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Les Pierres de Pouvoir tome 1 sur 3

Leslie Damant-Jeandel (Traducteur)
EAN : 9782352944768
336 pages
Bragelonne (20/05/2011)
3.87/5   111 notes
Résumé :
La terreur et le chaos frappent le royaume. Le roi a été assassiné par des traîtres et l’Épée de pouvoir a disparu par-delà le Cercle des Brumes. Les armées d’invasion se fraient un chemin sanglant à travers le pays, guidées par la Reine Sorcière et un terrible seigneur mort-vivant.Le seul espoir repose sur le jeune Thuro. Le sang des rois coule dans ses veines. Son destin lui commande de rassembler une armée fantomatique pour défaire les sbires monstrueux de la Rei... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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AMOUR. AMITIÉ. COURAGE. HONNEUR. RÉDEMPTION. David Gemmell aura toujours été fidèle à sa devise. J'ai lu toutes ses histoires et je les ai toutes adorées : celle-ci ne fait pas exception à la règle !
Après "Drenaï" et ses westerns médiévaux, l'auteur anglais poursuite son évolution en continuant de raconter les "Histoires des Sipstrassi" en relisant ici les légendes arthuriennes. On retrouve donc les pierres dorée qui permettent aux rêves de devenir réalité (concept séduisant que les amateurs de japanimes retrouveront dans la saga "Escaflowne"), mais dont les pouvoirs s'estompent avec le temps, les pierres de sang qui parviennent aux mêmes résultats à condition de les recharger en volant la vie d'autrui, et les rarissimes pierres d'argent aux pouvoirs quais illimités…
Et si tout commence dans "L'Ultime sentinelle" avec Jon Shannow et ses pistoleros justiciers qui avaient envoyé dans le passé un missile intercontinental à ogive thermonucléaire pour abattre l'impérialisme du roi atlante Pendarric, l'histoire se poursuit ici (ou plutôt recommence) avec Thuro et ses chevaliers justiciers qui vont devoir combattre la Reine Sorcière qui reprend la politique impérialiste atlante là où elle avait été précédemment stoppée…
Et puis une petite mise au point pour les commissaires littéraires : David Gemmell écrit dans les littératures de l'imaginaire, pas dans les littératures du réel, donc il écrit l'histoire telle qu'il aurait aimé qu'elle soit et pas telle qu'elle a été (d'un autre côté, pouvait-il en être autrement en brassant les légendes nationales anglaises avec autant d'éléments fantastiques ? ^^)

Les personnages de la Table Ronde (appelée aussi Ligue des Justiciers médiévaux ^^) sont toutes plus ou moins les syncrétismes de plusieurs figures historiques, héroïques ou mythologiques. Voir le rôle de l'une de ses légendes joués par plusieurs personnages, eux-mêmes détenteur de plusieurs identités n'est pas vraiment gênant quand on connait un peu ses classiques. Mais je ne m'attendais pas du tout à ce qu'un roman médiéval fantastique fasse autant mention de l'Antiquité (le cape et d'épée se fondant ainsi dans le peplum et vice-versa)… :
- on puise dans la Guerre de Troie, les Guerres médiques, l'épopée d'Alexandre…
- on s'attarde sur les légendes de Cunobelin, de Caswallon, de Bouddica…
- on évoque via Plutarque, Tacite et Suétone, Pompée, César, Caligula…
- on mentionne Wotan, Loki et Donner, Baal, Astarté et Gilgamesh
De plus j'ai trouvé que les âges sombres britanniques dépeints par David Gemmell ne sont pas très éloignés de ceux développés par R.E. Howard pour son aventurier irlandais Cormac Mac Art (comment s'appelle le héros de la suite et fin de ce diptyque ? Cormac… Sûrement un hasard ! ^^)
Et à l'image de son prédécesseur l'auteur se fait plaisir sinon inclusion d'éléments horrifique avec les Atrols (trolls possédant les pouvoirs des sirènes), les Voleurs d'Âmes (des vampires avec des faux-airs de Nâzguls), les Vores (des tigres à dents de sabre géants), des lycanthropes, des dragons et tutti quanti…
Sauf que finalement cette relecture de la geste arthurienne sert de toile de fond aux querelles entre immortels issus de la chute de l'empire atlante, qui elles-mêmes servent de toile de fond à l'éternel affrontement entre le Bien (la volonté d'aider son prochain considéré comme son égal) et le Mal (la volonté de profiter de son prochain considéré comme son inférieur) !


