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EAN : 9782322136971
368 pages
Books on Demand (26/06/2019)
5/5   6 notes
Résumé :
"Vis, comme si c'était la fin des temps,Comme si tu venais de renaître à la vie,Comme si tu cueillais le tout dernier regardDans la brume infusée d'essences de glycine.N'attends pas,Tes yeux, comme tant d'autres avant toi, se fermeront un jour.Savoure à chaque instant la joie d'être encore en vie :N'oublie jamais la saveur de l'aube.Dans ce recueil de poèmes qui oscille entre combat contre la mort et ode à la vie, j'ai voulu immortaliser quelques pépites d'espoir qu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
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« Ma poésie est à mon image, libre comme l'aube, sauvage et indomptable. Je laisse mes mots respirer et ma plume voler où bon lui semble. Tantôt sans foi ni loi, tantôt structurée, elle a mille rivages, mille robes de pluie, de brume et d'étoiles. Mes vers et mes rimes tourbillonnent en toute insouciance dans des volutes de Voie lactée. Combien de comètes choisissent la voie de leur émancipation, au risque de marcher hors-sentier dans les méandres du cosmos ? »

Je ne connaissais pas Parme Ceriset, cette poétesse de grand talent. Il se trouve qu'elle a vécu plusieurs années sous oxygène, et, il y a 13 ans, a été sauvée par une greffe des poumons. Ce recueil de poésie m'a véritablement impressionné : dense, superbement écrit, intense, « pépites d'espoir » comme le dit l'auteure, espoir de vie. Une sorte d'immense remerciement : pour son donneur « cet homme qui m'a offert son souffle et que je ne pourrai jamais remercier », pour son compagnon, ses proches « son Éden de sérénité ». Une force s'exprimait : souffrance de l'âme, mélancolie se transformant en renouveau de vie. Cela faisait mal parfois. C'était beau.
« J'ai ouvert un à un les barreaux de la cage
Qui enfermaient mon coeur et mon âme embrumée,
J'ai déployé mes ailes aux vastes paysages,
J'ai humé les nuages et l'air de liberté… »

En lisant, imperceptiblement, deux des passions qui m'agitent, la peinture et la poésie s'introduisaient dans mon esprit. J'observais que des mots revenaient très souvent dans les poèmes de Parme Ceriset : amour, lumière, vie, liberté, étoiles, soleil. Les mêmes que Vincent avais-je pensé… Étrangement, je rapprochais deux artistes éloignés par le temps : une magnifique poétesse et un grand peintre qui était devenu, depuis l'écriture de mon roman « Que les blés sont beaux », mon ami : Vincent van Gogh.
« Je te choisis encore,
Toi, étoile parmi les étoiles,
Toi ma passion turquoise et lumineuse
Comme les flots marins parsemés d'astres fous. »

Lorsque je vis pour la première fois les toiles de Vincent van Gogh, cette technique tout en force maitrisée donnait l'impression qu'un fauve s'était jeté sur la toile pour y planter ses griffes. Cet immense peintre était aussi un poète et écrivain de talent, un être généreux, hypersensible : « Les émotions qui me prennent devant la nature vont chez moi jusqu'à l'évanouissement ». Vivant pour son art, cet artiste souvent rejeté voulait tant être aimé : « Nous avons besoin de gaité et de bonheur, d'espérance et d'amour ».
Amour, mélancolie, souffrance, force, poésie. Comment ne pas voir un lien entre le peintre et la poétesse…

« Mais toujours la vue des étoiles me fait rêver », disait Vincent. « Nuit étoilée » est une des toiles les plus connues et les plus fortes de van Gogh. L'artiste l'a peinte de sa chambre de l'hospice à Saint-Rémy-de-Provence, alors qu'il était interné à sa demande et vivait une période difficile de sa vie. « Je veux maintenant absolument peindre un ciel étoilé. Souvent il me semble que la nuit est encore plus richement colorée que le jour, colorée des violets, des bleus et des verts les plus intenses. Lorsque tu y feras attention, tu verras que certaines étoiles sont citronnées, d'autres ont des feux roses, verts, bleus, myosotis », dit-il dans un courrier à sa soeur Wilhelmine.
En 1891, un an après la mort du peintre, Octave Mirbeau écrit : « la folie admirable de ces ciels où les astres ivres tournoient et chancèlent, où les étoiles s'allongent en queues de comètes débraillées ». Certaines personnes ont cru voir dans « Nuit étoilée » la folie de Vincent. Ne serait-ce pas plutôt pour l'artiste comme un espoir de libération : « Et dans un tableau je voudrais dire quelque chose de consolant comme une musique ». « Van Gogh n'embellit pas la vie, il en fait une autre, purement une autre. », a dit l'écrivain Antonin Artaud.

