Nous trois et les Fâcheux,
Guilhem CANDIE, auto-édition.
📖 168 pages
💰 3,99€ en numérique et 8,28€ en broché
Dans cette histoire, nous suivons 3 personnages venant d'une même famille : "
Claire et ses parents Kévin et Célia".
Lors de ses dix-huit ans, elle reçoit d'un notaire un mystérieux colis. En effet, ses parents ont écrit durant quelque temps des journaux intimes racontant les événements de son enfance il y a maintenant déjà dix ans.
Elle est intriguée de ce fait et va découvrir durant sa lecture un drame familial qui se dissimule entre les lignes. Tous les membres de cette famille s'aiment, mais réussir à instaurer une confiance, un dialogue.. n'est pas toujours chose facile.
C'est le quotidien de beaucoup de personne, c'est poignant de vérité et de sentiments de toutes origines. Ce n'est pas surjoué, et ça, c'est plutôt un bon côté.
Les personnages sont attachants et certains faits sont tellement vrai, voici quelques citations :
"Pourquoi les hommes s'engagent-ils ainsi, depuis des lustres, pour la valorisation extrême de l'effort, ce dernier seul pouvant fournir des richesses pour vivre, et encore fort mal réparties ? N'y a-t-il vraiment pas d'autre alternative ? Personne ne voit-il donc que nous courons à la perte de notre bonheur d'être sur terre ?"
"Moi qui ne rêve que d'échapper, chaque jour, à l'étreinte de la routine, qui n'aspire qu'à la sérénité, je ne puis évidemment concevoir de me lever un matin de plus pour rejoindre mon poste. Besoin d'argent ? Oui, je ne le nie pas, mais pas à ce prix ! Pas au risque de plonger dans une dépression parce que je ne verrai plus ma famille ! Pas au risque que la Célia-caissière étouffe la Célia mère ou la Célia-épouse ! Quoi ? L'obsession du travail et du gain serait-elle devenue si forte que ces arguments humains ne vaudraient plus rien ?"
"Vraiment, les adultes ont le chic pour embrouiller la réalité, la rendre inaccessible aux enfants ! Je n'aime pas leur monde. Et quand j'essaie de me confier, je ne parle pas leur langage. Je ne parviens pas à exprimer ce que je ressens avec leurs mots. Ou plutôt, ce sont eux qui ne me comprennent pas. À quoi ça servirait de discuter encore ?"
À lire...