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sur 6143 notes
Cela faisait un moment que j'avais La Horde du Contrevent dans ma bibliothèque et c'est l'article enthousiasmant de Gaelle de Pause Earl Grey qui m'avait décidé à le réintégrer dans ma PAL. Puis, au cours du Tag 12 livres à lire en 2017 , le Tanuki , Plumes de lune et moi, avions émis le souhait de faire de ce roman, une Lecture commune pour le mois de mars. Malheureusement, il semblerait que nos ressentis se soient coordonnées car aucune d'entre nous n'a accroché. Les filles ont d'ailleurs été plus courageuses que moi car au moins, elles sont allées jusqu'au bout. Pour ma part, j'ai abandonné au bout de 170 pages…

D'habitude, à cet endroit, je fais toujours un résumé « maison » du roman et j'avoue que cette fois, l'exercice va s'avérer particulièrement difficile : je n'ai rien compris! En réalité, j'exagère un peu. La Horde du Contrevent est une équipe de 23 protagonistes ayant chacun une spécialité utile à l'expédition. Ils ont pour but essentiel de trouver l'origine du vent qui, dans leur univers, semble causer des dommages non négligeable allant jusqu'à la destruction de cités, si j'ai bien compris. Chaque personnage possède un signe particulier (de ponctuation) pour les départager et chaque paragraphe alterne leur point de vue.

Vous l'aurez compris dès mon introduction, le marqueur principal de ce roman est sa complexité. Certes, je le savais dès le départ grâce à Gaelle et je savais également qu'il fallait dépasser les cent premières pages pour avoir un premier aperçu du monde de la Horde du Contrevent. Excepté qu'au bout de 170 pages, l'univers développé par Alain Damasio était toujours aussi inintelligible et nébuleux pour moi. Cela a d'ailleurs été très frustrant.
Le nombre de personnages (23) n'aide pas non plus le lecteur néophyte à s'approprier le roman. Pour ma part, j'ai eu beaucoup de mal à les dissocier (faisant des allers-retours incessants entre la première page où ils sont présentés et le cours de mon récit) et avoir ainsi de l'empathie pour eux. A la limite, je me moquais complètement de leur sort.
Enfin, le style n'était pas désagréable ni dénué d'originalité mais il alourdissait considérablement l'ensemble.

En conclusion, la Horde du Contrevent a été un calvaire pour moi et pourtant, vous pouvez me croire, j'ai un bon niveau en SFFF. Certes, il s'agit d'un roman très créatif et original mais dont la complexité m'aura complètement dérouté et perdue. Pour vous faire une idée plus positive, je vous conseille, néanmoins, d'aller faire un tour sur les blogs de Gaelle et de Bouddicca.
Lien : https://labibliothequedaelin..
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Si un livre peut changer une vie…alors ce roman est l'un des rares qui fasse partie des lectures tellement précieuses qu'elles ont, en quelque sorte, chambouler ma petite existence. Comment un livre de fantasy peut changer le cours d'une vie ? Cela fait encore partie de mon petit tas de secret.
Ce qui importe, c'est d'affirmer que ce roman est époustouflant... le souffle continu d'Alain Damasio, l'élan de ce vent mystérieux est propre à couper la respiration du lecteur. Beau, unique, magnifique.
J'ai eu l'impression d'avoir affaire à un chant, une polyphonie dont chaque voix résonne encore en moi longtemps après avoir refermé ce livre.

Merci Alain Damasio pour la beauté dont vous m'avez comblée.


Sinon plus prosaïquement, amis lecteurs … ne faites pas comme moi, regardez le rabat de la couverture : Oui oui comme une imbécile, je n'avais pas compris que le nom des personnages avec le symbole qui leur correspondent étaient inscrits sur le rabat de la couverture… donc du coup, comme une débiloute de première catégorie, j'ai cherché - armée de mon crayon de papier -qui était qui ?… sur les 50 premières pages … Jme disais que c'était une sorte d'énigme… et je trouvais ça plutôt rigolo … GNEUUUU … Avant de me rendre compte que la liste était là SOUS MON NEZ …

Enfin, j voudrais saluer le concept du CD, si le roman est un chef-d'oeuvre, le CD qui l'accompagne est clairement raté … mais c'est pas grave, rien que d'avoir tenté le coup est en soi quelque chose de beau… Et ce n'est pas pour ça que j'enlèverai une étoile à la horde…

Je lui attribuerais toute la voie lactée, si c'était possible.



