Ce document en librairie depuis septembre fait froid dans le dos. Revenant sur le parcours de ce monstre, les auteurs mènent une enquête sur base de témoignages, dévoilant finalement une "normalité" quant à la vie "tracée" de l'un des chefs de l'EI. Comment un homme peut-il devenir un meurtrier ? Comment a-t-il été endocrine ? Ce gamin de Laeken à la psychologie complexe dont la famille possède un lourd passé a été celui qui a commis les attentats de Bruxelles et Paris. du quartier "riche" qui dépérit, de l'immigration à la maison de jeunes...la délinquance n'était pas rare. On y découvre des éléments déclencheurs" mais également les failles du système Bien que le document sur le fond est intéressant, je reste cependant perplexe. Comme une biographie sous fond psychologique, je trouve cette lecture un peu indécente et dérangeante.
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Un livre intéressant et facile à la lecture parce qu'il est écrit tel un roman policier.
Accessible à tout public qui a envie d'en savoir un peu plus sur les attentats de 2015 - 2016 à Paris et Bruxelles et surtout sur l'envers du décor.
Ce livre donne la parole à plusieurs acteurs et témoins de l'époque dès qu'Oussama Attar a commencé à faire parler de lui en Irak et aux USA. La Belgique n'a visiblement pas fait tilt et certains groupes de défense se sont laissés aveugler par la famille et la situation.
Et pourtant, ce garçon avait tout pour réussir sa vie mais visiblement ce n'est pas la voie qu'il a choisie et il en a fait payer les conséquences à des centaines de famille en Europe mais également dans le monde arabe.
Parce que dans notre esprit, il ne faut jamais oublier que les premières victimes de l'extrémisme et du radicalisme musulman, ce sont d'abord les musulmans.
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Assis le dos à un mur, le fusil d’assaut AK-74 posé à ses côtés, Abou Bakr
al-Baghdadi salue la mémoire des « martyrs », dont celle d’un
commandant, un Belge. Un certain Abou Yassir al-Belgicki.
Aujourd’hui, les services de renseignement ont la quasi-certitude
qu’il a désigné ce jour-là par l’un de ses noms de guerre
le Belgo-Marocain Oussama Atar.