Comment j'ai failli ne pas me marier à Noël

Avant de commencer cette critique, il faut souligner que, comme l'a fait remarquer BenedicteEcila dans un commentaire, ce roman n'est pas classé chez la bonne auteure. C'est Lucie Castel II (oui je sais, ça fait empereur ou pharaon, genre Ramsès II) qui l'a écrit, et non celle qui a écrit des BD sur un voyage en Egypte (tiens, on en revient à nos pharaons ^^). Bref, quelqu'un sait-il comment corriger cette erreur? Ou alors, est-ce qu'un modérateur du site pourrait le faire?
A présent, revenons à notre critique.
J'ai découvert Lucie Castel (pas celle des BD, hein?) il y a un an, presque jour pour jour, avec Pas si simple, qui n'avait pas été un coup de coeur, mais qui avait suffi à me convaincre de découvrir ses autres romans, ce que je n'ai absolument pas regretté.
En lisant le résumé de Comment j'ai failli ne pas me marier à Noël, je n'ai pu m'empêcher de penser au film La pire semaine de ma vie, que j'ai vu il y a quelques années, et dont le pitch est assez semblable (les catastrophes s'enchaînent à une semaine d'un mariage). J'avais craint que ce roman ressemble trop au film, mais heureusement, les événements sont différents.
En lisant ce livre, je me suis rendu compte que j'avais oublié pas mal d'événements du tome précédent (pas si simple de bien se souvenir d'un roman après un an de lectures diverses et variées). Cependant, j'ai été contente de retrouver les personnages, notamment Mélie, la soeur de Scarlett, et Lizzie, la grand-mère excentrique de William. J'ai apprécié en apprendre plus sur les deux familles, notamment découvrir une autre facette de Lena. La mère de Scarlett est plus présente elle aussi.
Certains sujets difficiles ont également été traités, notamment le deuil et l'homophobie. Peut-être un peu mieux exploités que dans Pas si simple, si j'en crois ma mémoire défaillante, mais ils auraient pu encore être mieux approfondis.
L'humour est présent également. Malheureusement, l'enchaînement des catastrophes rocambolesques ne m'a pas convaincue. C'est un peu trop, du coup l'invraisemblance est un peu poussée à l'extrême. Aussi, les échanges verbaux entre les personnages peuvent prêter à sourire, mais les références historiques notamment à la monarchie m'ont un peu lassée. Une ou deux, ça va, mais au-delà, c'est trop.
Et puis, il m'a manqué quelque chose. Peut-être parce qu'on connaît déjà les personnages, que pour moi Pas si simple se suffit à lui-même, qu'il n'y a plus de romance qui se construit petit à petit et que du coup, il n'y a plus vraiment de surprise.
En conclusion, une lecture sympathique mais en-deçà de son prédécesseur. Et personnellement, j'ai nettement préféré Qu'est-ce qui fait pleurer les crocodiles? (plus profond et avec des joutes verbales nettement plus drôles), et La guerre des papilles (parce qu'entre le chocolat, la pâtisserie et moi, c'est le grand Amouuur).
Comment j'ai failli ne pas me marier à Noël est donc une lecture sans prise de tête, à lire en fin d'année en dégustant un chocolat chaud (sans risque de s'ébouillanter à mon avis, car je n'ai pas éclaté de rire malgré les situations plutôt drôles).

C'est avec un plaisir inhabituel que je me suis plongée dans Comment j'ai failli ne pas me marier à Noël de Lucie Castel, alors qu'Halloween et la Toussaint n'étaient pas encore passées. Une lecture peu commune, car les comédies romantiques centrées sur cette fête respirent un peu trop les stéréotypes et les coutumes, à mon goût. Bien entendu, ce roman n'échappe pas à cette règle, surtout que ceux du mariage y sont joints. Pourtant, il a réussi à m'attirer dans ses guirlandes lumineuses dès la lecture de son résumé incroyable.

