Ça commence bien en général

[ Ça commence bien en général ]
de Edwige Ceide Sylvestre .
editions La tête ailleurs
#massecritiquebabelio Babelio.com
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[ Ma conception de l𠆚mour ?. C𠆞st quelqu’un avec qui je pourrais faire un bout de chemin. C𠆞st se comprendre, s𠆚pprécier, se respecter et en même temps vivre une passion. Tout ça à la fois, quoi. C𠆞st presque intenable ce que je raconte. C𠆞st impossible, hein?. Mais bon, je garde l𠆞spoir ]
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[ « Ensemble » , je ne sais même pas ce que cela veut dire ]
[ dans les histoires d𠆚mour, il y en a toujours un qui finit par faire plus de mal à l𠆚utre ]
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Amoureuse d’un américain aux yeux verts . Rencontré à Broadway « 42nd Street ».Une histoire d𠆚mour compliquée . Entre New York et Saint Denis .
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[ Se chercher l’un et l𠆚utre . Se raconter . Vivre . Espérer . Se revoir . Vivre . Angoisser . Douter . Avoir peur de s�ndonner par peur d’être abandonnée ]
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[ C𠆞st fou comme l𠆚mour, on n𠆞n parle bien que lorsque l’on est en échec, quand ça ne va pas ]
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L’ordre établi perturbé . le charme rompu . La prise de risques . La solitude de cet amour à distance, douloureux . Juste et sincère . En souffrances. Une lecture de vertiges, de silences, de doutes .
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[ la contradiction du couple et de l𠆚mour ]
Avec espoir et réalisme .
[ Après une rupture, comment regarder vers l𠆚venir avec un désir de vivre toujours plus fort ?... écouter battre son cœur ]
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Cette histoire d𠆚mour mélancolique ne m𠆚 pas séduite autant que je l𠆚urais aimé , pas assez transportée . Zut !...
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Merci aux éditions La tête ailleurs ainsi qu'à Babelio de m'avoir fait découvrir ce roman dans le cadre de Masse Critique.

D'une histoire d'amour terminée, on ne garde souvent que la rancoeur, on balaie d'un revers l'émoi de la rencontre et l'on pense que la colère nous aidera à oublier.
Dans Ça commence bien en général, la narratrice revient donc sur son histoire avec Stan alors qu'elle était jeune fille au pair à New York.
Si l'idylle n'a duré dans les faits qu'une année, il n'y a pas eu de fin à proprement dite, puisque la relation a continué de manière virtuelle au début. Ce n'est que dix ans plus tard que la narratrice parvient enfin à tourner la page.
Ce roman nous offre l'analyse d'un échec en quelque sorte. le poids des non-dits qui nous empêchent d'avancer, les moyens de communication actuels qui sont censés faciliter les échanges ainsi que le regard des autres concourent au désastre.
Notre société contemporaine est très critique, nous sommes à chaque moment de notre vie conseillé, évalué, jugé si bien qu'il est parfois difficile d'être soi-même.
Pour notre narratrice, le déclic proviendra de soucis de santé qui l'amèneront à faire le point sur sa vie et lui permettront de prendre du recul et surtout l'assurance qui lui manquait.

Cette lecture est une très bonne surprise du fait de l'angle choisi par l'auteur. Il n'y a pas de grands éclats dans cette fiction, l'histoire se termine telle une bougie qui se consume et nous décrit comment une jeune fille essaie de lutter contre ses démons, comme si l'histoire d'amour était un prétexte au questionnement personnel.

Tout d'abord un grand merci à Babelio et l'opération Masse critique pour m'avoir fait découvrir ce roman.
Il est question d'une histoire d'amour. Un premier amour pour être plus précis. La narratrice part un an aux états unis pour être jeune fille au pair. Elle y rencontre Stan et c'est le coup de foudre. Mais au moment de rentrer en France, l'union est soumise à rude épreuve.
Nous partageons les pensées de l'héroïne, ses différentes réflexions au sujet de sa vie, ce qu'elle souhaite faire, comment son coeur vit ses histoires d'amour.
Un roman plein d'introspection personnelle qui amène à la réflexion profonde, dans lequel bon nombre de femmes se reconnaîtront dans les différentes péripéties du couple !
Une très belle découverte pour ma part.

Un roman coup de coeur : très agréable à lire, plein de délicatesse, tour à tour drôle, léger, profond. Il intéressera les femmes en général, vivant dans de grandes métropoles comme New York, Paris ou la banlieue, mais touchera aussi bien plus largement tant il aborde des sujets universels comme : l'amour, la solitude, la maladie, le doute...