La mise en place est très courte puisque quelques pages suffisent à présenter les personnages avant que la vengeance de la Reine Sorcière s'accomplisse à travers ses pions Eldared et Hengist :


Las, je trouve qu'on change du tout au tout dans la 2e partie :


La 3e partie est déséquilibrée mais offre de beaux moments de bravoure :
ACHTUNG SPOILERS DE OUF



Si on retrouve les ingrédients des gemmell eighties, on en retrouve aussi les défauts :
- des personnages qui évoluent trop rapidement
- des personnages qui ne sont pas suffisamment exploités pour tout bien développer (Caradoc le guerrier belge, Alantric le champion brigante, Helga l'esclave germanique, Korrin Rogeur le rebelle vengeur, Pallin l'homme-bête qui souhaitait conserver son humanité, Maggrig l'armurier révolutionnaire, Severinus Albinus le naufragé temporel)
- les deus ex machina qui utiles quand même pour parvenir au « tout est bien qui finit bien »
- les transitions abruptes qui font que l'ensemble du récit manque de liant et fait précipité aux moments clés
Des sauts de ligne supplémentaires n'auraient pas été de refus pour bien marqué les changements de temps, de lieux, d'actions et de personnages… Mais à ce jeu-là, Leslie Damant-Jeandel a réalisé une traduction assez agréable en lissant en grande partie les maladresses que l'auteur possédait encore à ce moment de son évolution vers un style et une narration plus aboutis. J'ai presque l'impression qu'elle a mieux senti le truc qu'Alain Névant qui pourtant connaissait l'auteur d'assez près (à moins que justement elle n'ait bénéficié de son expérience qui sait ?).

J'aurais pu lâcher 4 étoiles, et je ne doute pas un instant que des easy readers pourront lâcher 5 étoiles. Mais avec une vue d'ensemble sur la bibliographie de l'auteur, on a à plusieurs niveaux la sensation d'avoir affaire à un prototype :
- de l'affrontement entre Achille et Hector à la fuite d'Enée, tout sera repris ultérieurement dans le cycle "Troie"
- l'épopée d'Alexandre le Grand sera repris ultérieures dans le cycle du "Lion de Macédoine"
- le mélange entre horreur et swashbuckling sera développé dans "Renégats" et "L'Etoile du matin"
- le mélange entre les univers de Walter Scott et ceux du Dr Who sera développé dans "La Reine Faucon"
- les amants maudits ? Skilgannon et Jianna sont tellement plus aboutis que Culain et Goroein…
Et puis il y a le leitmotif de sa propre vie : David Gemmell a été marqué par ses mauvaises relations avec son père, qui l'ont amené aux portes de la délinquance (il a été exclus de l'école pour avoir ouvert un tripot clandestin…), et par ses très bonnes relations avec son beau-père, qu'il l'a sauvé de ladite délinquance. Ses romans ne cessent de mettre en scène cette ambivalence : Thuro/Uther est ici un avatar de l'auteur, coincé entre son père Aurélius, qui ne l'a jamais vraiment aimé, et son beau-père Culain, qui joue le rôle de mentor, car mine de rien nous sommes dans les archétypes incontournables de l'universelle quête du héros aux dix mille visages qui une fois de plus nous est contée ici…
Bref, l'auteur a affiné sa formule et fera mieux voire bien mieux ultérieurement, mais un Gemmell même moyen reste au-delà de la majeur partie de la production Fantasy… ^^


