Le train bleu

Par une nuit sombre, un homme entre dans un local et achète un magnifique collier de rubis très célèbre : le "Coeur de Feu". La légende raconte que ce collier serait maudit puisque toutes les femmes l'ayant porté ont connu un destin tragique. L'acheteur se moque de ces billevesées et ne souhaite qu'offrir un cadeau digne de l'amour qu'il porte à sa fille trop gâtée. Une fois l'achat effectué, cet homme sort dans la rue et manque de se faire voler voir assassiner. de retour chez lui, cet homme qui n'est autre que le milliardaire van Aldin offre le collier à sa fille Ruth Kettering...
Peu de temps après, Ruth dont l'entente avec son époux, Derek n'est plus des plus heureuse s'embarque pour la France afin de rejoindre son amant : le comte de la Roche. Dans le train bleu la conduisant à la Riviera, Ruth est assassinée et le collier disparait. 🚇
La malédiction du Coeur de Feu aurait-elle encore fait une victime ? 😰Hercule Poirot qui n'est pas du tout superstitieux décide de mener l'enquête...


HORS SUJET : Allez savoir pourquoi, mais depuis que la BBC a fait son adaptation en série avec David Suchet dans le rôle, je visualisais les scènes relatées dans le livre avec cet Hercule Poirot. 🤣

Le train bleu est l'une des enquêtes d'Hercule Poirot les plus trompeuses. Vous vous retrouvez face à une pléthore de personnages dont un ou deux dont les indices laissent penser que le coupable est évident. Et là, Agatha Christie joue de son art et vous assène une autre possibilité. le tout en toute simplicité bien évidemment.

Dans ce nouvel opus, pas d'Inspecteur Japp ou de Capitaine Hastings pour épauler notre Hercule. C'est également l'un des premiers romans qui n'est pas relaté sous la forme d'un témoignage retranscrit (souvent par Hastings). Ici, nous nous retrouvons directement dans l'histoire sans la moindre allusion aux pensées du narrateur. Hercule Poirot est ici secondé par un personnage sans grand intérêt au premier abord, Catherine Grey. Son rôle est certes insignifiant dans l'histoire, mais elle permet d'offrir au récit une part romantique, un peu dans la même veine que Patricia Wentworth avec ses histoires mêlant de futurs couples.


L'intrigue de l'assassinat dans un train sera reprise à plusieurs reprises par Agatha Christie (Le Crime de l'Orient-Express, le train de 16h50...), mais cela permet de se lancer dans un casse-tête policier des plus fou où chaque témoignage doit être décortiqué, analysé pour en comprendre les subtilités.
Personnellement, ce n'est pas mon préféré de l'oeuvre d'Agatha Christie en raison de la lenteur que prend l'enquête à se mettre en place et des moments romantiques qui me lassent (c'est surtout le couple concerné qui me semble le plus irréaliste qui soit ... je ne dis rien, mais vous verrez en lisant le livre).


Pour conclure, si vous avez un long voyage en train et que vous désirez vous détendre, ce livre est fait pour vous à condition de ne faire confiance à personne dans votre wagon ❗️❗️❗️

Un très bon cru que ce "Train bleu", je l'ai dévoré en deux jours avec une réelle gourmandise.
Il faut dire que je suis fan de l'univers d'Agatha Christie et d'Hercule Poirot en particulier, cela-dit, pour être vraiment conquis, il faut bien sûr que l'intrigue tienne la route, ce qui n'est malheureusement pas toujours le cas.
Ici il n'y a rien à redire, la reine du crime va particulièrement soigner le scénario en prenant largement le temps de nous présenter les acteurs, plusieurs chapitres en fait. Les personnages seront aussi variés que possible avec un millionnaire américain, sa fille, le mari de celle-ci, un fils de noblesse arrogant, mais aussi une dame de compagnie, des escrocs, et d'autres encore, bref, beaucoup de monde.
Londres, Paris et la Riviera seront le cadre de cette enquête haut de gamme, sans oublier le train bleu bien sûr. J'ai apprécié le contexte de la haute société londonienne et de ses frasques, le luxe de la riviera et les apparences toujours trompeuses, une société dans laquelle notre bon détective évolue comme un poisson dans l'eau.
Je n'ai bien évidemment pas trouvé la solution, l'intrigue se révélant une fois de plus assez sophistiquée, ce qui est sûr par contre, c'est que je me suis régalé.

