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EAN : 9782354087975
320 pages
Editions Mnémos (06/11/2020)
2.17/5   3 notes
Résumé :
Marseille, 1905. En ce soir de Noël, on inaugure le pont Transbordeur dans la la fête et les feux d’artifice. Bertrand Lacejambe, botaniste aux cheveux capricieux, assisté par son ami Fenby, elficologue amateur, est chargé d’élucider la mystérieuse disparition de la plus banale espèce de fleur de la ville.

Piégés dans un labyrinthe urbain aux occultes secrets, de soirées mondaines en scènes de panique, nos deux héros vont très vite se retrouver au coe... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Je n'ai pas lu Délius, une chanson d'été, le premier roman mettant en scène Bertrand Lacejambe et Fenby. Les enquêtes sont globalement indépendantes, donc ce n'est pas forcément dérangeant, mais il est assez frustrant de ne pas avoir toutes les références que l'on sent être distillées ici et là. Je conseillerais donc clairement de tout de même commencer par le premier opus.

L'enquête proposée par ce roman n'est aucunement linéaire et prévisible. Non seulement elle touche au domaine de l'imaginaire, du fantastique, mais l'autrice se plaît également à jouer avec l'absurde. le résultat est donc particulièrement confus. Si, au départ, j'ai su me laisser porter par cette imagination poétique et onirique, j'ai trouvé de plus en plus difficile de suivre la trame déroulée par l'autrice et je me suis retrouvée dans le flou total au milieu d'histoires de fleurs (disparues, mortes, à forme humaine…) totalement absconses et de scènes complètement burlesques et incompréhensibles.
Pourtant, l'atmosphère sombre, le personnage dépressif de Lacejambe, la folie et la poésie macabre qui semblait suinter de ce livre auraient pu me plaire. Si la plume de l'autrice se révèle onirique, elle nous entraîne davantage dans un cauchemar que dans un rêve. Cependant, de la même manière qu'un songe s'efface peu à peu au réveil, je ne suis pas parvenue à conserver en mémoire le fil de ce récit évanescent.
J'aurais aimé être hypnotisée par ce récit atypique, mais ma lecture s'est décousue (tant par désintérêt progressif que par la faute de sollicitations dans ma vie professionnelle et personnelle) et j'ai alors fini par me lasser de cette histoire sans queue ni tête et par abandonner toute envie de perdre davantage de temps sur un roman qui m'avait déjà totalement perdue. J'ai survolé la seconde moitié, lu la scène finale qui m'a semblé encore plus hallucinante, chimérique et déroutante que ce que j'avais déjà lu.

Même si elle n'a pas été un argument suffisant pour poursuivre ma lecture, la plume de Sabrina Calvo m'a totalement séduite : soignée, imagée, poétique, elle s'est révélée très joliment travaillée et dotée d'un riche vocabulaire.
En outre, avoir pour cadre la ville de Marseille m'a semblé fort sympathique. Bien que n'ayant aucun lien avec cette ville dans laquelle je n'ai jamais mis les pieds, j'ai trouvé agréable de partir pour une cité que je n'ai jamais croisée dans mes lectures (du moins, parmi les genres de l'imaginaire). Cela change de Paris, notamment.

L'absurde est toujours pour moi un genre sensible : je n'y suis pas forcément immédiatement réfractaire, mais je n'y adhère pas souvent. Or, en ce moment, j'ai besoin d'histoires un peu plus cohérentes, m'emportant rapidement dans leur univers et leur intrigue, je n'ai pas la concentration et l'énergie pour lutter et m'accrocher à un livre : ce roman s'est donc avéré totalement inapproprié dans mon état d'esprit actuel, mais il n'était pas inintéressant pour autant. En effet, La nuit des labyrinthes reste une expérience littéraire qui demande d'accepter de se laisser entraîner sur des chemins invraisemblables et obscurs.
Si vous aimez l'absurde, si vous êtes disposé·e pour une aventure improbable, peut-être que la rencontre avec ce titre sera plus agréable pour vous que pour moi.
Quant à moi, je n'exclus pas la possibilité de laisser un jour une chance à Délius, une chanson d'été et, s'il me convainc davantage, de retenter l'aventure avec celui-ci.
Lien : https://oursebibliophile.wor..
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Cela fait 8 ans que Lacejambe et Fenby sont revenus de leurs péripéties en Amériques et qu'ils ont démasqué l'étrange Fleuriste. Ils ont retrouvé leur routine à Marseille et se rendent à une petite fête mondaine. Mais alors que la soirée va bon train, Lacejambe se voit confier une nouvelle mission, idéale pour ses talents de botaniste : trouver une Marina, la fleur la plus commune de Marseille. Mais la petite plante est introuvable … C'est ainsi que notre extravagant duo se lance sur une nouvelle enquête florale et déjantée.


