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Très beau voyage en compagnie de la jolie héroïne Léna .
Décidemment André Julliard est un auteur que j'apprécie énormèment , il nous emmène avec son héroïne de façon si naturelle qu'on a l'impression d'être aussi du voyage . C'est une bande dessinée au graphisme agréable , aux couleurs douces et l'histoire est pasionnante .
Une BD que je recommande vivement , alors si vous voulez faire vos premiers pas de lecteurs - lectrices de BD , un seul mot FONCEZ .
Bonne lecture .
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Les dessins de cette BD sont classiques mais sont réussis. le scénario ressemble au "Bureau des Légendes" même si l'héroïne n'a qu'une très lointaine ressemblance avec Mathieu Kassovitz et que l'intrigue est nettement plus poussive. Par exemple, la raison de l'engagement de l'héroïne, embarquée dans ce voyage d'agent secret, paraît peu plausible. de manière générale, il est également difficile d'accorder un crédit aux rebondissements de la fin du livre. Je sors donc de ce voyage avec des sentiments mitigés. Un peu à l'image du temps d'aujourd'hui : pas franchement désagréable mais très loin du grand soleil ou d'une belle et franche pluie. C'est bizarre de ce dire qu'en ce moment, le beau temps, ce serait en fait une vraie ondée, longue et susceptible de remplir les nappes. Mais je m'égare ! Comme quoi cette BD n'a pas réussi à me changer les idées.
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Que ce voyage de Léna est long et ennuyeux ! Entre récit intimiste et espionnage, l'histoire ne parvient pas véritablement à décoller. Il faut attendre la page 40 pour que cette histoire ait un sens. Une banale vengeance sans queue ni tête !

L'histoire commence à Berlin-Est. Une femme un peu quelconque et mélancolique a rendez-vous avec un homme qui lui remet une liste de noms et d'adresses. Après l'avoir apprise par coeur (Ouah, la femme!), elle détruit la liste et part pour Bucarest où un autre rendez-vous l'attend. Et le voyage ne fait que commencer.

Rappelez-vous le titre : le voyage est long ! Si long !... Après Budapest, Kiev et Odessa, elle ira en Turquie puis en Syrie. le plus marrant dans tout cela, c'est qu'on ignore tout de son passé et de ses motivations. Accomplit-elle une mission ? Ou cherche-t-elle à assouvir une vengeance personnelle ? Non, c'est une femme en train de se reconstruire. Je n'ai éprouvé aucune sympathie particulière pour ce personnage, c'est dire! :(

Même le dessin respire le classicisme. Aucune innovation majeure... La platitude prend un sens tout particulier avec cet album. André Julliard nous avait pourtant habitué à beaucoup mieux... Une grosse déception ! :(

Je reprends mon avis après la sortie inattendue d'un second tome intitulé "Léna et ses trois femmes". Léna s'infiltre dans une organisation terroriste d'obédiance musulmane intégriste chargée d'envoyer des femmes martyrs se faire exploser au milieu d'une foule de préférence sur un marché.

Malgré le sujet, on comprendra que ce n'est décidément pas une bd d'action. Au moment final, on ne sera rien de ce qui s'est passé. Toute une grande préparation pour un moment fatidique qui se révèlera décevant.

Visiblement, les auteurs ont voulu faire dans un créneau "espionnage et psychologie". Notre héroïne reste toujours aussi froide : presque fidèle à elle-même. Dommage car on aurait voulu une évolution. Les auteurs persistent et signent...
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Léna travaille au sein d'une société qu'on devine secrète autant qu'obscure. Elle se retrouve aux quatre coins du monde pour transmettre des informations à des terroristes qui doivent empoisonner quelqu'un.
Cette BD la suit, pas à pas, pays après pays, et on apprend en même temps sa vie passée, ce drame qui l'a conduite à vivre cette vie-là.

Comme toujours avec Christin, le scénario est bien ficelé, pas toujours simple. Les dessins sont clairs et très réalistes. C'est une histoire qui nous interroge aussi sur la vengeance, le pardon, l'oubli... Comment faire pour ne pas sombrer quand on a tout perdu? A quoi peut servir notre vie? C'est à cela que nous fait réfléchir ce personnage énigmatique de Léna...
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Perdue dans le fil du temps !


André Juillard (né en 48) a créé avec le scénariste Patrick Cothias le personnage ‘historique' (par rapport à l'histoire de la BD franco-belge en tout cas) de ‘Masquerouge', un justicier masqué (à la ‘Zorro') de la France de Louis XIII. Imaginé et dessiné au départ pour la jeunesse, ‘Masquerouge' (3 tomes ; les 7 suivants furent dessinés par Marco Venanzi) est devenu entre 83 et 91 le héros d'une préquelle, destinée cette fois aux adultes, ‘Les sept vies de l'épervier' (en 7 tomes) qui allait faire d'André juillard l'un des auteurs majeurs de la BD des années 80/90. le succès fut tel que les deux complices donnèrent même, entre 95 et 2002, une suite en 4 tomes aux aventures de l'épervier sous le titre de ‘Plume aux vents'. A partir de 99, il devint l'un des ‘repreneurs' des aventures de ‘Blake et Mortimer' avec Yves Sente au scénario (4 albums à ce jour), mais surtout, fort de sa notoriété, il se mit à partir de 94 à écrire et à dessiner quelques oeuvres personnelles qui constituent aujourd'hui incontestablement le haut du panier de sa production et le meilleur de la bédé actuelle (‘Le cahier bleu', ‘Après la pluie', ‘Le long voyage de Léna' et ‘Léna et les trois femmes').