Il est des livres qui marquent à vie, c'est le cas du Train Bleu. Est-ce parce que je l'ai lu adolescente -âge de découvertes -ou parce qu'il est profondément original dans l'oeuvre d' Agatha Christie ? Elle devait beaucoup aimer les trains, il faut dire qu'à cette époque peu de personnes prenaient le train, encore moins pour se rendre dans un autre pays. le Train Bleu, train mythique partait de Paris et se rendait sur la Côte d'azur, emmenant avec lui les anglais fortunés qui fuyaient le froid hivernal et surtout l'humidité anglaise ... Train des vacances, train promesse de soleil : il est sous la plume de la Reine du crime , le lieu d'un assassinat et d'un vol.
Aussitôt Poirot est chargé de découvrir le coupable pour le père de la victime, un milliardaire américain.
Agatha Christie nous invite sur la Riviera , entre demeures de riches oisifs et hôtels de luxe . Un vrai panier de crabe où officie une danseuse péripatéticienne, un voleur à moitié gigolo et un mystérieux marquis. et au milieu de tout ça , une jeune femme (ancienne dame de compagnie) qui vient de faire un héritage. On est dans un univers qui chez un auteur moins doué pourrait passer pour mièvre ou irréel , mais curieusement cela donne à ce roman un charme fou, un charme unique. On est entre le roman policier et celui d'aventures, enveloppé de romantisme.
Le Train Bleu est délicieusement désuet, suranné, comme issu d'un autre monde. Un monde raffiné, aristocratique et ouaté.
Un roman qui n'a pas pris une ride et qui se situe dans les romans les plus originaux et singuliers de l'auteur.

" Faites confiance au train, Mademoiselle », murmura de nouveau Poirot. Et faites confiance à Hercule Poirot. Il sait."

Le voyage était presque parfait… Jusqu'à ce que survienne une macabre découverte à bord du fameux « Train bleu », le « Calais-Méditerranée-Express », qui mène les riches vacanciers vers la Riviera. Ruth Kettering, la fille du milliardaire américain van Aldin, a été assassinée dans son compartiment. Elle fuyait Derek, son mari avec qui elle ne s'entendait plus, et elle partait rejoindre le comte de la Roche – un personnage séduisant que la police surveillait de près. le mobile ? le vol : le somptueux collier offert à Ruth par son père, le célèbre « Coeur de feu », a disparu. le vol, soit… Mais pourquoi l'assassin a-t-il défiguré sa victime ? L'enquête s'annonce difficile, tant par le milieu dans lequel elle se déroule que par la vitesse imposée à la dite enquête par l'horaire auquel le « Train bleu » doit se soumettre. Bref, le criminel aurait toutes les chances d'échapper à la justice si, pour son malheur, Hercule Poirot n'avait pas été là.

« Le Train bleu » est un roman des premiers temps – 1928 – publié sous le titre original « The Mystery of the Blue Train ». A l'origine, le récit était une nouvelle publiée en 1923 sous le titre « L'Express de Plymouth ». A la manoeuvre, Hercule Poirot, notre cher détective belge avec ses petites cellules grises. Et pourtant, ce roman, Agatha Christie avoue ne l'avoir jamais aimé, car elle l'a écrit à l'époque où elle se remettait péniblement d'une crise grave dans sa vie privée . Mais cette expérience lui apprit au moins qu'elle était arrivée à être une vraie professionnelle de l'écriture, capable d'écrire même sans en avoir la moindre envie.

