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EAN : 9782843620799
277 pages
Terre de brume (12/04/2000)
4.83/5   6 notes
Résumé :
« En ce jour d’automne 2001, il ne pleut pas sur la Ville d’Ys. Antoine de Nervèze, Professeur de littérature grecque à l’Institut de Recherche sur les Langues et les Civilisations Disparues (IRLCD), interprète la mort de Socrate sur la scène du Grand Amphi. Totalement pénétré de l’esprit du philosophe, il prononce ses dernières paroles avant de mourir comme lui, empoisonné.

Et ce n’est que le début : d’autres morts suivront, toutes aussi mystérieuses... >Voir plus
Que lire après Les quatre saisons d'Ys : Ys en automneVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Vous aimez les légendes? Vous aimez les livres policiers? Alors précipitez vous sur ce premier tome d'une série de 4 livres intitulée les "4 saisons (Nan! pas de Vivaldi.... )d'Ys"

Dès les premières pages vous êtes plongés avec maestria dans l'atmosphère étrange du monde de Dahut et de Gradlon et vous n'en sortez pas réellement puisque l'histoire policière qui se passe en 2001 en est intimement imprégnée...La ville de Ker-Ys décrite comme si vous y étiez,vous partez à Quimper ...enfin une visite (presque) guidée de la Bretagne....sous un climat pas très attrayant.(normal!!! lol)..Les deux climats ,légendaire et actuel, toujours en lien...
C'est l'histoire d'un professeur de langues anciennes(grec surtout) qui est retrouvé mort à la manière de Socrate lors d'une représentation de la mort du philosophe .Entre en scène un policier au langage et au look assez particuliers qui sera aidé par 2 jeunes chercheurs....Et il aura bien besoin de toutes leurs lumières car les morts ne s'arrêteront pas là....
C'est truculent ,extrêmement riche en vocabulaire,au style soigné.Par moment interviennent des notions du métier de l'auteur (eh oui.En plus d'etre écrivain .il est chercheur....ou plutôt d'abord chercheur avant d'être écrivain) et là....Bon ...Si certains d'entre vous ,plus scientifiques que moi ,se lancent dans cette lecture ils en seront peut etre contents...Les autres,faites comme moi...Sautez les passages....lol!!!
Du coup ,et peut etre est ce là le signe de la qualité d'un ouvrage, j'ai fait quelques recherches sur la légende et je suis arrivée sur un site qui montre une reconstruction de la ville d'après tout ce qu'on a pu retrouver comme écrits légendaires...Passionnant!
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Ville d'Ys, automne 2001. Premier volet d'une tétralogie intitulée Les Quatre Saisons d'Ys, ce premier volume établi un parallèle entre le sort de la légendaire Ys du VIème siècle, engloutie par les eaux, et la ville d'aujourd'hui, aussi mythique que la première. Une enquête policière mêlée de légende bretonne. Intéressant.
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Puis il releva son long torse maigre en baillant et jeta un regard circulaire dans sa petite chambre engorgée où les polars s’élançaient en colonnes branlantes vers l’infâme plafond flavescent, où des ouvrages historiques et philosophiques jonchaient le dallage caramel, où béaient des placards sans porte dans lesquels l’intégrale de Buck Danny accompagnait les 543 premiers numéros du Journal de Mickey… Une telle quantité de bouquins, classeurs et papiers divers couvraient les murs que l’on ne distinguait plus le motif de la tapisserie, ce qui valait d’ailleurs mieux. Divers objets innommables s’empilaient sur la grande table en Formica qui faisait généralement office de bureau, mais savait aussi se transformer parfois en lit d’amour… pressé. Au total, ce n’était pas un franc désordre, mais plutôt une manière de rangement personnalisé.
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Satisfait de son coup d’œil, il se leva d’un bond, se coula dans son jean bimensuel et couvrit sa maigre poitrine de tousseux du sweat hebdomadaire, décoré d’un Obélix débonnaire. Il traversa au pas de course un salon qu’ancrait une gigantesque cheminée antédiluvienne, un salon aussi engorgé de bouquins que l’était la chambre et où trônait, au centre d’une étagère réservée, un Rabelais illustré du XVIIIè siècle qu’il avait payé un prix fou lors d’une vente spécialisée à Quimper. Il se prépara dans le coin cuisine un bol de café qu’une fois chaud il conduisit dans la salle à manger attenante pour y tremper ses deux tartines-beurre-demi-sel-plus-confiture-de-mûre-faite-par-maman. On a ses habitudes. Un petit coup d’eau fraîche sur le duvet facial mode Gainsbourg et le voilà parti.
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ll saisit tout à coup son collègue par les bras et, le secouant comme un prunier, il se mit à crier :
– Et là aussi, dans le sol, le sous-sol, sur ces pavés, dessous, partout, de l’eau partout. Pourtant (il lui prit une poignée de cheveux), pourtant, te débarrassera-t-elle du sang qui te poisse la tête depuis hier, Breton ?
Bruno tint de ses deux mains les pans de son blouson écartés et offrit son corps et son visage tourmenté à la pluie.
Puis il s’apaisa tout aussi soudainement qu’il s’était excité. S’approchant de Jacky, il lui murmura à l’oreille :
– Tu sais, il y a quelque chose de vraiment sale ici, quelque part, dans la tête de quelqu’un. Et pour nettoyer ça, même les eaux mêlées du ciel et de la mer ne suffiraient pas.
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Ils descendirent en même temps. L’un fit claquer la portière, l’autre la referma délicatement. De taille moyenne tous les deux, ils étaient pourtant parfaitement dissemblables. Jacky était habillé, rasé, peigné avec soin : pompes cirées perméables, costard-cravate et raie à gauche sous un ciré ruisselant. Bruno, lui, était efflanqué comme un loup à la sortie de l’hiver et godillé comme l’as de pique. Depuis des grolles dégueulasses de docker, s’élançait un jean délavé et déchiré vers une pelure en cuir noir écaillé, au pinacle duquel brillait l’extrémité d’une gitane maïs, ceinte d’une courte barbe sombre. Et des yeux ardoisés, sous une tignasse en broussaille, brûlaient.
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Au centre de l’enclos, il y avait une grande chapelle peu élégante, datant de la fin du siècle dernier ou du début de celui-ci, et dont l’allure massive s’adaptait mal à la délicate joliesse de l’endroit : c’était comme si le géant du petit Poucet avait chaussé les pantoufles (vertes) de Cendrillon.
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Videos de Martial Caroff (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Martial Caroff
Martial Caroff, universitaire spécialiste du volcanisme ancien, a reçu le prix du Quai des Orfèvres 2024 mercredi 8 novembre 2023 pour son roman « Ne me remerciez pas ! ». Martial Caroff écrit régulièrement des articles et livres documentaires de géologie. Ses « périodes favorites » sont « la Préhistoire et l'Antiquité »
Ne me remerciez pas ! raconte l'histoire d'un spécialiste de la géologie paléolithique qui s'effondre et décède en plein cours. L'enquête est menée par la police judiciaire parisienne, où a été proclamé le prix mercredi soir.
Venez le rencontrer le samedi 18 novembre après-midi et dimanche 19 novembre 2023 de 10h à 18h au salon du Polar Noir sur Ormesson !
À retrouver sur lagriffenoire.com https://lagriffenoire.com/prix-du-quai-des-orfevres-2024.html
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