Plaisante lecture que celle-là, elle laisse traîner derrière elle un doux parfum d'Italie. L'on peut rêver de vivre l'idéale rencontre amoureuse où tout se déroule comme cela n'était pas prévu, dans une improvisation permanente parfaitement orchestrée, oxymore que le roman permet. le pays s'y prête mieux qu'ailleurs, les activités extérieures facilitent les contacts, la ville éternelle véhicule des êtres d'exception, venus là par curiosité ou désoeuvrement, des personnes dignes d'intérêt, riches témoins de leur temps ou d'un temps lointain, sachant raconter en quelques mots, suscitant l'intérêt de l'interlocuteur privilégié, choisi pour son écoute, entre autres talents. L'ennui est un gros mot impossible à envisager quand le jeu d'échecs est le lien qui vous unit, le vin, votre partage et
L Histoire la chair de vos discours. La mémoire s'y déploie sans limites, le lieu où le monde fut bâti, détruit et reconstruit maintes fois, les repères s'y déploient, viennent à la rescousse dans les moments de doute, l'on s'y appuie le cas échéant.
A deux, c'est mieux, le partage des moments de bonheur, la recherche d'un objet perdu devient une quête amoureuse, le prétexte aux jeux de l'amour. Les passerelles apparaissent comme par enchantement, la communion des sens s'épanouit dans la nuit romaine, au hasard des ruelles et des palais. le jeu a une fin, mais non, pas encore, laisses-moi...
Quoi ?
Rien, je dis à bientôt.
Au revoir.
Le ou la revoir devient une torture, non, une attente, fragile équilibre entre un souvenir de circonstance ou un avenir éternel. Nul ne sait.
Merci à
Antoine Choplin pour ce texte délicat.
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