De Jardin, on connaissait Alexandre, l'auteur des oubliables Bille en tête, Zèbre et autres Fanfan ou Zubial. Pensez, un auteur qui à 21 ans balançait dans Nulle part ailleurs, devant les yeux émerveillés de
Philippe Gildas, qu'il ne fallait surtout pas lire de livres, ça le faisait.
L'indigence d'un tel propos ne contrastait pas avec celle de ses romans.
Et quand on sait qu'après ce charmant Alexandre a créé en 1999, une association « Lire et faire lire », il y a de quoi rire. La jeunesse n'excuse pas tout.
Faut se méfier de l'image, elle oblige à l'immédiateté, à la phrase chic, à l'attitude choc mais elle se conserve et son pouvoir se révèle épouvantable et redoutable.
Bref, dans la famille, il fallait plutôt regarder du côté de Jean, le grand-père du dit Alexandre ou de Pascal, son père.
Pascal Jardin fut un trublion qui mourut jeune et il faut remercier
Fanny Chèze d'avoir commis cette belle biographie.
Pascal Jardin est l'idée qu'on peut se faire des années 60 et 70, une légèreté de vie, une insouciance aussi et une générosité.
Pascal Jardin est une telle météorite, une personne émotionnelle, mais aussi une sorte de vitamine de la vie, une antidote contre la mort, que sa personnalité est restée longtemps dans une sorte de halo.
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