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sur 328 notes
Dès les premières pages, le lecteur est embarqué en Italie au côté de Gaspar. Gaspar qui a envie de "faire le vide" par rapport à son métier d'artiste et se défouler en jouant aux échecs. Il a du mal à répondre à son attachée de presse Amandine qui le contacte sans cesse. Installé à la terrasse du café, il attend les personnes qui veulent bien jouer avec lui. Un matin, Marya, aussi belle que secrète, débarque à sa table et joue avec lui. Ils vont de suite fusionner dans tous les sens du terme, amour, désir, tout y est et c'est également sans compter sur la présence de la statue de Giordano Bruno (Giordano Bruno - de son vrai nom Filippo Bruno, né en janvier 1548 à Nola et mort le 17 février 1600 à Rome, est un frère dominicain et philosophe napolitain). La statue de Giordano Bruno va jouer un rôle dans leur histoire dans L Histoire mais pas que... Je ne vous en dévoile pas plus... Un ouvrage à lire.
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Un petit livre pour une grande histoire d amour dans la ville de Rome....un joueur d échecs Gaspard rencontre une joueuse d échecs à sa hauteur...de là née une délicate histoire sous fond d une autre histoire plus dramatique vécue il y a bien longtemps. Une écriture très douce jusqu'à la fin...un très beau moment passé en compagnie de Gaspard et de Marya....je découvre cet auteur et j apprécie l art la poésie et la douceur de cette oeuvre...
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C'est lors des voyages en train que j'aime le plus lire.

J'en ai profité cette fois du déplacement pour le 20km de Paris pour lire le dernier Antoine Choplin, soit, partie italienne, toujours disponible chez l'éditeur Buchet Chastel.

Je me suis donc amusé pour me mettre dans l'ambiance en allant dans un vrai restaurant Italien. de plus, le Capri fait tout maison. Miam! Ici, la soupe à l'oignon gratinée sous feu de bois !

le livre nous fait voyager dans l'Italie et ses richesses structurelles. On y parle aussi de jeux d'échecs en extérieur. Cette histoire d'adultère est une parenthèse dans la vie d'un homme, qui, parfois peut rebuter par un intellect qu'il aime par-dessus tout mettre sur la table.

Heureusement, la dame aide le lecteur en le remettant à sa place par une petite phrase bien placée.

On peut être un artiste et être compris. Elle va lui expliquer tout ça en quelques pages. Pas mal ! En tout cas, ça aura l'avantage de faire passer rapidement ce trajet !
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[Lu dans le cadre du Prix du meilleur roman des éditions Points]

Gaspar, artiste presque malgré lui, part se mettre au vert à Rome quelques jours. Il est censé préparer une conférence, mais préfère passer ses journées à jouer aux échecs en terrasse d'un restaurant. Il se mesure aux passants•es qui le souhaitent, et va faire la rencontre de Mariya, mystérieuse femme qui semble chercher autre chose à Rome que de quoi compléter son travail d'oenologue…

Encore un roman français qui se passe en Italie…et malheureusement, encore autant de clichés sur le farniente, les bons restaurants et le soleil toujours présent. J'ai été aussi très agacée du traitement réservé aux personnages féminins : entre l'agente artistique forcément chiante et la plantureuse femme de l'Est toujours ravie d'être perchée sur de hauts talons…Franchement, c'est non !

Vous l'aurez compris, je n'ai malheureusement pas été emballée du tout par cette lecture, que j'aurais sans doute abandonnée si ce court roman ne faisait pas partie de la sélection à lire pour les jurés•es du Prix du meilleur roman des éditions Points.
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Cette partie se joue en 100 pages à peine. Entre histoire d'amour genre coup de foudre improbable, passion pour les échecs, il y traine un air de tango, un gout de Campari, mais aussi un grand père assassiné à Auswitchz … C'est joliment écrit mais quelque peu disparate …

Gaspar est un artiste parisien. La veille de son arrivée à Rome, il a participé à l'inauguration presque triomphale de l'exposition consacrée à son projet « Même pas mort » : des installations de petits bonhommes dispersés dans Paris et voués à la disparition et à la dégradation. On expose ce qu'il en reste. La nuit fut chaude, une partie fine à trois, avec comme partenaire son agent, Amandine. La même qui lui a réservé son hôtel à Rome, et le bombarde de coups de fils dont il n'a cure. Gaspar joue aux échecs sur la terrasse de Campio Fiori au lieu d'écrire sa conférence sur un artiste d'art brut décédé. Il pousse les pions avec des inconnus de passage sous les encouragements du marchand de légumes et du patron du café, à l'ombre de la statue de Bruno, brûlé vif comme hérétique par l'inquisition moyenâgeuse ( ça n'a pas l'air comme cela, mais la statue a de l'importance …). L'artiste Gaspar pratique un art éphémère et la plume de l'auteur en cette première partie, rythmée par le bruit des conversations et celui des pions en buis se laisser gouter comme une ballade romaine …

