En lisant ce livre je découvre une autre facette de cet auteur , ici pas de commissaire Montalbano , pas de savoureux dialogues en dialecte sicilien mais un livre qui commence et qui finit par des situations vécues par des enfants que l'on retrouve une trentaine d'années plus tard .
C'est bien écrit mais j'ai ressenti une impression de malaise , car trop c'est trop .
Dommage , le roman avait bien commencé , les situations sont toutes plausibles mais c'est l' accumulation des faits , dans le groupe d'amis qui semble peu crédible .
Avis assez mitigé , ce n'est pas le roman le plus réussi de l'auteur .
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Ne cherchez surtout pas le Commissaire Montalbano dans ce livre ! Voici un opus de Camilleri complètement différent, c'est un livre d'une grande noirceur. J'ai été déboussolée par le début qui apparemment ne correspondait pas à ce qu'on pouvait attendre du titre et du résumé du livre. Un peu désorientée aussi par le nombre de personnages (des enfants dont on ne révèle pas le prénom), d'évènements apparemment sans lien qui se croisent. Puis, soudainement, l'histoire prend forme, les protagonistes adultes sont nommés, des secrets longtemps enfouis sont suggérés. L'ambiance est lourde, presque glauque. Ces "amis" qui se réunissent tous les samedis soirs ont bien des choses à se cacher et leurs relations sont loin d'être sincères. La tension monte au fil du récit, jusqu'au drame qui touche l'un d'eux.
Puis, l'auteur revient sur les récits des enfants et les complète et c'est à la toute fin que nous comprenons le point commun entre les différents "amis".
Le livre est très court mais l'histoire est dense et intense, l'écriture est fluide, concise, par moment on a l'impression de lire une pièce de théâtre. Encore une fois Camilleri m'a étonnée et séduite.
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« Quand un thermomètre se casse, le mercure apparemment compact à l'intérieur, se répand en innombrables billes qui roulent dans toutes les directions. De la même façon, le commissaire parti, chacun s'éloigne des autres. Personne n'a commenté l'accident et encore moins accordé une pensée pour Gianni. Tel un météore, il a traversé leur groupe avant d'aller se désintégrer. »
Anna ne s’étonne pas, ne proteste pas, ne participe pas non plus, elle le laisse prendre ses aises comme toujours, avec une passivité chronique qui, au lieu de le décourager, l’excite encore plus, le pousse à l’humilier, à la dégrader. Mais elle ne réagit jamais, elle s’exécute.
Elle est inerte entre ses bras, une vraie poupée gonflable à qui il peut imposer toutes les positions possibles et imaginables.
Ensuite, Matteo peine à s’endormir.
Depuis des années, sa profession le met en présence de gens qui mentent pour se défendre. Certains sont très forts, déployant leurs mensonges avec autant de naturel qu’on noue une cravate, d’autres au contraire ne sont pas crédibles un instant. Andréa appartient à la seconde catégorie.
Mauro retourne vers sa voiture à grandes enjambées, il croule sous le travail dans la société d’investissements dont il est directeur, mais cette gamine, fille d’un de ses amis, a le chic pour lui faire perdre la tête, tout quarantenaire qu’il est. C’est la première fois qu’une femme le subjugue ainsi. Pourtant, ce ne sont pas les conquêtes qui lui ont manqué !
Le déclencheur a été un rêve un peu ridicule, qui l’a ébranlée en profondeur. Un Andréa déguisé en super-héros s’introduisait en cachette dans son lit la nuit et la possédait à plusieurs reprises, pendant que Matteo dormait près d’elle sans rien remarque
Certains personnages ont la vie dure, traversant les années comme si auteurs et lecteurs ne pouvaient pas les quitter. Harry bosch, le fameux détective de L.A., est de ceux-là, créé en 1992 par Michael Connelly. Deux ans plus tard, Andrea Camilleri donnait naissance à son fameux commissaire sicilien Montalbano. Que deviennent-ils ? Leurs nouvelles aventures, qui viennent de paraître, valent-elles encore le coup ? Quant à Don Winslow, l'auteur de la fameuse trilogie La griffe du chien, il publie un recueil de six novellas dont deux remettent en scène les héros de ses plus anciens romans. Alors ? On a lu, on vous dit tout.
Incendie nocturne de Michael Connelly, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Robert Pépin, éd. Calmann-Lévy.
Le manège des erreurs d'Andrea Camilleri, traduit de l'italien (Sicile) par Serge Quadruppani, éd. Fleuve noir.
Le prix de la vengeance de Don Winslow, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Isabelle Maillet, éd. Harper Collins.
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