Une joie féroce

J'ai aimé et j'ai été emporté par le Jour d'avant, Profession du père ou encore Une promesse.
Je me sens donc tout à fait libre pour dire qu'Une joie féroce ma déçu.
Dans le dernier livre de Sorj Chalandon on retrouve l'empathie que porte toujours l'auteur pour ces personnages. Les dialogues sont toujours ciselés et l'émotion affleure à chaque page. Et pourtant...
Cela ne prend pas.
Malgré le sujet ( le cancer chez plusieurs femmes ) il reste un sentiment de superficialité. En définitif que connaissons nous profondément de Jeanne,Brigitte, Melody et Assia.
Ce n'est pas le côté thriller du roman qui relance le roman. Bien au contraire. Tout cela paraît peu crédible et difficilement réalisable pour des protagonistes malades.
Je n'ai trouvé ni joie, ni férocité dans cette citadelle.
Dommage.
Mais je reste un fan de Sorj Chalandon.
Alors au prochain roman. Sans rancune

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Raté, complètement raté. Mélo sordide sur un terrain qu'il ne connaît pas.Histoire invraisemblable.Aucun humour . Où est passé le Sorj Chalandon du Quatrième Mur et du Jour d' avant. Il ferait mieux de laisser ce sujet à Delphine de Vigan.Sans rancune tant Sorj Chalandon m' a procuré de plaisir de lecture
Un égarement qu' on oubliera vite.

Connaissez-vous beaucoup de livres féministes écrit par des hommes ? Des livres qui révèlent toute la beauté, la combativité, la force de vivre des femmes même lorsque celle-ci sont traitées comme des moins que rien par les hommes ?
Sorj Chalandon met à l'honneur la femme, celle que son mari ne regarde plus depuis la mort de leur fils, celle qui se bat atrocement seule face à son cancer parce qu'il ne peut supporter de voir les conséquences d'une chimio, celles qui feraient tout pour aider une amie à qui on a retiré son enfant, celles qui se soutiennent dans cette difficile épreuve qu'est le cancer.
Mais au-delà des femmes, Chalandon met en avant cette fureur de vivre, cette joie féroce que l'on ne peut ressentir que lorsqu'on est au bord du précipice et qu'on tient à la vie, alors qu'on l'a laissé filer en faisant tout pour satisfaire les autres et en ne vivant qu'à moitié.

Oui, le début est morose, le diagnostic d'un cancer est toujours morose, surtout avec un mari lâche mais petit à petit elle va prendre sa vie en main, croquer la vie à pleine dent , jusqu'à enfreindre la loi. Mais qui peut nous arrêter si même le cancer n'y arrive pas ?

Un grand merci à NetGalley et aux Editions Grasset pour ce partage.

Jeanne, libraire de 40 ans, vient d'apprendre qu'elle a un cancer du sein. A la découverte de la maladie, ses repères s'effondrent et Matt, son mari, la quitte. Elle fait la connaissance au cours de la chimiothérapie, de Brigitte, Mélody et Assia qui la prennent sous leur aile. Toutes trois n'ont pas eu une vie facile notamment avec leurs enfants. Jeanne rejoint l'appartement des filles qui lui confient leur secret : le projet de cambriolage d'une grande bijouterie afin de récupérer une grosse somme d'argent. Il servira à un échange contre la fille de Mélody enlevée par son père. Mais Jeanne acceptera t'elle de s'associer à ses amies alors que c'est totalement contraire à ses idées ?

Je commence à découvrir les livres de Sorj Chalandon que j'ai connu avec Enfant de salaud. J'étais curieuse de découvrir Une joie féroce d'une part parce que le personnage principal est libraire, ce qui m'intéresse forcément, et d'autre part parce qu'il s'agit d'une femme qui va se libérer et se révéler lors d'une épreuve de la vie. J'ai lu ce roman rapidement en quelques jours.
Les passages concernant la maladie semblent très réalistes et m'ont touchée.
Parallèlement, il y a une très belle histoire d'amitié et d'entraide entre quatre femmes qui au départ ne se connaissaient pas.
L'auteur réussit à rendre le ton plus léger malgré la gravité de la situation, avec notamment ce cambriolage totalement inattendu et surprenant. Ce roman n'est pas noir même si le dernier chapitre est plus triste. Il se termine sur une fin inachevée, au lecteur d'imaginer la suite qu'il souhaite.

On n'associe pas d'emblée le qualificatif féroce à la joie mais pour les quatre femmes du roman de Sorj Chalandon, qui se sont fabriqué une sororité dans l'adversité, c'est ce qui les décrit le mieux. Féroce pour l'envie de vivre à plein le moment présent et joie pour cette même raison.
Jeanne, fin trentaine, atteinte d'un cancer du sein, rencontre Brigitte, Assia et Melody lors de son premier traitement de chimiothérapie. Les trois dernières se connaissent déjà mais vont vite sympathiser avec cette « fillette bien éduquée devenue jeune fille bien élevée puis femme prévenante ». « Soeurs de larmes, soeurs d'armes », elles vont se regrouper autour de la réalisation d'un projet insensé voire dangereux.
Sorj Chalandon m'a étonnée avec ce portrait bien rendu de femmes cabossées par la vie, rebelles à leur manière et qui, face au malheur et à la maladie, se découvrent résistantes et ouvertes à l'amitié. Un hommage à la force tranquille des femmes.

