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Catherine Charmant (Traducteur)
EAN : 9782259203548
648 pages
Plon (20/04/2007)
3.25/5   10 notes
Résumé :

Etudiante aux Etats-Unis, Caitlin Davies a une vingtaine d'années lorsqu'elle rencontre l'énigmatique Ron, l'homme de sa vie. Lorsqu'il rentre dans son pays natal, le Botswana, Caitlin décide de le rejoindre et s'installe avec lui à Maun, " le pays des roseaux ". Ayant hâte de faire sienne la culture setswana, l'impétueuse londonienne s'intègre complètement à la famille de Ron, tombant amoureuse de l'Afrique et... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Caitlin Davies, est anglaise et a rencontré son mari aux USA pendant ses études. Ron est l'homme de sa vie. Il vient du Bostwana et elle décide de l'y rejoindre. Elle s'installe dans un premier temps à Maun, le "pays des roseaux". Elle fait beaucoup d'efforts pour s'adapter à la culture sestwana. Elle a une fille avec Ron et renonce à sa nationalité britannique pour pouvoir obtenir la nationalité mastwana, ainsi s'appellent les nationaux du Bostwana. Au fil du temps, des failles apparaissent dans leur union, Caitlin n'appréciant pas cette conception "élargie" de la famille qui prévaut là-bas.
De plus, le climat s'assombrit malgré l'espoir représenté par la nouvelle équipe dirigeante en Afrique du sud, pays voisin. Ce sont les années 1990, années Mandela, toutefois des problèmes graves apparaissent avec l'essor de l'urbanisation et de la violence qu'elle entraîne et l'expansion de l'épidémie du Sida, véritable fléau en Afrique australe.
Des épreuves qui vont mettre rudement à l'épreuve les relations entre Ron et Caitlin...
Un très beau livre, une histoire d'amour émouvante dans un pays lointain et peu connu...Une lumière particulière sur l'Afrique de nos jours face à ses défis...
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Dans les années 90, alors qu'elle achève ses études, la très british Caitlin décide de s'installer au Bostwana.
Elle y retrouve son amoureux africain, apprend la langue, tente de décrypter les codes familiaux (nombreux et sacrés), travaille quand elle le peut et s'imprègne de la magie de la brousse.
Mais l'urbanisation et la modernisation sont en marche. le bitume gagne du terrain sur le sable, les centres commerciaux se multiplient, le sida fait des ravages et le climat politique et social est instable.
Un matin, la violence fait irruption dans son existence tranquille avec la brutalité d'un raz de marée. Sa vie et ce qu'elle est en seront bouleversés à jamais.
Un récit très factuel au départ (un peu à la manière d'un documentaire) qui se transforme en témoignage bouleversant, comme un exorcisme douloureux mais nécessaire.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
J'aimais bien enseigner à Tshwaragano, mais je sentais qu'il me fallait montrer prudente car cette école ne ressemblait en rien à ce que je connaissais. Tous les matins, chaque fois que j'entrais dans ma classe, les élèves m'attendaient, prêts à commencer, assis attentivement à leurs pupitres de bois. Personne ne prenait la parole avant moi, et n'importe quelle réponse, n'importe quelle demande était précédée du mot "Madame". Les élèves se comportaient selon les règles, et s'ils n'obéissaient pas, on les battait. Bien que la violence sous-jacente ne me convînt pas, le respect de la discipline me permettait d'exercer pleinement mon métier.
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La femme du directeur de l'école qui avait l'habitude de s'asseoir devant chez elle ne manquait jamais de m'interpeller quand je rentrais chez moi: "Hé! MaMozambia, tu as pris du poids. Tu es grosse, maintenant!" Chaque fois qu'elle me disait cela, je me hérissais, partagée entre l'envie de lui expliquer qu'en Angleterre, ce serait une insulte et le plaisir de savoir qu'au Bostwana être traitée de grosse était toujours un compliment. L'embonpoint révélait une bonne santé. Cela signifiait que l'on n'était pas pauvre, que l'on mangeait à sa faim, et que l'on n'était pas seule.
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- Le Bostwana a une faible densité de population, poursuivit l'homme, 1,2 million d'habitants. Il y a trois fois plus de bovins que d'êtres humains. La plus forte densité de population se trouve ici, sur cette bande de terre à l'Est jusqu'au Zimbabwe et en Afrique du Sud, fit-il en pointant du doigt la ligne de chemin de fer qui courait sur la droite. Le Botswana a acquis son indépendance en 1966, grâce à son premier président, un visionnaire, sir Seretse Khama, diplômé d'Oxford. Cette indépendance reste l'une des réussites les plus glorieuses de l'Afrique. La langue nationale est le sestwana, et la langue officielle l'anglais. Le Bostwana a été colonisé peu de temps et donc il ne subsiste que peu de ressentiment vis-à-vis de l'étranger depuis l'indépendance. L'expertise des expatriés est de ce fait très bien accueillie, ainsi que l'assistance technique.
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