Les heures passées avec Les Psy devraient être remboursées par la Sécurité sociale. du moins celles qui sont passées à lire les albums de cette série haute en couleurs. Avec ce dix-huitième tome
Bédu et Cauvin nous offrent un bon moment de détente qui reste dans la moyenne habituelle.
Les dessins restent toujours fidèles à eux-mêmes. Dommage toutefois que nous n'avons pas droit ici aux personnages secondaires ou présents dans l'arrière fonds qui nous sont si chers. L'univers, toujours aussi chaleureux est davantage concentré sur l'environnement immédiat ce qui retire une certaine profondeur aux gags présentés.
Les gags en question sont plaisants mais n'apportent pas grand-chose de neuf, sinon l'apparition, de plus en plus présente, d'une consoeur, aux pratiques, visiblement trop déontologiques. Certaines histoires donnent une impression de déjà vu que les fans regretteront sans doute. Ainsi un esprit frappeur ne sera pas sans rappeler un certain patient colérique. Quelques liens sont par ailleurs tissés via des thèmes que l'on retrouve à plusieurs reprises : des patients particulièrement gratinés, les vacances, l'effet en miroir de la thérapie.
Voilà donc un album classique, qui n'a aucun lien avec les pages de couverture, mais qui feront passer un agréable moment à celles et ceux qui liront ces quelques pages.