Encore une lecture agréable, même si j'ai tendance à en attendre plus que ce qu'on me propose.
On suit deux intrigues en parallèle.
D'une part, Louise et les femmes de la Vallée Bleue sont sans hommes depuis pas mal de temps. Elles se débrouillent bien toutes seules, mais ce sont les hommes les chasseurs, et les provisions vont vite manquer. Qu'à cela ne tienne, Louise part chasser. Mais elle tombe sur une bande de ruffians aux ordres de Crimble, un vieil ennemi. C'est un indien Cree, Sha-Kah-Tew, avec lequel les Louise avait pris un mauvais départ – il ne voulait vendre ses peaux qu'à un homme – qui va lui filer un coup de main. Il va vite laisser ses préjugés au vestiaire en découvrant le courage de Louise et son respect de la nature. Il règne d'ailleurs dans cette intrigue une espèce de magie naturelle, de connexion entre l'homme et les animaux, à la mode Avatar. Une vision assez classique des indiens, mais plutôt belle.
D'autre on suit les fameux « hommes » qui se retrouvent en fait coincés dans un fort, désormais gouverné par les Anglais depuis la défaite française de la guerre de Sept Ans, alors que des tribus indiennes apparemment amies s'apprêtent à l'envahir. C'est la récolte de Pontiac – événement historique – qui a été amorcée dans l'épisode précédent et entre dans sa phase active et sanglante.
Les intrigues sont agréables à suivre mais n'ont plus rien de nouveau, la série nous ayant offert l'équivalent plusieurs fois. le dessin change beaucoup également. J'ai du mal à reconnaître Louise.
Je termine ici le quatrième tome de l'intégrale des Pionniers du Nouveau Monde. Je ne suis pas sûr de continuer car je ne vois pas de fin se profiler. Va-t-on nous amener jusqu'à la guerre d'indépendance américaine ?
Je vais faire une longue pause en tout cas.
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Avec ce seizième tome paru en 2006, je retrouve le même plaisir de lecture que celui que j'avais ressenti avec les albums 6 à 11, c'est à dire, ceux parus lors de la seconde moitié des années 90.
Ici, on se concentre sur la vie des femmes du groupe de pionniers. Depuis la fin du tome 13, les hommes sont partis à la poursuite de l'infâme Crimbel. Ils se sont ensuite mis à trapper les animaux dont ils échangent, dans cet album, les fourrures à fort Michilimackinac. Les femmes sont donc seules et font tous les travaux d'agriculture.
Louise, de son côté, s'occupe en plus de la factorerie, commerce où l'on achète, vend et troque tout ce que l'on veut. Mais, pour elle qui n'a pas sa langue dans sa poche, c'est aussi un lieu de tensions avec les clients qui n'acceptent pas son rôle de patronne.
Elle, qui est surnommée "Petit homme" par les Amérindiens car elle se comporte et s'habille comme un homme, n'a pas peur de partir seule quelques jours dans les bois pour chasser ou faire le métier de trappeur. Malheureusement, en forêt, on peut faire de mauvaises rencontres...
La série renoue avec son standard de qualité qu'elle avait perdu depuis environ cinq albums. Peut-être parce que l'histoire se déroule en grande partie dans la nature sauvage et se concentre surtout sur les mésaventures du personnage fort de la série qu'est Louise.
Je serais enchanté si les épisodes suivants suivaient la même trace.
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Un tome centré sur la vallée bleu et la vie de Louise, alias "Petit homme". qui au cours de ses balades va croiser un guerrier indien solitaire qui l'aidera à se sortir d'une impasse....
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- Sha-Kah-Tew : Non, frère corbeau, pas par là ! Homme blanc mauvais !... C'est bon ! Je te suis, frère corbeau, car je sais que tu as des pouvoirs sacrés et que tu es parmi les plus sages des animaux !
Ces peaux sont magnifiques, je te l'accorde mais je dois d'abord m'occuper des autres trocs ! C'est la règle. Chacun son tour...
Mais peut-être ne comprends tu pas notre langue ?
Lui comprendre la langue des blancs, petit homme, mais pas vouloir parler.
Dans le 152e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente La sage-femme du roi, album que l'on doit au scénario d'Adeline Laffitte, au dessin d'Hervé Duphot et c'est édité chez Delcourt dans la collection Mirages. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie de l’album Deviens quelqu’un ! Que l’on doit à Daniel Blancou et aux éditions Sarbacane
- La sortie de l’album Dehors ! que l’on doit au scénario de Ludovic Piétu, au dessin de Jika et c’est sorti aux éditions Rouquemoute
- La sortie du cinquième tome de la série Stern que l’on doit au scénario de Frédéric Maffre, au dessin de son frère Julien Maffre, un cinquième tome baptisé Une simple formalité qu’édite la maison Dargaud
- La sortie de l’album L’animateur que l’on doit à Juanungo et aux éditions Delcourt dans la collection Shampooing
- La sortie de L’incroyable histoire de la bière que l’on doit au scénario de Benoist Simmat, au dessin de Lucas Landais et c’est sortie aux Arènes BD
- La sortie de l’intégrale de War ans dreams que l’on doit au scénario conjoint de Maryse et Jean-François Charles dont ce dernier en signe aussi le dessin, une intégrale sortie chez Casterman.
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