Pour résumer ? Un mélange entre les chevaliers de l'"Excalibur" de John Boorman et les immortels de l'"Highlander" de Russell Mulcahy, un mélange entre Wagner et Queen… Nous sommes donc bien dans l'absolu coolitude ! Yeah !!!
Plus qu'un roman de SFFF super sympa, une ode à la liberté, à l'égalité et à la fraternité, mais aussi un plaidoyer pour la solidarité et la tolérance. Indécrottable optimiste, l'auteur voit le meilleur en chacun de nous : ses histoires donnent donc envie de devenir meilleur et de rendre le monde meilleur. Ils font donc un bien fou, n'en déplaisent à ceux qui n'y voient qu'un auteur bourrin pour lecteurs bourrins…
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"On connait peu de choses sur la vie d'Uther Pendragon. Ce livre ne retrace pas sa biographie, puisqu'il s'agit d'un roman de Fantasy.
En d'autres termes, nous n'allons pas relater l'histoire telle qu'elle s'est déroulée, mais telle qu'elle aurait du être."
David Gemmell


Le roi a été assassiné et l'épée de pouvoir a été perdue au delà des brumes.
La Bretagne est alors plongée dans un chaos orchestré par la puissance des peuples Saxons et Angles soutenue par la reine sorcière.
Ces derniers, aidés par certaines tribus celtiques telles que les Brigantes, s'apprêtent à anéantir les derniers vestiges de la civilisation britano-romaine.
Alors que Thuro (Uther/Arthur), le jeune fils du défunt roi, échappe de peu à la mort, il se réfugie auprès de Culain (Lancelot) le légendaire seigneur à la lance qui lui dispensera une initiation poussée aux arts de la guerre tout lui inculquant les valeurs morales nécessaires à son accomplissement en tant qu'homme.
Dans ce havre de paix, il fera la connaissance de Laitha (Guenievre, Vivianne), une jeune femme éprise de culain, dont il tombera éperdument amoureux.
Contre son gré, les événements le précipiteront à devoir affronter un destin auquel il ne peut échapper, celui de Haut Roi de Bretagne, du Pendragon...

Dans le fantôme du roi, David Gemmell fait une incursion dans la mythologie arthurienne pour nous livrer une oeuvre qui a le mérite d'être plutôt rafraîchissante.
L'une des grandes originalités de cette vision du mythe, c'est bien sûr l'exploitation de ses figures emblématique qui trouve ici une relecture inédite.
Les personnages tels que nous les connaissons se retrouvent ici réinventés et nous prenons plaisir à les redécouvrir tout au long du Roman.
C'est ainsi que le Merlin de la légende se voit scindé en deux personnalités complémentaires représentées tour à tour par Maehlyn puis Pendarric (oui le même que dans Jon Shannow), alors que d'autres en représentent plusieurs (Laitha = Guenièvre puis Vivianne et Thuro = Uther puis Arthur).

Au-delà de l'aspect surnaturel, le contexte historique est plutôt bien retranscrit avec une Bretagne celtique profondément influencé par l'occupation romaine.
Finalement ce qui nuit plus particulièrement à ce roman, c'est le choix de Gemmell d'avoir voulu scinder son histoire en deux volumes, ou finalement le meilleur aura été gardé pour "la dernière épée du pouvoir".
Auprès avoir posé les bases de son récit, DG se focalise sur l'évolution du jeune et fragile Thuro en nous proposant dans ce sens une quête initiatique au-delà d'un portail afin de récupérer l'épée des rois. Malheureusement cette histoire finit par n'avoir que peu d'intérêt, et l'on en vient presque à se demander si DG n'est pas en train de se perdre lui-même dans son récit.