Quoi de plus magique que de se marier le jour du réveillon de Noël ? Scarlett allait enfin avoir le mariage parfait dont elle avait toujours rêvé. Malheureusement, c'était sans compter la loi de Murphy. La mort de son wedding planner, étouffé par le strass d'un string de strip-teaseuse, est le premier domino qui enclenche l'enchainement des calamités. Notre héroïne doit sauver le plus beau jour de sa vie en une semaine, top chrono, tout en gérant sa famille et celle de son futur époux, car ce dernier est aux abonnés absents.

Ce roman est une véritable séance de sport pour les zygomatiques. Les situations que vit Scarlett, sont rocambolesques. le prologue annonce directement la couleur par la mise en scène originale de la demande en mariage de William, qui n'aurait peut-être pas sauté le pas, sans l'intervention théâtrale de cette fameuse vache en travers de la route.

L'humour ne se base pas uniquement sur de l'invraisemblance. Il fait partie intégrante de l'amour entre Scarlett et William. Française d'un côté et Anglais, de l'autre, une guerre de piques (et de fourches) entre ses deux nationalités opposées par des siècles de batailles, alimente les conversations dans lesquelles aucun des deux camps ne souhaitent mettre de côté sa fierté.

Les personnages sont diversifiés et construits avec nuance bien que leur noyau repose sur des clichés. Par exemple, nous avons Lena, l'aristocrate britannique coincée, qui ne sait pas comment montrer son amour, Thomas, l'homosexuel frivole, qui aimerait qu'on lui fasse plus confiance, ou encore Rosa, la maman encombrante, qui passe son temps à cuisiner mais qui est toujours là pour soutenir sa fille dans les pires moments. Deux protagonistes sortent du lot. Mélie, la soeur de Scarlett, qui semble sur une autre planète depuis son accident. Elle est si directe et honnête qu'elle en est déstabilisante pour le commun des mortels. C'est grâce à elle que j'ai ressenti de l'émotion lors du mariage. Lizzie, la grand-mère de William, est complètement timbrée avec ses recettes qui mettent du piquant et des couleurs dans les esprits.

L'écriture est acérée, sarcastique et cynique comme je l'aime pour ce type de comédie. Cela n'empêche pas le sérieux de pointer le bout de son nez dans certaines scènes qui abordent des sujets révoltants comme l'homophobie. le sexisme et le patriarcat sont également de la partie. Enfin, certaines répliques amènent de la profondeur à l'histoire. J'ai adoré celle sur la robe de mariée :

"Une robe ne fait qu'habiller l'âme pour qu'elle ne prenne pas froid, elle ne la définit pas."

En bref, Comment j'ai failli ne pas me marier à Noël est une bouffée de rire dans un écrin de célébration de fin d'année. Une comédie romantique comme je les apprécie car, elle présente des sujets profonds et importants en dépit des stéréotypes liés au genre. J'ai passé un excellent moment entre ses pages. Et, en cette période, ça fait un bien fou.

P.S. : Ce livre est la suite de Pas si simple. Toutefois, il n'est pas nécessaire de l'avoir lu pour se plonger dedans.
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Scarlett, française, a décidé d'épouser William, britannique, le jour de Noël en hommage à son papa, disparu trop tôt. Une alliance franco-britannique ne peut pas se passer sans encombre. Son wedding planner choisit de mourir (ou pas) étouffé par le strass du string d'une strip teaseuse une semaine avant que les futurs époux se disent oui. Une bactérie infecte l'eau et empêche tous les prestataires de remplir leurs obligations en les clouant sur les toilettes, gastro oblige. Et comble du comble, son cher et tendre semble s'éloigner d'elle à quelques jours de l'engagement solennel. Et c'est sans compter sur la réunion de 2 familles aux personnalités assez explosives, que tout oppose, en apparence,
Lucie Castel signe ici une comédie romantique haute en couleurs au cours de laquelle j'ai ri d'un bout à l'autre et pourtant je déteste la romance et la guimauve. Elle sait distiller juste ce qu'il faut pour ne pas tomber dans la mièvrerie et le dégoulinant. le style est à la fois humoristique, ironique, émouvant. Les personnages sont justes et attachants y compris la future belle-mère, Léna l'iceberg.
Vous vous demandiez quoi lire à Noël ? N'hésitez plus, placer le roman de Lucie Castel aux pieds du sapin pour tous vos proches.

