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L'Epopée irlandaise. Le cycle de l... tome 1 sur 1

Roger Chauviré (Adaptateur)
EAN : 9782908021493
260 pages
Terre de brume (21/09/1995)
4/5   7 notes
Résumé :
Dans ce premier volume de l'Epopée Irlandaise, nous découvrons sous la plume de Roger Chauviré un monde étrange et reculé, emprunt de bruit et de fureur : c'est le monde celtique primitif, régi par la règle stricte des lois tribales, où tout n'est que titanesque combats, furieuses courses de chars et merveilleux banquets. il y plane la présence du héros celtique plein d'ardeur guerrière, sujet aux métamorphoses fantastiques et que seuls arrêtent les interdits magiqu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Un livre sympa, mais sans plus.

Cela faisait longtemps que je voulais me lancer dans la lecture de textes mythologiques irlandais. J'ai beau avoir des livres à la maison, c'est en furetant à la BU – section culture irlandaise – que je suis tombée sur ce livre – ainsi que « sa suite » que je lirai plus tard.
Il était temps pour moi de lire les aventures de Cûchulainn et la fameuse Razzia des vaches de Cooley (parce que oui, à l'époque, razzier des vaches, c'est sport national en Irlande ! et c'est même l'origine d'une des plus grosses guerres du pays).

Cûchulainn, le chien de Culain, est le plus grand héros de toute l'Irlande celtique. Enfant de Lug, dès son plus jeune âge, il accomplit des exploits qui le font vite remarquer à la cour de son oncle Conchobar Mac Nessa. Suite à un dire d'un druide, il fait le choix de mourir jeune, mais aussi dans la plus grande des gloires.
Une grande partie des textes évoque les aventures de ce jeune homme – que beaucoup ne veulent pas combattre, car ils le considèrent comme un enfant, car il n'a pas de barbe (vive le poil au menton !).
La « seconde » partie des textes, bien que narrant aussi les aventures de Cûchulainn, nous font découvrir la Grande Guerre qui opposa la reine Mève et son époux Ailill du Connaught au reste de l'Irlande – et principalement l'Ulster – pour une histoire de vache ! C'est là que notre héros brillera et surtout y laissera la tête.
Quand à la fin de la guerre…je ne vais pas dire qu'on frôle « Beaucoup de bruit pour rien »…mais pas loin… Les petits plaisirs des textes légendaires.

Il n'est pas évident pour moi de dire ce que j'ai ressenti dans ma lecture. Les textes mythologiques irlandais sont issus de manuscrits écrits par des moines donc il y a eu une forme de « contaminations » et cela se ressent parfois.
Appréhender des récits de ce genre n'est pas facile et je pense que pour parfois comprendre les différentes histoires il vaut mieux avoir un peu de connaissances dans le monde celtique irlandais.

L'auteur propose une traduction assez « archaïque » et qui n'est pas toujours très facile à lire. Il a fait le choix de ne pas trop littéralisé le texte (dit dans l'intro). Par moment, l'utilisation de mot obsolète (pour nous) donne des passages assez cocasse et drôle à lire : « baiser » voulait dire « faire la bise » à une époque…

Une des choses qui m'a un peu gêné dans les histoires, ce sont les noms des personnages. Non pas qu'ils soient faux (peut-on parler de « faux » dans des récits de ce type ?), mais parce que ce ne sont pas les traductions que j'ai l'habitude d'utiliser depuis mes cours de fac.

J'ai beaucoup aimé ma lecture sans qu'elle me transcende vraiment. J'apprécie de type de récit mythique où l'on peut apercevoir le fond légendaire d'une culture malgré son « adaptation ». J'aime les exagérations, tout se fait souvent en trois temps. J'apprécie l'importance qu'est donné au Mot et à la Langue : certains personnages craignent plus d'être raillés et honnis que de mourir.

Une découverte sympa dans l'univers mythologique celte et irlandais.
Mais cette version est peut-être à conseiller à un public de prévenus et d'amateurs.
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Se pencher sur les mythes et les légendes d'un pays est toujours intéressant, en ce qu'ils renseignent sur les centres d'intérêts d'un peuple, ses préoccupations, ses contradictions, ses querelles parfois tenaces et évidemment les thèmes que l'on trouve en commun avec d'autres pays, voire d'autres civilisations.
L'Irlande ne fait pas exception à la règle et il est amusant de voir, à l'aune de l'Histoire européenne, l'importance et la place du comté d'Ulster en Irlande... Une région qui aura fait couler beaucoup de larmes et de sang, aussi bien mythologiquement qu'historiquement.
Dans ce premier tome de l'épopée irlandaise, Roger Chauviré compile les aventures de Cûchulainn, figure mythique celte, de son enfance à son trépas. Une vie de héros, de guerres et de conquêtes, de magie et de hauts faits, marquée essentiellement par son opposition à la reine Medb.
Des récits légendaires donc, notamment la très célèbre histoire des deux taureaux (ou razzia des vaches de Cooley), emprunts de magie, d'interventions divines et de fourberies.
Ces légendes étaient avant tout des récits contés et dans un souci de fidélité Roger Chauviré a essayé de garder un style oral. Pour le lecteur d'aujourd'hui, ce style plutôt libre est parfois déconcertant, voire confus... Une confusion amplifiée par l'utilisation d'un vocabulaire médiéval par moment obscur et par les noms gaéliques qu'il faut maîtriser.
Le genre de contes donc que l'on ne peut pas lire à un enfant pour l'endormir...
Le lecteur passionné d'histoire celtique y trouvera cependant largement son compte.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Ce nonobstant, Conohor était si enflambé de rage à la pensée que Noïcha et Deirdra pussent, même dans la mort, habiter ensemble la demeure du tombeau, qu'il commanda de les tirer bien loin l'un de l'autre dans la terre de leur sépulture ; mais chaque matin pendant plusieurs jours, les tombes se trouvèrent ouvertes, et Noïcha et Deirdra réunis dans la même. Alors Conohor commanda qu'une fois séparés, on leur plantât à chacun un pal de chêne dans le corps, pour les garder de se rejoindre. Mais de chaque pal jaillit un chêne, et les deux chênes devinrent si grands qu'ils s'embrassent aujourd'hui, pour jusqu'à la fin des siècles, par-dessus la cathédrale d'Armagh.
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Ardân s'en fut, baisa Fergus et ses fils par trois fois, chèrement, féalement et les ramena au manoir des fils d'Usnach ; et Deirdra et Noïcha, à leur tour, baisèrent par trois fois chèrement, tendrement, Fergus et ses fils.
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Cûchulainn bondit sur eux, et de deux coups de poing leur fit sauter la cervelle par les oreilles et par le nez.
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>Coutumes, savoir-vivre, folklore>Folklore>Littérature populaire orale (601)
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