Barbe-Rouge - Intégrale, tome 7 : Les disparus du Faucon Noir

La septième intégrale de ce fameux pirate qui est apparu dans l'hebdomadaire Pilote fin des années '50, regroupe les albums "Raid sur la corne d'or" (tome 18), "L'île des vaisseaux perdus" (tome 19) et "Les disparus du Faucon Noir" (tome 21). le tome 20 ("Le jeune capitaine") ne fait pas partie de cette intégrale car les 31 premières pages de ce tome venaient conclure le cycle "Le Démon des Caraïbes" et sont donc déjà reprises dans la première intégrale.

La première histoire livre la conclusion tant attendue du cycle "Les Barbaresques". Une fin de cycle qui aura mis cinq ans à paraître et qui vit le jour le 13 février 1979, soit 5 semaines après la mort de Victor Hubinon. C'est donc principalement le changement au niveau du graphisme qui se remarque dans cette première intégrale à voguer sans le dessin d'Hubinon. Si le scénario haletant est toujours de Charlier, se sont Jijé et Lorg (le fils de Jijé) qui reprennent la mise en images et personnellement, je préférais le travail d'Hubinon. Mais malgré un changement graphique que je trouve regrettable, cette fin de cycle qui nous emmène jusqu'à Istanbul et qui livre la conclusion de cette histoire d'enlèvement de l'héritière du duché de Mantoue par de terribles pirates barbaresques est bien menée et nous réserve son lot de rebondissements.

Les deux histoires suivantes font partie d'un nouveau cycle, nommé "Le trésor Aztèque". Si la première est toujours dessinée par Jijé et Lorg, la suivante est mise en image par Christian Gaty à partir de la neuvième planche. Ce manque d'uniformité graphique est un peu dommage, mais ce nouveau récit qui invite à suivre l'histoire d'un despote qui règne sur une île perdue où disparaissent de nombreux vaisseaux est toujours aussi efficace. le lecteur repart pour une nouvelle chasse au trésor qui l'emmène cette fois dans le Yucatan, en Amérique centrale. Une histoire qui permet de retrouver ce fourbe de capitaine Morgan et de découvrir un nouveau personnage féminin, Concha, qui anime parfaitement cette nouvelle aventure.

Bref, des histoires toujours aussi prenantes mais des nouveaux dessinateurs qui ne parviennent pas à faire oublier le regretté Victor Hubinon.

changement radical dans les dessins, mais le talent reste intact. UNE BELLE REUSSITE