Avec les séries, il y a toujours un risque d'être déçu par le tome final. Et le risque est d'autant plus grand quand on a été enthousiasmé par les volumes précédents. C'est donc avec une impatience mêlée d'inquiétude que je me suis attaquée à cet ultime volet de « Metropolis ». Les 3 tomes précédents oscillaient du très bon à l'excellent, je craignais donc que ce dernier volume ne soit en dessous. Il n'en est rien, ce dernier tome conclut la série en beauté.
Le scénariste se montre très ambitieux dans son propos. Il ne se contente pas de poursuivre son intrigue efficacement mais lui donne une nouvelle ampleur, de l'épaisseur et une profondeur qui force l'admiration. Les multiples apparitions de personnages réels ne sont en aucun cas un gadget. Tout participe à la cohérence et la richesse d'un récit ambitieux et exigeant qui fait appel à l'intelligence du lecteur autant qu'à ses sens.
Un grand merci à Jamik dont les avis m'ont fait découvrir cette série qui mériterait une plus grande renommée. J'invite les babélionautes à tenter l'aventure et à découvrir cette formidable série.
Commenter  J’apprécie         246
Dernier volet de cette série, et la fin est à la hauteur de l'ensemble. Cette série est un monde qui joue sur sur un parallèle entre le monde de la fiction et celui de la réalité. C'est peut-être l'uchronie que j'ai lue la plus réussie, celà est dû en grande partie au rapport entre les personnages de fictions et ceux du monde réel. C'est une BD très documentée, très cultivée, ou rien n'est laissé au hasard, jusque dans chaque trait, chaque point d'encre, chaque choix coloré : l'architecture, les références artistiques, historiques et politiques, chaque lieu présenté, chaque personnage, les mises en abîme, tout a sa raison d'être. On fini par découvrir le pourquoi des références à Klimt. Il y a d'ailleurs des notes à la fin du livre présentant les personnages de notre réalité, je ne les connaissait pas tous... et l'épilogue est assez surprenant, du genre des surprises qui nous mènent encore plus loin, qui ouvre de nouveaux horizons (est-ce une référence à Matrix ?), Je vous laisse la découvrir.
Une très grande réussite...
Commenter  J’apprécie         110
Un T4 qui nous réserve un final à la hauteur de la qualité et de l'intensité des albums précédents.
Les amateurs d'uchronie feront assurément de ces derniers des incontournables du genre.
Le dessin reste d'une grande qualité et la mise en couleur renforce l'atmophère inquiétante qui monte à chaque page.
Mais tout a été dit dans les critiques précédentes. Ne voulant paraphraser personne, j'invite donc le lecteur à lire le texte de Jamik.
Commenter  J’apprécie         71
Je me lance dans cette série grâce (ou à cause) SPOILER : A CAUSE ! de Dram00n, je n'en avait jamais entendu parlé et y vais donc à l'aveugle.
Si le premier tome est sympathique, il ne casse pas trois pates à un canard mais instaure un climat et un mystère qui laisse présager de bonnes choses pour la suite.
A la lecture du deuxième tome, mon avis sur la série commence à en prendre un coup, tant ce tome est vide et n'avance pas l'histoire d'un iota.
Le troisième tome m'a quelques peu remis en selle avec des éléments d'enquête assez intéressants, mais toujours sans être brillant.
Enfin, nous voila au quatrième et dernier tome, les débuts sont bons, le meilleur depuis le début de la série. Mais... parce que oui il y a un mais, et un gros ! La fin part sur quelque chose de vraiment très spécial et je n'ai pas du tout accroché.
Ce tome 4 m'aura donc offert mes meilleurs moments sur la série, mais aussi mes pires...
Je conclurais par dire que cette série avait des choses à offrir mais ne tient pas ses promesses.
Commenter  J’apprécie         20
Curieuse manière de conclure une série qui jusqua là frôlait le sans-faute malgré la complexité de son propos et la psychologie tourmentée de ses protagonistes.
Lire la critique sur le site : BDGest
En 1911, Hitler disparaît de la circulation. Son dossier autrichien est expurgé jusqu’en 1917, date à laquelle il fait son retour à Vienne et se déclare en faillite. Je suis prêt à parier qu’il était en prison mais il faudrait vérifier. Entre-temps, Hanish a répondu à l’appel d’offres pour la fondation de Metropolis. Il a eu de la chance : les meilleurs architectes français et allemands n’ont pas cru au projet, si bien qu’il est sans concurrents.
- Rappelle-toi, Gabriel : si l'homme est un automate, il est aussi une œuvre d'art. Ne laisse personne calomnier l'homme.
- Je m'en souviendrai.
- Il n'y a pas de Dieu. Nous ne sommes que des machines et aucun de nous ne sera puni pour ses péchés.
Vengeance personnelle par fanatiques interposés. Rassurez-vous, docteur. Le but de cette note n’est pas de démontrer que j’avais raison l’année dernière mais d’attirer votre attention sur l’esprit qui a conçu cette vengeance.
Ptit Cab Saint-Elme ( Tome 5 - Les Thermopyles )