Le long voyage de Léna – 54 pages en couleur (2006), avec la collaboration de Pierre Christin, le scénariste des ‘Valerian' de J.C. Mézières, de nombreuses oeuvres d'Enki Bilal comme d'Annie Goetzinger


Sans carte de crédit, ni téléphone portable, pour que nul ne garde trace de ses mouvements, la belle Léna, au corps de reine, voyage, de Berlin-Est à Sydney, en passant par Budapest, Bucarest, Kiev, Izmir, Alep, Damas, Londres et Buenos-Aires, à pied et en tramway, en train et en bateau, et en avion seulement en dernière extrémité, avec toujours dans sa poche la photo des jours heureux, en mission au sein d'un monde disparu, celui des communistes d'antan, mais surtout avec un objectif précis…


Le beau dessin d'André Juillard et l‘habile scénario de Pierre Christin font de cette oeuvre politique résolument ancrée dans notre histoire récente et actuelle un intéressant brûlot sur le monde de l'espionnage, du terrorisme et des anciens réseaux communistes qui ne demandent qu'à être réactivés. Intéressant et même assez prenant, ce récit au fort parfum d'amertume, s'inscrit dans le droit prolongement des albums personnels de Juillard des années 90 (‘Le cahier bleu' et ‘Après la pluie'). Si vous goûtes la BD ambitieuse, proche du documentaire, mais surtout engagée, vous ne serez pas déçu-e- du voyage !
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Autant j'apprécie le dessin d'André Juillard, autant les scénarios qui guident ses personnages me laissent perplexe. Celui-ci ne fait pas exception, comme ce fut déjà le cas avec le Cahier Bleu, ou Après la Pluie.
Nous suivons ici Léna, une jeune femme qui semble n'éprouver aucune émotion. Elle va traverser le monde, ce qui lui fait autant d'effet que d'aller de la cuisine au salon. Pourquoi pas... mais le livre ne m'a pas fait rêver, c'est le moins que l'on puisse dire.
Juillard aime dessiner les femmes qui se dénudent, c'est un fait que j'avais déjà remarqué dans d'autres ouvrages. Ces femmes sont toujours grandes, pas fluettes, et sourient peu.
Une histoire simple (ce qui, ici, n'était peut-être pas l'effet voulu) servie par un dessin efficace et dénué d'émotion. C'est un style, mais pas vraiment à mon goût.
Je lirai quand même le second tome !
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Lena nous entraîne dans un long voyage qui la mène dans différents endroits du monde. Nous comprenons vite qu'il ne s'agit pas d'un voyage d'agrément mais il faut attendre la toute fin pour comprendre la finalité du voyage. Cette finalité m'est apparue un peu obscure, mais cela ne m'a pas empêchée d'apprécier ce voyage en compagnie d'une femme qui cache derrière sa mélancolie, une bien triste peine…
Lien : http://sylire.over-blog.com/..
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On suit les pas d'une jeune femme qui au premier abord nous semble désagréable, méprisante à l'égard des personnages qu'elle rencontre au fil de son long road-movie. On s'attend aussi à un banal récit d'espionnage. Et puis progressivement on prend connaissance de son histoire personnelle... Si on est d'abord comme bercé par le voyage en lui-même, on prend ainsi conscience d'un scénario mis en place par Pierre Christin qui sort vraiment de l'ordinaire. Travaillant avec André Juillard pour un dessin cadrant parfaitement avec le récit, je trouve qu'ils ont créé un album de très haute qualité, accessible à beaucoup de lecteurs et non-lecteurs de BD, attentifs à une certaine poésie, une histoire qui prend son temps à se déployer (et pas du "bam-bam / action")
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Une histoire d'espionnage.
Le dessin classique et élégant de Julliard est toujours un plaisir.
Néanmoins, il faut un bon moment avant de comprendre où veulent nous emmener les auteurs et ensuite c'est fini !
Je suis donc un peu restée sur ma faim, si je puis dire, à la lecture de cet album
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Juillard m'avait définitivement séduit avec "Les sept vies de l'épervier" et il donne ici encore une démonstration impeccable de son talent, mais... ça n'a pas suffi.

Sa Léna est super-classe, fluide et sensuelle autant qu'énigmatique. Elle se déplace dans des décors impeccables délicatement colorisés, qu'ils soient paysages ou scènes d'intérieur. Elle installe autour d'elle un mystère international un peu inquiétant mais son mystère, elle ne m'a pas trop donné envie de le percer vraiment. Ca n'a pas suffi, vous dis-je.

Car à force de pratiquer trop systématiquement l'ellipse ou la suggestion, Christin a simplement suscité mon indifférence.

Bref, je suis resté à distance de ce scénario évoquant vaguement l'espionnage en ambiance guerre-froide, résolument nébuleux.
Mes trois étoiles sont donc surtout pour les qualités graphiques classiques très typées "ligne claire", où manque d'ailleurs un peu de peps en ce qui concerne la mise en couleur.

Et donc, comme on dit dans mon chtimi natal : "V'la tout, quoi !"
Il paraît qu'il y a une suite, mais pour me donner envie de la découvrir, non, décidément ça n'a pas suffi !
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