très intéressante.
L'auteur parle de littérature, du cinéma, de musique et des séries qui le passionnent.
J'ai bien senti que Cai Jun était très cultivé d'où la qualité de sa plume.
La mythologie est bien présente dans ce thriller et entre la réalité et un autre monde rempli de monstres et de terreurs nocturnes notre personnage principale Sheng Xia va devoir se battre avec ses poings mais aussi contre son mal qui lui ronge le cerveau.
J'ai vécu des émotions intenses et aussi des moments de tristesse car la rue Nanming est un endroit maudit où la mort touche tous ceux qui s'en approche.
Les cadavres d'animaux pourrissent dans cette rue et l'odeur de mort va mettre nos enquêteurs sur une piste intéressante.
Quelques voyages plus tard avec "Comme hier" et vous découvrirez l'effroyable vérité.
Je suis contente d'avoir craqué pour ce thriller chinois pleins de suspens qui m'a happé du début à la fin dans monde futuriste où la technologie avancée m'a fait voyager dans des univers parallèles impensables.
Quelle imagination a cet auteur pour écrire un roman qui m'a permit de mettre en scène tous ces chapitres comme dans un bon film d'action avec une petite dose de fantastique.
Je vous le conseille vivement car j'ai adoré, un bon coup de coeur 2022.




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Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
Abraham Maslow, dans sa célèbre pyramide, indique les cinq besoin fondamentaux de l'homme : les besoins physiologiques, la sécurité, l'amour et l'appartenance, l'estime et l'accomplissement personnel.
Avant sa mort, Maslow a publié la théorie Z, mettant en avant un sixième besoin, celui de ( Quelque chose de plus grand que nous) . "Comme hier" en a découvert un septième : la mémoire. C'est à dire la possibilité de revivre les évènements heureux de notre existence, ce que la réalité ne peut pas nous rendre.
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J'ai connu un voisin qui était atteint d'un cancer depuis l'âge de trente ans. Il a eu recours å toutes les sortes de chimio possibles pendant trois ans et a avalé tous les remèdes traditionnels disponibles. Au départ, il était fort comme un boeuf. A la fin, il avait perdu tous ses cheveux et n'avait plus forme humaine. Il a vendu son appartement pour payer les soins et sa femme a démissionné pour pouvoir le veiller à l'hôpital. Finalement, il est mort. Je ne crois pas qu' on puisse vivre sans argent. Jai donc décidé de renoncer à la chimio et de m'amuser jusqu' à l'épuise- ment des économies de la famille.
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Ye Xiao mit un casque Bluetooth sur sa tête, alluma l’ordinateur et se connecta à « Comme Hier »…
« La mémoire est une chose mystérieuse, aussi imprévisible que l’humeur d’une jeune fille. Quel que soit l’état de votre mémoire, il suffit d’une faible stimulation pour faire réapparaître tous les événements passés, même ceux que vous avez oubliés, aussi anciens qu’ils puissent être. La capacité de la mémoire est limitée, et certains souvenirs sont jetés à la poubelle. Cependant, ils ne sont pas irrémédiablement détruits. C’est ce qu’on appelle la mémoire profonde. »
Une heure plus tard, Ye Xiao enleva son casque et tomba à genoux en sanglotant.
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Très jolie. Une beauté sauvage. Fluette, mais dotée d’un corps puissant. Elle s’appuyait sur le chambranle d’une porte. Le soleil inondait la pièce. Sa peau luisait sous la lumière, éblouissante. La noirceur de sa pupille et la blancheur de son teint se mettaient mutuellement en valeur. On aurait cru voir la couverture d’un magazine du XXe siècle. En contemplant ce visage, on ressentait d’abord la douceur du printemps, puis la froideur du givre qui fondait aussitôt. Elle ne craignait pas de soutenir le regard de son interlocuteur ; ses yeux fixaient les siens – deux trous noirs perçant l’écran –, le clouaient sur place, le désarmaient et le contraignaient à se rendre.
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Elle était sûre et certaine d’avoir assisté à toute la scène dans « Comme Hier ». Elle ne l’avait pas imaginée. C’était gravé dans son souvenir. Elle était tombée et se traînait sur le sol de la salle des ordinateurs en haletant. Le professeur Jiao lui avait présenté un verre d’eau qu’elle avait renversé. Elle s’était accrochée à son bras en demandant : — Comment as-tu pu faire ça ? — Il a suffi que tu me donnes un coup de main. Dans les verres épais de ses lunettes, elle voyait se mouvoir sa silhouette. Deux mois plus tard, au cours de la nuit de la pluie des Perséides, le professeur Jiao était mort étranglé avant d’être carbonisé dans les flammes.
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