Dans ce tome 6 d'Hercule Poirot, Agatha Christie passe le premier quart du livre à mettre en place les personnages et les vies des occupants du train. Poirot reste (pour cette fois, seul, à l'exception d'un nouveau personnage secondaire Katherine Grey) essayant de démêler la vérité d'une masse de faux-fuyants et de désinformation. Tous les ingrédients d'un bon, d'un très bon roman. le genre qu'on lit et qu'on relit avec plaisir sans cesse renouvelé. J'ai adoré !

Je viens de terminer " le club des amateurs de romans policiers" de Christina Larmer, dans lequel un groupe d'amateurs de romans d'Agatha Christie vont mener l'enquête suite à la disparition d'une de leurs membres, et le roman "Le train bleu" y était justement mentionné.
Comme je ne l'avais pas encore lu, c'est désormais chose faite.
On a donc une histoire assez complexe de meurtre dans un train, de bijoux disparus, de plusieurs suspects, d'une jeune femme naïve qui vient subitement d'hériter d'une grosse fortune, de plusieurs prétendants pas toujours honnêtes...et le tout est saupoudré par les réflexions et déductions d'Hercule Poirot.
Un roman distrayant, peut-être pas le meilleur de cette auteure, car il y a un peu trop de personnages et de rebondissements à mon goût, cela nuit un peu à la crédibilité du récit, mais c'est tout de même agréable à lire.

Le train bleu est une belle découverte. Beaucoup de personnages et je me suis laissée bernée. Encore une fois la reine du crime a sévi, je n'avais pas trouvé le coupable. Je retiens de cette lecture essentiellement le personnage de Poirot, à la retraite, qui ne manque pas de modestie. Il « sait ». C'est un réel plaisir de lire Agatha Christie et de partir dans le train bleu qui va d'Angleterre jusqu'à Nice, le train des riches. Ça me fait rêver de voyager en couchette, de nuit, pour un long voyage. Fini les sièges avec un voisin qui vous pollue avec ses écouteurs à fond, laissant les basses ponctuées votre voyage pour votre déplaisir, ou les piaillements d'oiseaux annonçant l'arrivée d'un SMS pour dire « je suis dans le bus, chéri » et un vrai restaurant ! pas des sandwichs SNCF secs. Oh oui, ça me fait rêver. Bon j'avoue que Mrs Kettering n'a pas dû ressentir la même chose... mais quelle idée de se balader avec les rubis « Coeur de feu » ! Son père lui avait pourtant bien dit de les mettre à la banque...

Le fait d'avoir récemment lu l'album de Anne Martinetti " la vraie vie d'Agatha Christie" m'a incitée à livre un roman de cette reine du polar. J'ai eu envie de renouer avec les enquêtes d'Hercule Poirot. J'ai opté pour "le train bleu", c'est un peu facile je l'avoue, mais je suis restée sur le quai.
Je ne suis pourtant pas une adepte des romans où il se passe une action par page et où les rebondissements s'enchaînent, je ne fuis pas, loin de là, les romans d'ambiance, ce n'est donc pas la lenteur de ce train bleu qui m'a déplu.
Ce n'est jamais agréable de faire un billet négatif mais en écrire un sur Agatha Christie est particulièrement difficile. Je me suis ennuyée et pourtant ce ne sont pas les fausses pistes qui manquent, je n'ai pas réellement d'arguments pour expliquer mon peu d'intérêt porté à cette intrigue.
Pour me déculpabiliser un peu, je me raccroche au fait qu' Agatha Christie elle-même dit ne pas aimer ce livre.

Fabuleux roman policier !

