Sikander et la vengeance des dieux

J'ai adoré découvrir les mythes et légendes mésopotamiennes que je ne connaissais pas du tout.

Les origines irakiennes de notre jeune héros permettent à l'auteur d'aborder des thèmes forts tels que le racisme, la guerre mais aussi la religion.

L'intrigue met un peu de temps à s'installer mais ça n'a pas du tout été gênant pour moi.

J'ai passé un moment de lecture agréable et particulièrement appréciée la diversité que l'auteur a apportée grâce à son personnage atypique en littérature jeunesse.

Si vous avez aimé la saga Percy Jackson alors je pense que vous apprécierez grandement Sikander qui est dans une configuration similaire.

Sikander, c'est le compagnon parfait pour un livre jeunesse. Je me suis laissée emporter par cet univers qui, même s'il emprunte certaines facilités, nous plonge dans la mythologie mésopotamienne en plein New-York.

Nous sommes tout de suite très touchés par Sikander, qui a perdu son grand-frère adoré et s'efforce d'aider ses parents au restaurant avec Daoud. Sauf qu'il va se retrouver littéralement mêlé à une guerre des dieux en pleine ville, et va partir à l'aventure avec Belet, fille d'une déesse, afin de sauver la ville d'une terrible menace.

J'ai trouvé la dynamique de groupe très sympathique et parfois cocasse. Les dieux tels qu'ils sont présentés sont sans pitié et j'ai apprécié cela, qui est réaliste (malgré la classification jeunesse), et un peu sombre.

La quête est assez évidente et nous n'avons aucun doute sur l'issue mais ce qui fait la beauté du roman est clairement Sikander, son héritage culturel, sa religion, et sa bienveillance !

Bref, le mélange fonctionne pour moi et j'ai hâte de lire la suite de ses aventures... et d'avoir des nouvelles du restaurant des parents de Sik parce que, ça a l'air DÉLICIEUX ! 😋

Sikander, treize ans, passe la plupart de son temps au restaurant familial pour aider ses parents depuis le décès de son frère aîné. Un soir, l'établissement se fait attaquer par Nergal, le dieu des enfers, qui accuse l'adolescent de dissimuler la fleur de l'immortalité. Accompagné de la fille de la déesse de l'amour et de la guerre, Belet, du meilleur ami de son frère, Daoud, et d'une arme magique, Sik va tenter de repousser la terrible menace qui s'abat sur New-York.

Les aventures de Sikander nous entraînent au coeur d'une guerre des dieux. Nergal déchaîne ses affreuses créatures et ses épidémies sur la population new-yorkaise tandis que Ishtar cherche à l'empêcher de mettre la main sur la fleur détenue par Sikander. Seul problème : celui-ci n'a aucune idée d'où elle se trouve ni d'à quoi elle ressemble. La quête du garçon nous fait partir à l'aventure et nous permet de découvrir des morceaux de la mythologie mésopotamienne, que ce soient des figures importantes, des croyances, des lieux ou encore des créatures magiques. le récit est plein de légèreté et d'humour, mais il sait également prendre une tournure plus grave, notamment lorsqu'il aborde le thème du deuil avec la disparition du frère de Sikander.

Si l'intrigue est plutôt chouette, elle reste simple dans sa construction, et j'ai davantage apprécié le roman pour ses personnages. Sikander est musulman et d'origine irakienne, et l'auteur s'appuie sur ces identités pour nous proposer une histoire où la place de l'islam est très importante. J'ai adoré Belet, une jeune fille pleine de caractère qui n'a pas la langue dans sa poche, et je me suis très vite attachée à Daoud. J'ai un faible pour les petits groupes qui se lient pour affronter l'adversité ensemble : j'ai donc été servie.

C'est une histoire jeunesse prenante qui se lit plutôt vite. le tout met un peu de temps à démarrer et use de quelques facilités, mais ça reste bien construit et je ne me suis pas ennuyée du tout !
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Arrrg. Je crois que j'attendais un peu trop de cette lecture ce qui fait que ma déception est grande. Recommandé par Rick Riordan et étant une passionnée par son univers, je me suis dis que la plume de Sarwat Chadda et l'aventure de Sikander Aziz allait me séduire !

En effet, j'étais curieuse de voir cette réécriture autour de la mythologie mésopotamienne dont je ne connais aucun mythe et légende. Un texte jeunesse pouvait me séduire dans les aventures surtout que le résumé faisait écho celui de Percy Jackson : un garçon qui se retrouve face à des monstres qu'il doit combattre accompagné d'une amie pour sauver New York et la planète.

Je ne sais aps si c'est parce que je ne suis pas familière avec et univers mais la descriptions de certains monstres était aberrante pour moi : un mélange d'animaux habillés et le tout avec des asticots ? Répugnants. L'ambiance était très glauque et me mettait mal à l'aise.

L'intrigue mets du tems à s'installer : on comprend seulement à la moitié du livre pourquoi ces monstres sont venus attaquer Sikander ce que je trouve très tard ... Beaucoup d'incompréhension et de lenteurs s'installent dans le premier temps du livre. Je n'ai pas eu d'attaches aux personnages que je trouvent froids, les sentiments sont peu partagés et je n'ai aucune intimité et proximité avec eux. L'ensemble des intrigues est aussi résolu et expédié rapidement sous prétexte de la divinité ce qui est un peu frustrant comme facilité narrative..

Arrivé à la moitié, une scène de bataille a lieu qui sort de nulle part pour moi et qui n'a que très peu de sens. Attention spoilers : à peine ils se voient qu'ils s'affrontent. La mort d'Ishtar pour moi est complètement WTF : après des siècles et des siècles en vie, une simple petite bataille l'a tue. Surtout que c'est très expéditif ce qui nous permets pas de ressentir des émotions.
De même, la mort de Sikander au début est assez déroutante même si ça donne lieu à des scènes mignonnes et une justification acceptable même si bancale avec des incohérences. En effets, prendre 2 doses de la fleur tuerait les personnes, sauf Sikander qui se trouve avec un pouvoir renforcer ? Peut-être que quelque chose m'a échappé ..

Arrêtons nous déjà sur cette sublime couverture. Je la trouve magnifique. Attention cependant aux dorures du titre qui s'effacent facilement surtout sur le dos où l'on pose le plus ses mains.

Cette lecture a été très agréable. J'ai particulièrement apprécié que le héros soit différent de ceux, très souvent, occidentaux (même si petit à petit, on voit de plus en plus de diversité) puisque Sikander est d'origine Irakienne. Ses parents sont des réfugiés de guerre et se sont installés à New York. Ils ont un restaurant dans lequel ils servent notamment des Kebabs.

Tout ça pour dire que son origine permet d'aborder en fond d'histoire des thèmes comme le racisme, la guerre mais aussi la religion puisque celui ci est musulman. Et c'est superbement traité car on aborde ici l'islam avec beaucoup de bienveillance ainsi que le réel sens des mots tel que le Jihad•.

Au delà de ça évidement, on a le droit a une super histoire jeunesse dans laquelle des dieux Mésopatamiens viennent mettre le bazar. On parle également de deuil, le frère de Sikander ayant eu un accident quelques temps auparavant. A tout cela viennent se mêler des démons assez hideux et des chats qui sont bien plus que ce à quoi on pourrait penser. Il y a également énormément d'humour et plein de références de culture populaire.

L'écriture en elle même est assez simple et donc accessible pour les 9/13 ans. Idem pour la facilité dans certaines actions et situations qui font que le livre parlera certainement plus aux enfants et adolescents.