Claude a grandi dans une famille de bourgeois. Une jeunesse dorée, où il n'a manqué de rien. Mais il a toujours eu soif de quelque chose. C'est un cours de morale qui lui ouvrira les yeux. Claude a soif de justice. Avec un esprit analytique incomparable, la condition de l'homme l'intéresse. Son prof le remarque et l'invite à des soirées chez lui. Une bande de jeunes et de moins jeunes y est, avec de grandes idées en tête, mais surtout celle de justice sociale. Devenu extrémiste, la bande commet un grave délit et Claude sera mis en Centre Jeunesse pour 3 mois. Ce séjour sera l'occasion pour lui de trouver sa voie : juriste, pour la Cour pénale internationale de la Haye. Faire condamné ceux qui commettent des crimes contre l'humanité. Surtout un en particulier : Kabanga, chef de guerre congolais qui engage des enfants soldats. Une chasse à l'homme... qui nous heurte au passage. Certaines scènes sont vraiment très dures à lire. Et le propos est cru. Courtemanche dépeint également une Afrique corrompue, malade, sale... Des enfants soldats, des dirigeants vicieux, des jeunes filles qui vendent leurs corps, le VIH partout... Ce n'est pas une lecture joyeuse... même si le rêve de justice sociale de Claude nous fait souffler un peu et nous fait croire que c'est possible... Lecture éprouvante, ardue, avec quelques défauts, notamment les personnages secondaires un peu plats... Aller, j'ai besoin de léger maintenant !!!
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Maria était ridicule et ma complicité dans cette opération rocambolesque me ramenait à la réalité. Il était temps que je revienne en moi.
En 2001, Gil Courtemanche, auteur du roman «Un dimanche à la piscine à Kigali»