Le poème de Parme Ceriset, « Mirage d'un regard » pourrait parfaitement décrire la toile de Vincent : « Il y a des étoiles au parfum de mirage Qui naissent de nos songes et ne sont que des leurres, Ainsi ces étamines rouges, ces roses en sang Condamnées à l'illusion des parades amoureuses. C'est décidé, je ne tomberai pas dans cet engrenage de malheur, Je garderai au ciel quelques étoiles ivres Je ne les décrocherai pas, Je les contemplerai. »
La poétesse observe elle aussi les étoiles : « Je m'endors dans les pâturages En comptant souvent les étoiles, Mon ciel ivre, rien ne le voile, Je suis libre, je suis sauvage. »

« Exprimer l'espérance par quelqu'étoile » disait Vincent. Parme Ceriset lui répond dans un vers : « Oui ma fragilité est ma force et ma force est l'Espérance ». Parme se serait bien entendu avec Vincent, il se ressemble. Il faut lire son recueil qui est un enchantement. Ne tardez pas… Noël approche.

« Je veux que l'on me donne
Quelques secondes de plus
Pour humer le souffle bleu des étoiles
Et leurs paillettes qui flambent
Dans leur robe d'argent
Avant que tout s'éteigne… »

Cette chronique est en couleur sur mon blog.

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Ce recueil « N'oublie jamais la saveur de l'aube » de Parme Ceriset, conçu avec force et selon des cycles qui se font secrètement écho, est tout entier placé sous le signe de la quête initiatique. Et si les chemins sont multiples qui peuvent conduire à la terre promise puis à l' « Eden primordial », il n'en reste pas moins que celui de l'amour est seul à offrir un horizon de joie perpétuelle. Il est celui qui nourrit et aimante toute l'épopée poétique de Parme. Il est celui en qui tous ses pas se défont ou se fondent. le vibrant éclair qui fait trembler l'édifice tranquille de la conscience humaine, et qui rappelle au devoir de faire « acte de résistance ».

Cette résistance est à l'oeuvre tout au long du recueil et prend ainsi différentes formes. Elle prend tout d'abord corps dans ce serment fidèle fait à l'aube de se souvenir de la lumière qu'elle déverse amoureusement dans le monde. Vivre devient un commandement, un impératif catégorique qui prend bien souvent les traits d'une « rage » insolente et libre. Il s'agit d'un corps à corps avec la mort qui nous intime de jouir de chaque instant qui compose notre séjour terrestre. La parole qui s'y déploie singulièrement est celle d'une « louve » qui ne renonce jamais. Et même la présence de ces « héros solaires » et hyperboréens, veilleurs imprécatoires, ne suffit pas à contenir cette rage dans sa puissance de déploiement fatal :

« Alors je redeviendrai cette louve enragée errant
au hasard de la nuit,
Je guetterai l'arrivée de la mort,
Je mordrai dans sa chair infâme
De mes crocs acérés (…)
Avec un acharnement démesuré. »

L'Éros même ne se donne que dans sa flamboyance nue et sa sauvagerie primitive. Il rythme de son feu le combat acharné de la poétesse :

« Là est l'Éros véritable,
Celui qui rayonne
D'un éclat irrésistible et sauvage,
Pareil à un loup. »

Très vite, la poétesse nous narre sa traversée du gouffre et de la nuit. Sa vision de l'idéal prend la forme d'une célébration de tous ses compagnons d'âme, d'armes et de larmes. de même, elle s'exprime sous la forme de la sororité. Solidarité mythique et poétique est ainsi rendue à ces « soeurs amazones », soeurs de joie et de combat, en lutte pour faire de la bataille pour la vie et pour l'art une véritable profession de foi, un sacerdoce brûlant et constant. Hommage est également rendu à tous ces êtres qui l'ont accompagné sur le chemin de la guérison, au temps où la maladie rôdait autour de son « lit de mort ». Ainsi de ce « frère de l'ombre » dont le sacrifice d'amour exemplaire est superbement célébré. Ainsi également de cet Ange gardien qui offre réssurection et révélation sur les rives de l'au-delà que la poétesse a effleurées.

Et c'est bien dans « une quête du sens » que se trouve formulé le voeu de recourir à la lumière des étoiles. Au coeur de l'abîme, elles scintillent afin d'éclairer celle qui tâtonne dans l'obscurité et y cherche un nouveau visage. le passé s'actualise alors dans une temporalité comme suspendue, et qui est celle des résurrections cycliques propres « aux braises de l'espoir-phénix ». La nostalgie pour tous les êtres aimés s'exprime alors sous la forme de l'élégie. L'amour devient ce « chemin qui conduit irrésistiblement » au coeur vivant et vibrant de l'amour. Et dans une alternance de poèmes rimés à la métrique vigoureuse et rigoureuse, et de poèmes plus « libres », la poétesse nous délivre un seul et même message : fais le pari de vivre et alors, l'amour éclairera autant ton chemin de braises que ton « torrent de feu ».