Habilement, le dernier quart du roman nous réconcilie avec l'auteur et le mythe, son savoureux épilogue nous laisse même espérer un second volume beaucoup plus fidèle à la légende.
Plaisant à lire, le fantôme du roi ne vaut surtout que par les clefs qu'il donne pour appréhender sa séquelle (la dernière épée du pouvoir), qui elle, est particulièrement savoureuse.
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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Cette réécriture du mythe arthurien ne m'a pas convaincue plus que ça. Sans être désagréable à lire, ce premier tome de la duologie ne m'a pas donné envie de lire la suite. Ce tome se présente comme un tome d'apprentissage où Thuro/Uther apprend à se battre et se fait des amis est du déjà lu. Ce livre souffre d'excès de virilité, de machisme et de règlement des problèmes à grands coups d'épées. le principe des réécritures ce n'est déjà pas ma tasse de thé à la base, et ce n'est pas cette lecture qui me réconciliera avec le genre. Après avoir tant entendu parler de l'immense David Gemmell, je suis assez déçue de ma lecture, mais peut-être n'ai je pas commencer par le bon livre?
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Le début de ce roman m'a paru un peu rude. Pas qu'il soit inintéressant, au contraire, mais parce qu'il y a beaucoup de noms de lieux et de personnages à retenir, et ces noms ne sont pas courants. Une fois une cinquantaine de pages passée, cela s'arrange. On a pu se familiariser avec les personnages donc on retient plus facilement leurs noms.

Le concept est original, l'auteur s'attaque aux légendes arthuriennes. Ce n'est pas explicite dans le texte mais cela se voit par transparence (et puis, l'auteur l'a précisé lui-même dans la préface …). Par contre, l'histoire en elle-même n'est pas chamboulante. Un jeune homme se lève pour faire face à la cruelle Reine Sorcière. Pendant son périple, il grandit, mûrit et apprend la vie. Pour être franche, si ce livre n'avait pas de suite, j'aurais été déçue, mais ce n'est pas le cas et on comprend bien que ce tome pose aussi les bases du suivant. Il y a tout de même des idées que j'ai beaucoup aimées, comme celle des immortels se faisant passer pour les dieux que tout le monde connait (Zeus, Athéna, Jupiter …), l'intégration de l'Atlantide au récit ou encore les multiples mondes parallèles accessibles grâce à des portails.

Les personnages sont également très intéressants. Thuro est un personnage touchant. Maladroit, chétif, introverti il va beaucoup évoluer jusqu'à devenir un homme capable de commander une armée et de se faire respecter. Son innocence du début en fait quelqu'un d'attachant. Ses compagnons sont bien choisis, que ce soit Culain, Laitha (et les autres) chacun à une personnalité propre qui les rend uniques et très intéressants.

Pour finir, cette rencontre avec l'auteur est une réussite. Même si l'intrigue ne m'a pas transcendée il y a de bonnes idées. J'ai beaucoup aimé l'écriture et les personnages du récit. Une histoire que je recommande à tous les amateurs.