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Donnez moi 700 pages à contrer ! Il m'en aura fallu du courage, de la sueur et des larmes. Mais je n'ai pas reculé et suis finalement parvenue après 4 mois d'effort au bout de cette oeuvre qui restera pour moi comme l'une des plus marquantes, grandioses parts de la SF que j'ai eu l'occasion de lire dans ma vie. Masochiste, me direz-vous ? Sans doute, un peu de crivetz pleine face assorti d'un petit choon bien poisseux me ferai plutôt acquiescer mais cette histoire prend aux tripes. le style faut s'accrocher parce que c'est plus raide qu'une pente en Norska ! Les personnages au début, on s'y perd, mais leur phrasé est si reconnaissable qu'une fois intégré on s'y fait. Ca bouge et vous remue le vif en dedans ! Si vous aimez les vagues tant dans l'action et les épisodes qui enchaînent crue et décrue, les quêtes impossibles et vous faire des noeuds, au sens propre comme au figuré, serrez les rangs et lancez-vous, la 34 ! au bout, dans la Horde, contre le vent !
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Oh la claque !
Je me suis pris une de ces gifles qui vous en déboîte douloureusement la mâchoire (parce qu'elle tombe très bas !), qui vous font virevolter une fois ou deux et qui vous font tomber si brutalement sur le derrière que vous vous en relevez jamais ; pas vraiment. Littérairement !
J'ai peiné. J'ai rampé. J'en ai essuyé une belle comme on dit dans le jargon. Parce que non, la horde ne se laisse pas apprivoiser comme ça. Vous devez mériter de tourner les pages à ses côtés. Vous accrocher et contrez avec eux par la simple volonté de l'esprit et la croyance pure que le voyage a un but.
Mais je suis tombée amoureuse de ce livre dès la première page. Dès la dédicace même.
Je ne peux pas dire que j'ai délecté chaque page, chaque mot. Pour être honnête j'ai même eu un mal fou à le lire. Parce qu'il faut accepter que tout n'est pas compréhensible, que tout n'est pas expliqué, faire face à la frustration, se coltiner le style délicieusement déjanté et sophistiqué, apprendre à se couper de la lecture pour vérifier qui sont les personnages... Il faut aussi faire le deuil de ce qui est expliqué au passé composé des pages après et faire avec.
Et puis quelle fin ! J'étais prête à tout : à ce que ça s'arrête brusquement, à ce que ça n'ait pas de sens, à ce que rien ne soit fait pour nous faire comprendre, à ce qu'il n'y ait rien à comprendre. Mais pas à ça. Et je crois que je ne pardonnerai jamais à La horde du contrevent de finir comme ça, avec cette symbolique si cruelle à un point que ça en devient viscéral.
Ce livre m'a presque fait devenir croyante.
Ce livre est à lire, à souffrir, et à vivre. C'est tout.
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Sur la "fameuse" 4eme de couverture : Chef-d'oeuvre , Expérience de lecture unique...livre- univers....Et bien j'ai pas trouvé mieux. Je n'ai pas le don comme Alain DAMASIO, "d'inventer" des mots, que tout le monde peut comprendre.

Même si le terme "chef- d'oeuvre" me parait toujours excessif de la part d'un critique littéraire d'une maison d'édition, je m'imaginais passé un bon moment, certes. Mais "expérience de lecture unique" pour de l'excessif, c'était même trop...que dire du "concept " livre univers"....Heureusement que j'avais lu une critique sur Babelio, qui n'avait donné envie de le lire, sinon avec de tels éloges, je ne l'aurais peut être pas pris, et oui j'aime pas quand c'est "trop"...beau pour être vrai...

Eh bien rien n'est "trop" pour "qualifier" ce livre, si tenté de le faire, vous voulez vous y atteler .