Aucune compromission n'est alors permise sur ces routes escarpées du temps :

« Certains voudront t'aider mais en t'asservissant,
En ferrant à ton âme leur sceau rougeoyant,
Ne signe tes écrits que de ton propre sang,
N'appartiens qu'à toi-même et au souffle du vent. »

Mais toutefois, l'idéal d'un amour pur et absolu n'est jamais loin :

« Leur osmose porte la robe d'émeraude
D'une étoile qui danse au coeur de l'infini »

Et bien vite, il se réalise dans la quête de la « liberté libre » pour reprendre les mots de Rimbaud. L'espoir vif, la rage de vivre, la foi en un amour éternel et immortel sont autant d'étendards qui émergent du combat pour une vie délivrée de tout mensonge et de tout artifice. Ils deviennent proclamation de la victoire des forces de vie et de lumière sur celles du chaos, du « non-sens et de la mort ». Ils deviennent résistance en acte pour un surcroît d'amour, de vie et d'intensité. Et ils chantent le retour d'une aube salvatrice venue pour installer un soleil nouveau dans le monde. le recueil de Parme recèle ainsi de superbes trésors poétiques qui se glanent à l'orée du gouffre. Il nous invite à reprendre espoir sur notre chemin de lutte, et à résister à l'emprise fatale de la mort. Enfin, il dit la merveille d'aimer et d'être aimé comme gage d'une éternité possible et ressentie dans un seul et même instant qui se répète sans jamais trahir son secret.

Julien Miavril
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Il souffle comme un vent de Liberté !

"N'OUBLIE JAMAIS LA SAVEUR DE L'AUBE ”, le fabuleux recueil de poésie de Parme est près de moi et ne me quitte plus.
J'ai voulu lui rendre mon humble petit hommage. Voici mon retour et mes ressentis :

Dès les premiers vers, je me suis abreuvée comme par enchantement à toutes ces gouttes de rosée, à la saveur de ton aube poétique. de l'insouciance enfantine à l'adolescence, à ces journées d'hier qui "s'évaporent" dans des parfums de framboises et des cris de moineaux, au souffle combatif qui tient en haleine, ma lecture a parcouru l'insouciance des jeunes années, les brumes de la souffrance, l'intensité d'une vie qui se fane peu à peu. Mais la vie a des ailes. "Les braises de l'espoir" renaissent sous l'écume d'une mer vivifiante fouettée par les embruns de la marée tonifiante. Parme le sait, "ces regards disparus" vont la hanter, la porter comme "une guerrière" sur le chemin de la liberté, vers un arc-en-ciel aux couleurs de la lumière. Ce recueil a des ailes. Elles nous soulèvent, nous emportent toujours plus haut, hument les nuages pour mieux respirer l'éclat du ciel. Insaisissable femme-oiseau, comme Toi, j'ai entendu "le cri des étoiles". "Guerrière de l'ombre", tendre Amazone aux "perfusions d'arc-en-ciel", tes veines nous offrent des bouffées de rêve et de liberté. Rose épanouie à la fleur de l'aube, j'ai goûté à ta potion de vie magique et je m'en réjouis aujourd'hui. Doux pétales au parfum d'étoiles sans épines, passion brûlante, ton récit nous ouvre tous les souterrains de la "Vie" et ses éclats D'OR.

Tia Bes qui n'oubliera jamais la saveur de ton Aube...
Merci Parme Ceriset
Je me suis littéralement envolée avec vous !
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Le style et la lecture de ce recueil de 365 pages broché glacé agrémenté d'une illustration d'aurore, "N'oublie jamais la saveur de l'aube-Une Amazone contre la mort", sont fluides et aérés, avec des mots structurés qui enrichissent les thèmes successifs de l'auteur. Une jeune femme de douleur et de tendresse vraies, profondément nostalgique mais éternellement optimiste. L'expression de vérité, l'auteur la doit assurément à une providentielle "fatalité" qui présida à sa propre destinée, en particulier, celle de sauver la poésie, dans une période où l'art meurt d'artifice. D'ailleurs, cette fatalité est évoquée dans le recueil. Ces vers, qui pour certains atteignent au plus haut degré de beauté, ont je ne sais quel mystérieux caractère de nécessité. Il me semble qu'ils sont comme autant de réponses péremptoires aux nombreuses questions que chacun se pose à lui-même, à savoir des réponses inspirées. D'autre part, les vers exposés rendent si justement les sons d'une âme, parfois si singulièrement aussi le son de cette âme ! C'est aussi spontané que la musique envolée d'un concerto, tel le rire des enfants. Manifestement, l'auteur adore le monde antique grec et latin, le vrai, qu'elle ressent tel qu'il lui est révélé aujourd'hui. L'auteur semble retrouver un temps perdu en s'y mirant. Rien que le titre montre la volonté et la grâce vitale d'une tradition qui confère sans nul doute à la vérité son caractère universel.

