Je découvre Bonnie et Mortimer avec ce volume, qui est le troisième de leurs aventures. Ces deux amis sont complémentaires : Bonnie est fille unique, plus grande que la moyenne, Mortimer est le troisième garçon de sa famille (une petite soeur suit). Tous les deux (et l'ensemble de leur classe) partent en classe de neige sous la direction de madame Stabilo, leur maîtresse. Soucis pour Mortimer :
- pas de neige à l'arrivée ;
- Bonnie se lit d'amitié avec Trop-Blanc, le chien de traineau qui ne peut pas trainer grand chose sans neige ;
- la maîtresse garde obstinément son bonnet sur la tête.
Mortimer, dans sa combinaison orange, aura fort à faire pour remettre Bonnie sur le bon chemin. Sous couvert de classe de neige, le récit nous rappelle à quel point un enfant peut se sentir seul, à quel point il dépend du bon vouloir de ses parents, ou de leur absence de bon vouloir. L'amitié entre les deux enfants n'en est que plus précieuse.
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En y regardant de près, je vois qu'ils mènent à une pièce appelée "Buanderie". Jamais lu ce mot. Est-ce dangereux ? Je ne vois pas de tête de mort comme sur la porte de la chambre de Maxime mais je dois vérifier. Des fois qu'un ours ou un grand frère enragé attende derrière pour m'étrangler.
Quand on parle du loup, ou plutôt du panda roux, il montre ses lunettes.
Dans notre émission littéraire scolaire Le Secret des livres*, Agnès CATHALA répond à une question d'élève sur son roman de jeunesse "Bonnie et Mortimer, une rentrée d'enfer"
* émission primée au concours Médiatiks 2022 organisé par le CLEMI