Je tiens tout d'abord à remercier Babelio et les éditions Mnémos pour ce magnifique envoi, car il faut le dire, je trouve la couverture de ce livre vraiment jolie et représentative de son univers végétal et féerique.

J'ai commencé ce second tome juste après le premier. Et bien que Delius, une chanson d'été m'avais un peu déconcerté et laissé perplexe à plus d'une occasion, j'ai été moins déstabilisée par le style atypique de l'autrice. Je suis assez facilement entrée dans l'histoire, intriguée par l'étrange disparition de la Marina. Cependant, on se sent parfois un peu perdu dans les événements qui ne semblent pas toujours très cohérents, laissant le lecteur dans le flou, comme dans une brume sombre où l'on ne distingue pas l'horizon.

Malgré tout, j'ai apprécié retrouver Lacejambe et Fenby avec leur humour décapant et leur personnalité excentrique. J'ai souris de nombreuse fois devant leurs réflexions ou leurs réactions parfois, disons le, surprenantes.

Je vous recommande de découvrir les folles aventures de Lacejambe et Fenby. Mais, comme je l'ai dis dans ma chronique sur le premier tome, c'est un univers et un style assez unique qui ne plaira pas à tout le monde. Il faut garder en tête qu'il ne faut pas trop réfléchir lors de cette lecture et qu'il faut se laisser porter par la magie et les surprises qui se trouvent derrière ses pages.
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Encore une fois, merci à Babelio et aux éditions Mnémos pour l'envoi de ce service presse dont la couverture est, soit en passant, d'une indéniable beauté. J'imagine que sur ce point, il n'y aura aucune contestation.
Avant de vous livrer mon ressenti personnel, je tiens à préciser qu'en participant à la masse critique, je ne savais pas qu'il y avait un premier tome, à savoir, "Délius, une chanson d'été". Si les enquêtes sont indépendantes, j'ai quand même eu un peu de mal à replacer les choses dans leur contexte, et les rappels concernant le premier volet ne sont pas rares.
A la fin de ma lecture, je m'avoue incapable de noter ce récit qui m'apparaissait un peu plus comme un songe à chaque nouvelle page tournée.
Le côté burlesque omniprésent m'a totalement déroutée, de même que je ne saisissais pas vraiment les réactions des personnages ou encore leurs intentions. le lecteur se perd dans un dédale d'hypothèses en essayant de comprendre les phénomènes qui animent la ville de Marseille. En pure perte. Ligne après ligne, nous buvons à la coupe de l'absurde et de l'obscur tandis que nous sombrons un peu plus dans le chaos.
Nietzsche disait :"Plus nous nous élevons et plus nous paraissons petits à ceux qui ne savent pas voler". Et cette l'histoire s'avère tellement haut perché qu'elle m'a laissée sur le carreau. J'ai saturé face à un trop plein d'informations où se mêlaient politique, philosophie, ésotérisme et codes propres aux franc-maçons... Là où le bât blesse, c'est de se rendre compte de ne pas avoir suffisamment de culture pour apprécier et juger les subtilités de cette oeuvre très particulière, et qui à bien des égards, ne sera pas à la portée de tous.
Si j'ai éprouvé des difficultés à apprécier ce roman atypique, je ne doute pas que d'autres se laisseront séduire par ses mystères, les émotions qu'il dégage ainsi que l'empathie éprouvée à l'égard du botaniste Lacejambe et de son acolyte Fenby. Pour terminer, j'insisterai sur la plume unique de l'auteure qui ne laisse pas indifférent. Ça passe ou ça casse comme on dit, mais pour le savoir, il faut se lancer ;)
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Et pourtant, jadis, il n’avait pas été fainéant. Quelque chose sur le chemin avait ouvert en lui un gouffre de supplice, un profond sentiment d’inutilité, physique et mentale. Une lassitude d’exister, une idée si précise de e qu’il fallait faire, inhibant toute originalité, toute volonté de créer hors d’un cadre. Il voulait tellement faire coller ce qu’il créait à ce qu’il pensait devoir créer qu’il finissait toujours par se perdre.
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Vidéo de Sabrina Calvo
Léanne, libraire du rayon Science-Fiction, présente Melmoth Furieux de Sabrina Calvo paru aux éditions La Volte.
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