Jean-Marie Marcel Darnis
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Merci pour ces merveilleux retours sur mon recueil :

1) Recension par Patrick Devaux dans La Cause littéraire.

2) Retour de lecture de François Goblet, membre de la Société des Poètes Français :

"N'oublie jamais la saveur de l'aube de Parme Ceriset ou mon voyage d'une journée en pleine contrée de poésie magnifique. Des vers ciselés avec un art extrême et à chaque poème une explosion de joie, de vie, d'amour et de vérités profondes. Ici s'invite la vie en toute sa poésie, en toute simplicité et avec de merveilleux échos. Comment ne pas penser à Andrée Chedid en lisant ce remarquable ouvrage ? Une bible de la joie de vivre, de la résilience ( nous avons plusieurs naissances dans notre vie), la joie du jour qui s'en vient et de toutes les promesses de l'aube qui ne nous mentiront pas. Un livre exceptionnel de lumières auprès duquel je m'endors chaque soir et m'éveille chaque matin dans la splendeur réconciliée du grand Tout de nos vies, de la vie. Une grande âme pour une magnifique poésie."
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
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BAL PASSION

M’accorderas-tu cette danse ?
Viens, je te ferai oublier
Le temps, la mort,
Saisis ta chance !
Prends ma main et partons danser.

Allons tournoyer à la vie,
Et danser au pied des cascades,
Vite ! les secondes s’enfuient
Et mon cœur bat la chamade.

Viens, grimpons sur les hauts sommets,
Valsons dans les neiges diaphanes,
Dansons le plus beau des ballets :
Celui des cœurs qui se fanent

Mais qui brillent avant de mourir,
Qui font la vie, l’or et l’amour,
Dansons, vite, bientôt le jour
S’éteindra, il faudra partir…

Déjà les volcans se déchaînent,
Bientôt il ne restera rien,
Jetons dans la lave les chaînes
De tout ce qui nous retient.

Embrasse-moi au cœur du bal,
Dans des volutes de passion,
M’enivrer de ta force mâle
Sera mon ultime horizon.

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LAGON DE LIBERTÉ

Liberté, je me suis baigné dans tes lagons,
Tes criques solitaires inondées de soleil,
Ta chaleur qui fait fondre les moindres glaçons
Des prisons de mon âme insoumise et rebelle.

Éternelle alliée de mon cœur de poète,
Liberté mon flambeau, mon drapeau, ma déesse,
Mes amours me comblent de joie, de vie, d’ivresse,
Mais rien ne vaut ton chant, la voix de ton ariette.

Les idylles défilent en parfums, délices,
J’ai même quelques rois qui éclairent mes jours,
Mais mon plus grand bonheur et mon plus grand amour,
C’est toi liberté, ma liberté toujours.

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ÉCRIS-MOI L’AMOUR

Demain matin, c’est dit, nous partons en voyage
À travers les champs d’or, de rimes, de lavandes,
Dans nos cœurs, nos écrits, comme unique bagage,
Dans nos mots, la passion, la nature en offrande.

J’avance et je t’écris un sourire complice,
Tu écris sur mon ombre la couleur du jour,
Je t’écris un baiser, sur tes lèvres, délice,
À ton tour de jouer, viens, écris-moi l’amour.

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Vis, comme si c'était la fin des temps,
Comme si tu venais de renaître à la vie,
Comme si tu cueillais le tout dernier regard
Dans la brume infusée d'essences de glycine.
N'attends pas.
Tes yeux, comme tant d'autres avant toi se fermeront un jour.
Savoure à chaque instant la joie d'être encore en vie :
N'oublie jamais la saveur de l'aube.
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SOIS LIBRE

Sois libre
Ne laisse personne s’octroyer
Le droit de vie et de mort sur tes pensées, sur tes idéaux,
Le droit de regard sur ta liberté.
Aie confiance en toi, en tes ressources.
Au nom de quoi, de qui, aurais-tu besoin d’une quelconque approbation pour honorer la vie ?
Les étoiles n’ont nul besoin que la nuit les adoube pour briller.

Sois libre
Pourquoi, sous prétexte que tu es femme,
Aurais-tu besoin d’un maître à penser ?
N’es-tu pas aussi initiée que les hommes aux secrets de la création, aux saveurs du cosmos ?

Sois libre
Laisse ton âme et tes cheveux voler par-delà les nuages
Et tes mots naviguer sur les ailes du vent…

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