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EAN : 9782812925146
413 pages
Editions De Borée (18/04/2019)
4.31/5   8 notes
Résumé :
Juillet 2016. Après quatre ans de journalisme dans une petite station de radio à Nevers, Fabienne Desseux est licenciée économique. C'est la tuile. La très grosse tuile. A 47 ans, bien consciente que son avenir professionnel va ressembler à un champ de mines, elle ouvre sans arrière-pensée un blog sur un célèbre réseau social. Son Journal d'une chômeuse va rapidement trouver écho auprès des internautes.
Cruellement lucide, drôle, acerbe, elle va narrer ses a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique

Un livre qui va parler à de nombreux chômeurs et chômeuses assurément ! Vous pensez être seul(e) dans la galère de recherche d'emploi ? Je vous rassure, vous n'êtes pas seul(e) dans ce cas !



En effet, cette chère Fabienne va prendre un malin plaisir à nous raconter ses déboires depuis qu'elle a été licenciée. le tout nous sera raconté avec beaucoup de sarcasmes, de dérisions et de malices.



Voyez ce livre comme un vrai journal de bord et non comme un roman. Chaque jour nous entraîne un peu plus profondément dans le monde à part du chômage. Armée de courage, elle va tenter de se faire une place dans le monde du travail mais ce ne sera pas sans mal. Non seulement, elle a été licencié mais à son âge, il est plus difficile de se remettre sur le marché du travail même si par rapport à un jeune, elle a de l'expérience mais son expérience vaut de l'or alors que le jeune coûtera moins cher à former.



Fabienne Desseux va nous décrire tous les stades par lesquels elle est passé, sa nouvelle condition de chômeuse, à laquelle elle doit s'habituer. Je vous rassure, à un aucun moment on ne tombe dans de la pathologie, elle ne fait qu'énoncer des tristes vérités. A ses côtés, nous allons assister à son nouveau combat, pour sa nouvelle vie. Entre les démarches incessantes (vive la France !) et le mépris qu'affiche Pôle Emploi à son égard, on n'est pas prêt(e) d'avancer comme il le faudrait...



Les gouvernements se suivent et se succèdent mais plus les années passent et plus c'est de pire en pire. Les gouvernements méprisent les demandeurs d'emploi à un tel point, que c'en est écoeurant. Non seulement, ces personnes au chômage ont cotisé au cas où ils perdraient leur emploi, maintenant, on leur demande de prendre les formations qui ne sont pas en adéquation avec leur parcours professionnel sinon on leur coupe les vivre mais en plus de ça, ils ont cotisé mais n'ont pas le droit de toucher les droits pour lesquels ils ont cotisé nan mais allô ! Où va-t-on ? le gouvernement entraîne avec ferveur la décadence du pays. Les gens deviennent pauvre par la force des choses, c'est un terrible constat. C'est le serpent qui se mord la queue, le gouvernement n'est pas en capacité à endiguer le chômage. Les entreprises n'embauchent pas ou peu, elles sont taxées comme jamais et il y a des tonnes de demandeurs d'emploi. A un moment donné, il faudrait voir à se poser les bonnes questions pour que tout aille dans le bon sens !



La recherche d'un emploi n'est pas un long fleuve tranquille, bien au contraire, j'aurai envie de vous dire que c'est beaucoup plus usant physiquement et psychologiquement parlant parce que la personne en recherche d'emploi est très mal dans sa peau jusqu'à ce qu'elle obtienne enfin un job ! L'auteur nous parle de vivre, de survivre dans un monde cruel et égoïste.



Tout ça pour vous dire que ce livre se veut libérateur avant tout. Ne le voyez pas ni comme un roman ni comme un plaidoyer, il est là pour aider ou à contrario informer les personnes qui n'ont connu cette terrible situation qu'est d'être chômeur/chômeuse.