Je lis juste une heure car j'ai pleins de choses à faire me suis-je dit. Un chapitre en entraînant un autre, prise dans l'histoire, c'est des heures après que j'ai refermé le livre.
Comme toujours Agatha Christie a l'art et la manière de me captiver dans son histoire.
Des personnages attachants, des suspects, des soupçons, des appréhensions (oh non, j'espère que ce n'est pas tel personnage le coupable), des doutes, l'arrestation.
Hercule Poirot intrigant, il ne fait rien au hasard même si nous ne percevons pas toujours où il va. La résolution plus qu'inattendue de l'enquête est démontrée par le détective.

Ai-je besoin de spécifier que j'ai beaucoup aimé et que je recommande ce roman policier ?

Découverte - ou du moins lue - il y a seulement quelques années grâce au fameux Crime de l'Orient-Express, Agatha Christie est une autrice que j'aime lire de temps à autre, et ce malgré quelques relents sexistes ou racistes de temps en temps. C'était une romancière talentueuse dont j'aime beaucoup le travail !

Et, quitte à parler de talent, nous pourrions parler de l'enquêteur qui, bien qu'à la retraite, exerce toujours : Hercule Poirot. Celui-ci est probablement LA personne à recruter pour élucider un meurtre. Et, coup de chance (sauf pour lui !), il se trouvait à bord du train bleu, train transportant les riches vacancier•ères vers la Riviera, lorsqu'un meurtre a été commis. Ruth Kettering, fille du richissime van Aldin, est retrouvée morte dans son compartiment. Deux personnes vont rapidement être accusées : son mari dont elle allait divorcer, et le comte de la Roche, son amant, qu'elle s'apprêtait à rejoindre. Mais aussi, Ruth Kettering transportait des bijoux d'une certaine valeur sur elle... Alors, une fois de plus, Hercule Poirot tente d'élucider ce crime...

Pour une fois, j'ai bien cru que j'avais découvert le fin mot de l'histoire et su qui avait assassiner Mme Kettering, peut-être même avant notre célèbre enquêteur ! Mais évidemment, Agatha Christie ne serait pas la reine du crime si c'était si simple... Les personnes susceptibles d'avoir commis cet assassinat sont nombreuses et, au-delà de ça, il faut aussi savoir pourquoi elle a été tuée...! J'ai bien aimé le fait qu'Hercule Poirot soit accompagné dans cette enquête, même si je n'ai pas apprécié outre mesure ce personnage !

Le récit était assez passionnant et le fait que le crime soit commis dans un train n'a pas été sans me rappeler le fameux Crime de l'Orient-Express, même si les ressemblances s'arrêtent là. Même si j'ai aimé l'enquête, j'ai eu du mal à apprécier les personnages, assez antipathiques, ce qui ne m'a pas permis d'apprécier autant que je le voulais.

Une enquête de Poirot qui se laisse lire mais qui se laissera oublier aussi vite !

Il est à la retraite et se trouve dans le Train Bleu qui va le mener en vacances sur la Riviera. Pendant ce voyage une femme va être assassinée et ses rubis dérobés.

Fille d'un milliardaire américain, elle s'apprêtait à divorcer et rejoignait son amoureux de jeunesse à Nice. Une jeune anglaise venant d'hériter de son employeuse prend le même train pour rejoindre une cousine avide sur la Côte d'Azur. Au début du voyage elle a servi d'oreille compatissante pour la milliardaire.

Qui a vu qui ou quoi et quand ? Sans parler d'où, bien évidemment ! Poirot trouvera le fin mot de l'histoire mais il m'a semblé que certaines de ses déductions sortaient de nulle part et à point nommé !

Roman un peu confus, voire maladroit, il est un des plus anciens, écrit en 1928. Peut-être la reine du crime cherchait-elle encore son style ? Poirot était à la retraite mais je pense que c'était de son emploi d'enquêteur et non de détective. Mais comme c'est Agatha Christie je suis, comme beaucoup, plus encline à la tolérance vu le nombre d'années qu'elle me divertit et va continuer à le faire longtemps.

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