J'aurai aimé vous parler du dernier roman de
Sandrine Collette.
Oui ce matin j'aurai aimé vous offrir une chronique digne de ce nom, digne d'
Animal.
Mais voilà les mots me manquent !
Cela fait trois semaines que je repousse celle-ci. Trois semaine que je cherche les bonnes formules. Trois semaines que je veux vous dire combien une nouvelle fois,
Sandrine Collette m'a bouleversée avec son nouveau roman.
Mais rien n'est assez fort pour exprimer tout cela.
Si seulement j'avais la plume de notre auteure ! Là j'arriverai sans doute à vous faire ressentir cette fièvre qui ne m'a pas quittée en lisant ce titre. Je pourrai vous livrer tous ces sentiments contradictoires qui m'ont tenaillée durant cette lecture. Je trouverai enfin les mots pour vous donner envie de le lire à votre tour.
Mais voilà, les mots de
Sandrine Colette m'ont laissée sans voix.
Il y a d'abord l'histoire. Les histoires…
Celle de Mara que l'on entraperçoit au tout début du livre. Celle d'une femme népalaise qui comme ses semblables n'a pas la vie facile.
Il y a celles de Nun et Nin. Des enfants des rues. Des vies qui ne valent rien. Des vies sacrifiées que Mara va tenter de sauver au mépris de sa propre existence.
Et puis à l'autre bout de la terre il y a Lior et Raphaël, un jeune couple de français. Une passion dévorante qui fait que Raphaël suit sa femme dans sa passion à elle, la chasse. Lui le non violent qui ne supporte pas les armes à feu mais qui est tellement admiratif devant l'instinct
animal de Lior quand celle-ci devient la chasseuse prédatrice.
Et puis il y a la nature. Grandiose, magnifique, luxuriante.
Les paysages, ceux du Kamtchatka. une région volcanique des plus secrètes du monde. A l'extrémité orientale de la Russie, sur la ceinture de feu du Pacifique. L'un des endroits les plus reculés et sauvages de la planète. Là où vivent les ours bruns, le légendaire Ours du Kamatchatka.
Et puis il y a la montagne et des collines népalaises. La jungle aussi. le Pays d'en Haut accroché à la chaîne de l'Himalaya. La vie rude des paysans, celles aussi rude des népalais exilés à la ville et entassés dans des bidonvilles. Et puis il y a le tigre. le tigre royal du Bengale venu se perdre sur les contrefort des hautes vallées tibétaines.
Il y a surtout 282 pages de pures intensités car les superlatifs manquent pour qualifié ce magnifique roman.
Sauvage, puissant, violent, captivant, déconcertant, angoissant, émouvant, brutal, intense….
Animal !
Animal nous fait vivre une expérience intense. il nous fait franchir la frontière entre l'humanité et l'
animalité. Il nous parle aussi de résilience et de quête d'identité.
Alors vous êtes prêt(e)s vous aussi à vivre intensément et à voir où s'arrête votre humanité et ou commence votre
animalité.
Moi perso, je le sais encore plus maintenant !
Et du coup je me permet de vous conseiller de lire urgentissimement
Animal de
Sandrine Collette. Encore un coup de génie de cette talentueuse autrice.
Lien :
https://collectifpolar.com/