Encordez vous à la horde, et contrairement à eux...laissez vous emporter, ne contrer pas, faite vibrer la corde de vos "vifs", jusqu'au bout des lignes de la bande de contre....et recommencez
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Cela fait plusieurs années déjà que mes proches et des amis me parlent d'Alain Damasio. « Tu ne connais pas Damasio? Tu n'as pas lu La Horde du Contrevent? ».
Si j'ai beaucoup lu de Science-fiction dans les années 60, allant d'Asimov à Wells en passant par Bradbury, Clarke, Lovecraft, Van Vogt, etc…, c'est un genre que j'avais oublié, qui me semblait bien loin de mes préoccupations. Et puis, on m'a prêté Dick, Le Guin, et puis, il y a eu Babelio et toutes ces belles découvertes, et tous ces beaux commentaires qui font envie.

On m'a prêté d'abord La zone du dehors, bien appréciée, et puis, je me suis mis, avec une certaine crainte, je l'avoue (est-ce que ça va me plaire, est-ce que c'est si bien qu'on le dit?) à la lecture de ce mystérieux roman, dont je me faisais une vague idée, fausse quand j'y repense, bien loin de l'émotion et de l'émerveillement que j'ai ressenti.

Au lendemain d'avoir terminé ce livre, j'ai quelque difficulté à m'en extraire pour en faire un commentaire, encore imprégné de l'histoire et de tous ses personnages si attachants. Et quelque difficulté à faire une chronique, je suis encore “tout retourné” comme I'on dit.

Il est vrai qu'à ma décharge, 561 critiques m'ont précédé, dont celle, magnifique, de mon amie Babeliote Chrystèle, la bien-nommée Horde du Contrevent. Dont 337 5 étoiles, auxquelles je vais ajouter la modeste mienne.

Je ne vais donc pas ici résumer le récit, ni surtout pas en raconter la fin stupéfiante, quoique entrevue au décours de l'histoire.

Simplement dire que ce récit est plus qu'une épopée magnifique avec ses péripéties, ses rebondissements, ses combats physiques et littéraires, ses paysages troublants, cet autre monde, un peu médiéval mais pas que cela, ses personnages émouvants, attachants, ses énigmes aussi.
Plus encore qu'une quête initiatique dans l'adversité, la souffrance, vers un Extrême-Amont source des dernières formes du Vent.
Pour moi, je l'ai vécu comme une quête de sens de la vie, à travers le combat humain, la solidarité humaine, l'amour humain, quête absurde plus forte que la mort.
« La lutte elle-même vers les sommets suffit à remplir un coeur d'homme. Il faut s'imaginer Sisyphe heureux. »

Évidemment, mon admiration va aussi à la construction du récit, la puissance évocatrice, les différentes voix, même si quatre (Sov, Pietro, Golgotha, Oroshi) prédominent, la numérotation des pages, un détail, et ceci malgré une écriture souvent brutale et éruptive qui n'est pas ma préférée, et parfois quelques difficultés à détricoter les énigmes des vifs.

En conclusion, un livre, époust-soufflant, comme dirait Caracole, livre que l'on m'a prêté, mais dont je vais acheter un exemplaire pour prendre le temps de le relire., et le savourer.

« La terre est bleue comme une orange
Jamais une erreur les mots ne mentent pas »

Non, les mots ne mentent pas, et vive la belle fiction!
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Il vous est peut-être déjà arrivé, sur une plage, silhouette penchée en avant, de contrer un violent furvent, sauf que vous n'avez pas à mener la 34è horde à la découverte de l'extrême amont, ni à vos côtés une Coriolis, une jolie fréole ou une aéro-maîtresse pour enflammer votre coeur, ni le Caracole troubadour pour apaiser votre désespoir au milieu de la flaque,ni à vos trousse une poignée de dangereux poursuiveurs et autre Corroyeur venus de Norska et prêts à tout pour faire échouer la horde.

Avec Damasio découvrez toutes les formes de vent et apprenez à apprécier les nuances entre une zéfirine, un slamino ou une vibrule.