Et puis, une joueuse, charmante et mystérieuse arrive en un drapé de robe ou de jupe parfait, que la brise soulève agréablement, comme elle même se caresse les mèches blondes charmantes … Et la donne change, elle bat Gaspar à plate couture et l'artiste solitaire fond comme une allumette et se met à accumuler les répliques spirituelles d'une drague espiègle … Tout se noue là, et se greffe au désir une histoire de de grand père champion d'échec, de plans de parties conservés par un ermite, retrouvés et rejoués. Les violons se mettent à dominer la partition et ma foi, je n'ai plus entendu qu'eux …

Le récit parle bien d'art, d'humanisme et de désir, mais c'est un peu léger quand même …
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Une histoire d‘ amour que l'on imagine aisément éphémère entre Gaspar , l'artiste parisien en vogue et Marya, l'oenologue hongroise, dont il fait connaissance devant un jeu d'échecs à la terrasse d'un restaurant italien.
Un court roman d'Antoine Choplin , tout en douceur et délicatesse , qui allie magistralement la poésie, l'Histoire, la mémoire, le vin, l'art et … plus surprenant, la connaissance mathématique.
Un mariage très réussi, si on se laisse porter par la musique jouée par l'auteur dans cette ambiance de Dolce Vita.
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Lu dans le cadre de l'élection du meilleur roman Points 2024 :

Roman court et appréciable pour cela. le décor planté à Rome est très bien imagé, et le personnage de Gaspar, comme un bandeau qui ne sait pas très bien ce qu'il fait là est un guide plutôt sympathique. N'étant pas du tout une joueuse d'échecs, je n'ai de référence littéraire que le livre de Stefan Sweig. C'est une belle histoire d'amour qui s'écrit dans ces pages, avec un fond très sombre de l'histoire de l'Europe du siècle dernier (que je suis un peu fatiguée de retrouver à toutes les sauces). Sans non plus être trop tire l'arme, ce retour dans le passée offre une certaine profondeur au récit, qui me parait quand même assez creux. le personnage de Gaspar est assez cliché dans sa construction de l'artiste qui fuis ses responsabilité.Je l'ai lu presque d'une seule traite, mais il ne laisse pas un souvenir marquant.
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Vu l'histoire, je pensais pouvoir classer ce roman dans le genre livre "doudou", mais finalement ce n'est pas le cas. C'est agréable à lire, même quand on ne connait rien aux échecs, mais j'ai trouvé que cela manquait d'intensité ...
et puis le retour sur toujours le même passé historique, c'est vraiment redondant, et manquant d'originalité.


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Une histoire d'amour de plus ? Mais aussi une histoire de mémoire. Celle dont Gaspar se sert pour battre ses adversaires aux échecs. Celle de Marya à la recherche du passé de son grand-père disparu à Auschwitz. Tout ça dans la ville éternelle, le cadre, les personnages, le style, sont d'une sobre élégance malgré la noirceur cachée du propos qui se révèle peu à peu.
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L'idée centrale du roman : retrouver les parties jouées à Auschwitz par un grand maître déporté dans ce camp, est intéressante et développée avec poésie et délicatesse. Peu d'images sombres de cette période : les chambres à gaz, la complicité du Vatican dans la fuite des nazis vers l'Argentine sont à peine effleurées, pour ne laisser la place qu'à la beauté de ce devoir de mémoire envers le grand père de Marya. L'écriture est agréable, vive et légère
Pour autant, ce roman aborde tout de façon très rapide, floue… et à trop être dans l'esquisse, il perd en consistance. L'artiste Henry DARGER ou le moine Bruno GIORDANO méritaient mieux que quelques phrases éparpillées dans le récit. le personnage de Marya reste très « succinct ». Au final, je ne sais trop quoi dire de ce roman : je l'ai lu sans déplaisir mais refermé avec le sentiment qu'il sera aussi vite oublié que lu.
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