Lien : http://antredeslivres.blogsp..
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Je suis fan de Gemmell pour les mêmes raisons que vous (si vous lisez ces lignes sur Babelio c'est que vous l'avez lu vous-même à 80% ou pas loin).
Cependant je dois dire que c'est à ce jour celui qui m'aura le moins emballé, les ingrédients habituels sont pourtant là, avec le petit qui doit devenir grand, les rencontres providentielles, les caractères fort qui s'opposent pour mieux se rapprocher et tout ça...
Mais pour cet opus le tout me paraît bâclé, voire expédié, il y a eu et il y aura mieux c'est clair, ça se lit bien car c'est du Gemmell, mais je n'ai pas grand chose à en dire, pour le coup c'est vraiment moyen.
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Citations et extraits (47) Voir plus Ajouter une citation
- Priam était un romantique qui voyait le meilleur en chacun. C'est ainsi qu'il a laissé la guerre éclater : en voyant le meilleur chez Hélène. Celle qui a mis à l'eau une flotte de mille navires n'était qu'une fausse blonde intrigante. C'est son époux Ménélas qui a déclenché la guerre de Troie, mais c'est Hélène qui l'a préméditée. Elle a séduit Pâris, le fils de Priam, pour qu'il l'emmène chez lui, dans sa cité. Après quoi Ménélas a demandé de l'aide aux autres rois grecs pour la récupérer.
- Mais pourquoi se donner tant de mal pour une femme ?
- Ils ne l'ont pas fait « pour une femme », ni pour l'honneur. Troie contrôlait les routes commerciales et imposait de lourdes taxes aux navires à destination de la Grèce. Comme pour toutes les guerres, il était question d'argent.
- Je crois que je préfère la version d'Homère, dit Thuro.
- Lis Homère pour ton plaisir, jeune prince, mais ne confonds pas son œuvre avec la réalité.
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- Tu nous rendrais un immense service, et tu serais richement récompensé, lui dit-il.
- Il me faudra un bracelet en cuivre brodé d’or, une petite maison, et aussi de l’argent pour pouvoir acheter un cheval et subvenir aux besoins d’une femme en nourriture et en vêtements pendant une année. En plus, je veux qu’Helga, l’esclave, soit libérée afin qu’elle vive dans cette maisons.
Alors qu’il prononçât ces mots, son teint avait pali et il craignit d’avoir exigé un prix bien trop élevé.
- C’est tout ? demanda Victorinus. (Prasamaccus acquiesça). Dans ce cas, c’est d’accord. On arrangera tout ça dès ton retour.
- Nous sommes d’accord, dit rapidement Maedlyhn. Quand aimerais-tu que le mariage soit célébré ?
- demain. […]
- C’était quoi, cette histoire de mariage ? demande Victorinus ?
- Le bracelet, c’est pour elle. C’est le symbole de l’Anneau d’éternité et du cycle infini de la vie qui découle de l’union et de l’amour. Comme c’est touchant !
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Un cavalier solitaire se présenta au château de Camulodunum. Il était grand, avec les cheveux bruns et les yeux couleur d’orage. Il tenait une lance d’argent entre ses mains. Il traversa le grand hall et s’arrêta devant les portes en chêne et en bronze.
Un domestique Thrace s’approcha de lui.
- Que voulez-vous ?
- Je suis venu voir le roi.
- Il est avec ses conseillers.
- Va lui dire que le Seigneur de la Lance est là. Il acceptera de me recevoir.
Culain attendit pendant que l’homme ouvrait craintivement la porte et se glissait à l’intérieur.
Uther et Laitha étaient assis à une table ovale autour de laquelle se trouvaient aussi Victorinus, Gwalchmai, Severinus, Prasamaccus et Maedhlyn, le seigneur Enchanteur.
Le domestique s’inclina profondément.
- Il y a un homme qui désire vous voir, sire. Il dit être le Seigneur Lancelot.
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- Je ne suis pas un jeune seigneur. Je suis un prince, le fils du Grand Roi Maximus. Et je ne doute pas une seconde que si tu t’étais trouvée dans le hall de Caerlyn, tu te serais sentie tout aussi embarrassée de devoir discuter des qualités de La Vie de Lycurgue de Plutarque.
Les yeux de la jeune fille étincelèrent. Thuro remarqua leur couleur, marron clair moucheté d’or, qui rappelait les nuances brun-roux de ses cheveux.
- Tu as sans doute raison, prince Thuro, répondit-elle en parodiant un salut, car je n’ai jamais été à l’aise avec Lycurgue, et je suis d’accord avec Plutarque quand il le compare à Numa. Que dit-il, déjà ? « La vertu rendit l’un si illustre qu’on le jugea digne de l’empire ; et l’autre si grand qu’il le méprisa ».
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- Que représentent ces sauvages, pour toi, avec leur vie de dix secondes ? Il y en aura toujours pour remplacer ceux qui vont mourir. Ils sont insignifiants, Culain. Il en a toujours été ainsi ; tu étais juste trop obsédé pour le voir. Quelle importance aujourd’hui, que Troie soit tombée, ou que ton ami Hector ait été tué par Achille ? Quelle importance, que les Romans aient conquis la Bretagne ? La vie continue. Ces gens sont comme des ombres, pour toi et moi. Ils existent uniquement pour servir leurs supérieurs.
- Je fais désormais partie de ces gens Goroien. Ma « vie de dix secondes » est une joie de tous les instants. Avant, je ne comprenais pas l’intérêt de l’hiver, et je ne ressentais pas les plaisirs du printemps. Viens avec moi. Vis une vie qui mènera à la mort, et nous découvrirons ensemble ce qu’il y a après.
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