Appâté par une enflammée critique Babelio, j'ai d'abord déchanté en découvrant que ce livre faisait partie des 'fantasy' et autres 'SF' que je snobbe habituellement sans doute à tort car j'ai rapidement été envouté par cette histoire si bien racontée, une constance dans l'intensité du récit et la beauté de l'écriture, de la poésie dans la musicalité du phrasé (même les tirades de Golgoth, si si...), une créativité impressionnante, tous ces aéro-termes délicieux mais pas toujours faciles à traduire et c'est dommage car les japonais devraient adorer;-)

Merveilleux hommage à tous les explorateurs!
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On n'est jamais aussi bien servi que par soi-même...
C'est aussi ce qu'a du se dire Caracole, le Troubadour de la 23ème Horde...
Ainsi qui d'autre que lui pouvait en quelque mots narrer l'histoire de sa communauté ? :

" Il était une fois un pays de vaste étendue où rien ne tenait plus en place. Un vent féroce y soufflait le jour et la nuit, entêtant et unique, de l'est vers l'ouest, faiblissant certain soir, mais ne cessant jamais. Les collines y étaient poussées dans le dos, les rochers dérivaient lentement, même le soleil avait du mal à s'arrimer au ciel. Une terre où le linge séchait vite croyez-moi, avec des villages partout, dans tous les creux épargnés et des hélices qui tournaient à l'arrière des maisons. Sur cette terre vivaient trois tribus : La plus frivole faisait de la voile, la plus grande s'abritait dans des villages enclos et la plus stupide tentait, très fièrement, de remonter le vent jusqu'à sa source. "

Ainsi rencontre-t-on la 23ème incarnation de la tribu la plus stupide. Progresser à contre-courant. Marcher. Marcher " en contre ", toujours face à ce vent qui coule de l'Extrême-Amont vers l'Extrême-Aval. Affronter ces parfois féroces lacis les pieds plantés dans le sol. Faire face. Mais ne pas faire face seul. Faire face en horde.
Choisis dés l'enfance. Entrainés qui à chasser pour subvenir aux besoins de tous, qui à sentir les inflexions du moindre souffle d'air, qui à tracer la route, qui à rendre compte du périple de ces vingt-trois voyageurs.. Une étrange communauté tendue vers cette quête fabuleuse : Atteindre l'inaccessible Extrême-Aval ; Là où né le souffle.
Un périple à l'échelle de plusieurs décennies, à cheminer ensembles, crée un lien particulier,privilégié, plus qu'un groupe, bien mieux qu'une équipe, proche d'une famille : Une Horde.

La 23ème Horde est en route. Menée par le meilleur Traceur : le 10ème Golgoth. Guidée par la meilleure aéromaitresse : Orochi Melicerte. Défendue par le meilleur combattant-protecteur : Erg Machaon...
Avec près de trois années d'avance sur ses prédécesseur, la 23ème trace au plus droit, prend tout les risques, relève tout les défis. Elle ne contourne pas les vaste étendues liquides, elle les traverse à la nage. Elle gagne ses droits de passages à la puissance de ses contres ou la répartie de son Troubadour. On dit qu'ils sont la meilleure chance de d'atteindre ce point mythique où naissent les vents, terre de tout les rêves, de tous les espoirs. Bien plus que par leur prouesse physique, par la force de leur volonté.

Comme dit son Scribe Sov Strochnis : " Nous sommes partis d'Aberlaas, Extrême-Aval, il y a vingt-sept ans maintenant. Nous avions onze ans. Et nous ne nous sommes jamais retourné."
Faites donc une partie de la route avec eux... Mais je vous préviens, commence ici la plus difficile. Mais la récompense est à portée de main... Ce sont les meilleurs...

Damasio vous agrippe à la ceinture et vous mousquetonne à sa bande de Don Quichotte, qui font face au vent plutôt qu'aux moulins. Il va vous obliger à produire quelques efforts. Suivre le point de vue de chaque personnage, c'est comprendre que sa parole commence par le symbole qui lui est associé. C'est à ce prix que vous rentrerez dans la Horde. Prenez vos précautions avant d'ouvrir ce livre. Certains passages sont si intenses que vous serez liés à ses pages.

Mais le prix est honnête pour vivre leurs joies, affronter leurs peines et peut-être atteindre l'Extrême-Amont...