Mon troisième Chalandon en quelques semaines.
Lu en trois soirs seulement . Captive par cette narration joyeuse et émouvante, où comme a son, habitude, Chalabndon nous fait rentrer rapidement dans la peau des personnages . Addictif.

Commencé en 2021 sous forme de livre, c'est sous la forme audio que j'ai réussi à terminer Une joie féroce. Je n'ai été nullement convaincue par cette histoire aux personnages un peu trop caricaturaux et par l'histoire tirée par les cheveux (de perruques).
J'attendais autre chose de Sorj Chalandon après Profession du père sans doute.

Même si ce dernier roman de Sorj Chalandon est assez différent de ses précédents, pour moi son écriture « fait mouche » une fois de plus : les mots sonnent juste, nous percutent en plein coeur. Au moment de choisir des « citations » à recopier j'ai trouvé difficile de m'arrêter, une phrase appelant la suivante, toutes si magnifiquement poétiques. J'ai dû me faire violence pour trancher et ne pas tout citer ! Les images du bouton de camélia, que Jeanne choisit pour « incarner » son mal, son « hiver », ses « brumes », ses « corbeaux sur la plaine » et ses « pluies infinies », un bouton qui n'éclora jamais puisqu'il a été cueilli bouton, puis celle de Gavroche, le canard du bois de Vincennes, qui devient un jour son « espérance de vie », son camarade d'infortune et d'espoir, sont particulièrement émouvantes.

L'histoire ? Une « banale » histoire de vie, ou plutôt de survie, de combat contre la maladie qui vers le milieu du roman prend un tour inattendu… pas si inattendu que ça, dans la mesure où le premier chapitre soulève un coin de rideau pour nous en laisser entr'apercevoir un épisode, sans dévoiler l'issue… Dès le deuxième chapitre, un « flash-back » : « Sept mois plus tôt… » Jeanne Hervineau, libraire, apprend qu'elle souffre d'un cancer du sein. On comprend bien vite qu'elle ne recevra pas grand soutien de Matt, son mari, qui depuis le décès de leur fils ou peut-être même avant, a laissé tomber Jeanne et toute perspective de bonheur à deux.
Puis, la rencontre et l'alliance de quatre femmes écorchées par la vie, oubliées par le bonheur, réunies par la maladie : Brigitte la combative, Assia la sauvage, Mélody la fragile, et Jeanne la sérieuse, personnage central qui s'exprime à la première personne, prisme à travers lequel toute l'histoire se déroule. le roman raconte leur complicité, envers et contre tout, pour unir leurs forces et leurs faiblesses et défier le destin.

Une Joie Féroce est un roman d'une beauté ardente et émouvante, dont je recommande la lecture à tous ceux pour qui humanité, empathie, connivence, résilience, combativité et résistance sont des mots qui font sens.

"Une joie féroce" est un très beau roman, même s'il y a, ai-je trouvé, dans ce roman un petit peu de pathos et de mièvrerie-et je comprends que cela puisse gêner certains lecteurs. Néanmoins, cela n'est pas trop excessif, et donc, n'a pas beaucoup gêné ma lecture ; certes, il y a des bons sentiments, mais sans excès, et les qualités de ce récit compense largement ce défaut.
"Une joie féroce" est un roman très bien écrit, d'un style sec, presque "aride", par moments, mais toutefois, puissant. Comme souvent en littérature contemporaine, le style est simple, sec, avec beaucoup de formules choc. Mais ce style est efficace, même si l'on peut regretter que la plume de la plupart des auteurs contemporains n'ait pas la délicatesse et la sensibilité d'un Marcel Proust ou la puissance épique d'un Zola. Ce n'est que le XXIème siècle, après tout ; et je dois avouer que ce siècle est à mon avis, un bien petit siècle pour la littérature, surtout comparé à ces deux aînés, le XIXème et le XXème siècle.
Mais, compte tenu du fait que c'est de la littérature du XXIème siècle, j'ai bien aimé "Une joie féroce". Ce roman est palpitant, passionnant, addictif, on s'attache à cette histoire et à ses personnages. Il y a parfois une certaine force, dans ce texte.
Un roman très sympathique, de Sorj Chalandon, qui ravira les amateurs de littérature contemporaine !

Jeanne n'a que 40 ans lorsqu'on lui détecte un cancer du sein. Une tragédie qui lui tombe dessus, un énième mauvais coup de la vie, un soutient inexistant de la part de son homme. Mais à la sortie de sa première chimio Jeanne rencontre Brigitte, et avec elle celles qui deviendront des amies precieuses.
C'est l'histoire de quatre femmes, abîmées par la vie mais aussi rieuses et aimantes, solidaires au point que la tragédie de l'une d'entre elles va devenir leur cause à toutes...

Inutile je pense de raconter plus le déroulement du roman, une fois de plus la plume de Chalandon nous porte avec le talent qu'on lui connait.
Seul hic peut être, une histoire qui personnellement n'avait pas tout pour me plaire, et pourtant impossible de le lâcher! La finalité du roman en elle même justifie pleinement qu'on s'y plonge.