Bon, bon, bon... Je viens tout juste de terminer la lecture de ce roman. J'avais choisi ce livre puisqu'après la lecture de quelques livres policiers qui m'avaient déçue, je souhaitais changer de genre un peu. J'ai été satisfaite par le côté léger de ma lecture. Des personnages simples à analyser avec des névroses plausibles, une histoire fluide qui se lit très bien.
Je reste cependant mitigée puisque la fin m'a laissé un goût amer dans la bouche... C'est tu juste moi que si ma soeur disparaît, la DERNIÈRE affaire à laquelle je vais penser, surtout dans les deux premières semaines, c'est de banger son mari ? Et c'est tu juste moi qui serait ben trop mal à l'aise pour finalement partir avec le mari de ma soeur pour lui faire un bébé ? Anyway, j'ai été très très mal à l'aise avec ce côté du roman.
Finalement, j'ai passé un bon moment de lecture, mais ce n'est pas mon livre préféré non plus.
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c'est une bonne lecture pour un jour de grand froid comme cette semaine , genre de lecture qui ne restera pas dans vos annales mais qui vous permet de passer un bon moment : les chapitres sont courts , l'un pour Rebecca , l'autre pour sa soeur Maya ; on ne s'ennuie pas , il n'y a pas de bla-bla inutiles
bref , correct
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"Je sais que tu me souhaites tout le bien possible, Bec, mais tu ne peux pas comprendre réellement ce que je ressens."
Rebecca n'aurait su dire pourquoi les paroles de sa soeur l'avaient autant blessée. Peut-être parce que c'était une vérité difficile à admettre : elle ne pouvait en aucun cas se mettre à la place de Maya et la comprendre réellement. Devait-elle évoquer son étrange fantasme quand, dans la chambre d'hôtel de Brent, elle s'était imaginée en train de serrer l'enfant de Maya dans ses bras ? Elle préféra éviter toute allusion : le chagrin de Maya était réel, le sien imaginaire.
Bien souvent, les histoires familiales sont écrites dans le sable plutôt que gravées dans le granite. Même les parties les plus crédibles - même celles qui nous concernent personnellement - s'effritent quand nous cherchons à approfondir. Ce sont les mensonges que nous racontons à tout le monde. Les mensonges que nous nous racontons à nous-mêmes.
Je savais qu'avoir un enfant était aussi vital pour lui que de voir le soleil briller dans le ciel.
Diane Chamberlain on Writing: Inspiration