Une quête qui fait plus que se lire. Une aventure qui se vit.
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Quand j'ai commencé ce billet, j'ai failli écrire « Un roman fleuve », ce n'est pas faux mais c'est plutôt un « roman tornade » car le vent est bien le personnage principal de ce pavé de 700 pages (en poche).

Alain Damasio laisse la parole à tour de rôle aux 23 membres de la Horde du Contrevent. Certains personnages reviennent plus souvent comme Sov le scribe (son rôle dans la horde est de noter tout ce qui a trait à l'expédition de cette 34 ème horde), Coriolis la Cro (chargé avec deux autres de trouver de la nourriture), Caracole le troubadour (amuseur public), le Prince Pietro Della Rocca, Oroshi Melicerte l'aéromaîtresse (spécialiste en vents)

Les autres membres principaux sont : Golgoth, le chef ou traceur, tourmenté par la mort de son frère aîné quand il avait 6 ans, Steppe, Arval l'éclaireur, Callirhoé la feuleuse (chargée d'alimenter le feu)

Cette horde a pour mission de rejoindre l'Extrème-Amont pour découvrir la cause de ce vent qui existe sur cette planète qui n'est pas nommée. Pour situer la Horde est partie de l'Extrème-Aval, une trentaine d'années avant le début de ce récit.

Quelle épopée fantastique !! Un mois après cette lecture, j'y pense encore souvent et repense avec émotion à ces 23 hommes et femmes qui tentent l'impossible. de nombreuses péripéties (une Fontaine étrange, une Flaque dangereuse, des méduses qui volent dans le ciel, des hallucinations et toujours ce vent qu'il faut contrer…..)

La langue est très inventive (néologismes, mots valises, exercices oulipiens) et m'a ravie. Ces hommes et femmes parlent du vent avec des signes de ponctuations, rencontrent des éoles (humains vivant sur des bateaux (à voiles et sur roues les bateaux donc des chars à voile ;-)).

Enfin après un séjour dans une ville répondant au nom d'Alticio, ils rencontreront les survivants de la 33ème horde (leurs parents)
Ils traverseront des déserts, des lacs, des montagnes….toujours à pied en tirant leur chariot. Un roman magnifique sur la solidarité, le dépassement de soi, l'amitié…..


Au début ce livre est difficile à lire (car chaque personnage parle à son tour et il y a juste un signe en début de paragraphe pour savoir qui parle)

En conclusion : Je suis encore tout ébouriffée de ce roman. Un livre qui peut marquer longtemps.


Lien : http://lajumentverte.wordpre..
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Une expérience de lecture inouïe, un roman à inscrire dans sa liste des livres à lire absolument.

Ce roman, entre fantasy et science fiction, est une expérience de lecture à plusieurs niveaux : visuelle (avec des symboles pour chaque personnage), intellectuelle avec un vocabulaire riche, une fiction élaborée à l'écriture maîtrisée, et enfin une expérience sensorielle au niveau des sons, des bruits de vents, du toucher et du "vif" qui témoigne d'une perception très forte, très sensible de ce qui nous entoure. Enfin, le roman nous emporte dans une expérience humaine très forte, aux réflexions scientifiques voir presque existentielles et philosophiques à certains moments, un récit de voyage également que l'on va suivre du point de vue de chaque personnage selon sa personnalité, sa vision du monde et ses croyances.

J'ai beaucoup aimé certains personnages comme Caracole, le troubadour, grâce à qui on profite de joutes poétiques où Alain Damasio nous montre son art de jouer avec les mots, la poésie et la musique.
En parlant de musique, on peut accompagner notre lecture avec une playlist de musiques La Horde du contrevent, sur Youtube. Très chouette !

Le thème principal, la base du roman : le récit de voyages d'une horde qui part à la découverte de l'origine du vent et de ses différentes formes, aussi à la découverte d'eux-même, de la compréhension de leur monde et peut-être d'un au-delà ? , ne m'a pas plus passionnée que cela mais j'ai adoré lire ce roman pour l'expérience. Car ce roman est une oeuvre d'art à plusieurs niveaux. C'est tout ce qui entoure l'histoire même du roman qui rend le roman magnifique, exceptionnel.

Très bon roman, que je recommande à tous les aventuriers de la lecture et à tous les passionnés de SF, fantasy.
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