Pour te donner envie voici les 1ères phrases du prologue :
«Un 24 décembre dans la campagne du Surrey. Juste devant nous, une vache en travers de la route. Morte, ou très bonne actrice. Et l'impression d'un alignement cosmique vraiment merdique.»

Malheureusement pour moi, je crois que la plume de Lucie Castel et moi ne sommes pas fait pour nous entendre. Si je n'ai pas détesté ce roman et ai eu l'agréable surprise de retrouver les personnages de Scarlett, William et Melie, héros de son précédent roman Pas si simple, je suis tout de même loin du coup de coeur. Entre nous, si je n'avais pas lu ce roman dans le cadre d'une lecture commune avec deux amies, je ne pense pas que je l'aurais fait. Mes précédentes déceptions avec les romans de l'autrice m'ont un peu échaudé. Encore une fois, je n'ai pas su me plonger dans son univers ni l'apprécier à sa juste valeur. Même si parfois j'ai été prise par l'histoire, j'ai surtout eu des moments où je comptais le nombre de pages qu'il me restait, et ça ce n'est jamais bon signe.
Bien que ce roman soit une suite de Pas si simple, je pense que si vous ne l'avez pas lu, cela ne gênera en rien la lecture de ce livre ci. Pour ma part, j'avais oublié une grande partie de l'histoire mais comme l'autrice prend soin de faire des rappels quand elle fait référence à la première histoire, on la situe facilement.
L'écriture est drôle et parfois émouvante mais le comique est parfois un peu trop poussé pour être crédible et pour m'avoir pleinement convaincu. Toutefois, j'ai apprécié que l'autrice développe ici des thèmes assez difficiles comme l'homophobie.
Coté personnages, ils m'ont presque tous laissé de glace sauf Mélie, la soeur de Scarlett et Lizzie, la grand-mère de William. Ce sont d'ailleurs ces deux mêmes personnages qui m'avaient charmé dans le précédent roman. Par contre contrairement au premier roman, je me suis aussi surprise à m'attacher à Lena, la mère de William. Elle nous présente une autre facette de sa personnalité, moins rigide et plus sensible. Elle se dévoile tout en pudeur et en douceur et c'est plutôt agréable.
En bref, une lecture sympathique mais sans plus avec des hauts et des bas. Je l'ai peut-être un peu plus appréciée que la précédente mais ça ne se joue pas à grand-chose.

Lien : https://misscroqbook.wixsite..

Une belle découverte que cette auteure.
Bon, je ne fais pas les choses dans l'ordre et j'ai commencé par la suite de " Pas si simple " et je lirai donc le premier après.
Scarlett va se marier avec William et tout devrait bien se passer, tout bien organisé.
Oui, mais voilà, finalement, rien ne va plus, car le wedding planer meurt, quel mauvais goût n'est-ce pas?
La salle réservée ne l'est pas, pas de fleurs, pas de coiffeur, pas de gâteau et là, il risque bien d'y en avoir un, car Thomas recommande un pâtissier un peu spécial et le gâteau de mariage risque bien d'être en forme de pénis!
la famille n' aide pas vraiment, car tout le monde est un peu spécial aussi, surtout Mélie, la soeur de Scarlett.
Une belle écriture, du rocambolesque, de l'humour, tout est là pour passer un bon moment.
Ah j'oubliais, le mariage se passe à Noël, c'est le seul lien avec cette fête, ça, je le regrette un peu; car le roman est centré sur le mariage et non sur Noël; quand vous croyez lire un livre de Noël, c'est un peu dommage.
Mais, sinon, rien à redire et je vais suivre l'auteure.