Klag Zoubi, un nom original pour une histoire originale!
Cependant, je ne m'attendais absolument pas à ce genre d'histoire. le sous-titre et le résumé m'ont laissés penser que le sujet principal serait le changement climatique. Je crois que l'on sait tous que la banquise fond. Mais non! Ici, on a plutôt affaire à une histoire de l'imaginaire, sur une banquise imaginaire.
Bien que les personnages sont un peu semblables à des inuits, l'auteur a plutôt opté pour un peuple qui n'existe pas. J'étais donc un peu déçue!
Mais bon, le livre était bien. J'ai même sourit à quelques endroits à cause des références et jeux de mots de l'auteur. Cependant, j'ai été un peu surprise par toutes les mentions d'utilisation d'os, de peau et de tripes d'animaux. Je n'aime pas ça, surtout dans un livre pour enfant.
Somme toute, c'est une histoire originale et il y a de beaux dessins tout le long du livre.
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Le cadre de ce conte est posé dans une temporalité ignorée, dans un espace donné : la banquise. Un jour, un des habitants, Klag Zoubi, aperçoit, surgie de terre, une petite pousse verte, futur arbre, mais cela, il ne le sait pas, car d'arbres, et de verdure, il n'en a jamais vu. S'ensuit alors recherches et quête pour préserver du froid et faire grandir ces minuscules pousses.
À la lecture de la quatrième de couverture, et dès le début du roman, j'ai pensé que nous avions à faire à un conte sur l'écologie, le réchauffement climatique, la fragilité de la nature.
Or, assez vite, je me suis demandé quel était le but de ce récit, Comment cela allait se terminer, quelle allait être la morale de cette histoire?
Finalement, je reste un peu sur ma faim,tout agréable qu'il est de suivre les aventures de ces personnages hauts en couleur que sont ces habitants de la banquise, et ceux qu'ils rencontrent lors de leur périple, l'histoire se terminant sur une “simple” histoire d'amitié. On est en fait loin de l'idée qui nous en est donné dès le départ, et c'est en ça que mes attentes ont été déçues.
Ce court récit reste malgré tout agréable à lire, l'écriture est poétique, l'autrice joue avec les mots, ce qui apporte une touche d'humour au conte.
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Au vu du quart de couverture je m'attendais à une lecture avec pour thème l'écologie, de manière à sensibiliser la jeunesse sur ce sujet, ainsi que la découverte de la vie sur la banquise...
Mais au final il s'agira de la narration d'un voyage, ce qui m'a un peu déçu. La rencontre et le choc des cultures aurait pu être intéressant mais il est tout juste survolé ce qui est dommage, et les protagonistes restent très manichéens, c'est où tout noir ou tout blanc.
J'ai eu du mal à voir le public ciblé, car au vu du livre et du vocabulaire employé, je laisserai sur des enfants avec un niveau de lecture avancé, mais le récit et la narration enfantines feraient plus penché sur des tout petits découvrant la lecture.
Les références à certaines choses telle que la petite maison dans la prairie sont sympas, mais je suis pas sûr que cela parlerait à la génération qui cible le livre.
Autre bémol pour moi, je trouve le livre assez violent avec la sphère animale, avec maintes mentions d'utilisation de leurs os, de leurs peaux ou de leurs entrailles... Même si dans les faits effectivement cela existe, le mentionner autant dans un livre pour enfants ne me paraît pas des plus adéquats.
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Ceci est une plante : c'est un animal qui pousse de la terre, et qui se nourrit de la neige fondue et du soleil pour grandir.