Lien : https://leslecturesdeladiabl..
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Je viens de terminer ce long roman. Qui en fait est surtout un vrai journal. Chaque épisode nous entraîne dans le monde de ceux qui n'ont plus que leur pugnacité et leur courage. Car il en faut pour retrouver du travail quand on a été licenciée et que l'on a presque cinquante ans. L'auteure nous décrit sans pathos, sans essayer de nous attendrir, la dure vie d'une « chômeuse » au jour le jour.
On effectue avec elle ce véritable parcours du combattant entre les démarches et surtout de plus en plus de restrictions, de vexations, de mépris du gouvernement vis-à vis de ces gens qui ont perdu leur emploi. Elle nous raconte tout et ceux qui ont eu la chance d'avoir une sécurité d'emploi sont honteux de voir avec quelle indifférence sont traités ces « anciens » mais encore jeunes travailleurs.
Honte à un gouvernement qui laisse volontairement des citoyens dans la pauvreté. Comment résister à une telle pression de toute part ? Comment ne pas se révolter contre un système qui « jette » ceux qui ne peuvent plus produire à cause d'entreprises qui licencient.
Et j'en profite pour dénoncer également les procédures longues et dévastatrices moralement et physiquement de celui qui doit subir cela : la recherche tout simplement d'un emploi.
227 épisodes pour se libérer, pour vivre, survivre à cette misère morale qui essaie d'atteindre tous les demandeurs d'emploi.
Je dis bravo Fabienne Desseux et j'espère que nombreux seront ceux qui vous achèteront ce « journal » et j'espère aussi que ceux qui « disent » et qui ne savent pas, apprendront à mieux connaitre ce que cela veut dire : être CHOMEUR après avoir été VIREE. !
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Depuis qu'elle a perdu son emploi (de journaliste), Fabienne Desseux tient un journal de bord drôle, cynique, tendre et plein d'infos, mine de rien, sur cette période de vie suspendue.
Elle y raconte aussi, en creux, tout ce qui impacte notre existence alors qu'on traverse ces turbulences qui désormais n'épargnent plus personne.
De coups de gueule en coups de blues, d'éclats de voix en éclats de rire, son livre est une montagne russe émotionnelle. Ça secoue, ça réveille, ça redynamise aussi.
Son écriture est à l'image de cette couverture irrésistible (dessinée par Kent), tout y est : l'autodérision et l'humour salvateur quand on a l'impression de couler.
N'ayez surtout pas peur du sujet car c'est un vrai régal ! Une béquille de courage et de bonne humeur. Une bouée de sauvetage.
À lire absolument et à offrir !
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Voici un récit décapant, qui raconte les galères d'une femme au chômage, à qui rien n'est épargné, les embûches pour décourager les demandeurs d'emploi, les formations bidons (celle de formateurs de l'AFPA, un vrai foutage de gu...) qui ne débouchent sur rien, je le sais, j'ai essayé avant d'abandonner toute velléité de trouver quoi que ce soit sans être coopté (pistonné), la politique esclavagiste, trimer pour des cacahuètes, voire être bénévole, séduire et convaincre pour être choisi, de la véritable prostitution!!!
Tomber au chômage, c'est tomber en disgrâce, et avec les nouveaux fossoyeurs du code du travail, ça va être pire!
Un jours des hordes de "gueux" iront mettre le feu au parlement, n'ayant plus rien à perdre...
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Réalité d'une vie bien représentée ici, concernant littéralement la galère vécue après la perte d'un travail, et le parcours du combattant pour en retrouver un par la suite.
De quoi être aussi perdu que l'auteur, en lisant toutes les péripéties rencontrées, pour des choses simples, rendues compliquées du fait d'une expérience insuffisante ou un âge trop avancé...
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Video de Fabienne Desseux (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Fabienne Desseux
Chaque année depuis 2013, la revue de littérature du SoBD offre un panorama des ouvrages consacrés à la bande dessinée parus depuis sa dernière édition. Mettant en avant les études et les discours sur la BD, elle propose une approche critique et argumentée d'une sélection d'ouvrages importants. En février 2021, la 8e édition de la revue de littérature s'est tenue dans le cadre du e-SoBD à la BPI. Introduite par Nathanaël Travier (00:00), elle rassemblait (de gauche à droite sur la vignette) Antoine Sausverd, Florian Rubis, Renaud Chavanne, Manuel Hirtz et Harry Morgan. Après un rappel de ce qu'est la Revue de littérature (00:00:47), suivi d'une présentation des intervenants (00:02:00) et du panel général des livres pris en considération en 2020 (00:03:15), les participants reviennent longuement sur les entretiens entre Juan Sasturain et Alberto Breccia, paru chez Rackham, un livre qui a été récompensé par le Prix Papiers Nickelés SoBD en 2020. Puis la discussion s'arrête (00:26:10) sur les différentes collections qui publient plus ou moins régulièrement des livres sur la bande dessinée, et plus particulièrement sur « Mémoire Vive » aux éditions PLG (00:32:40), sur titres des Impressions nouvelles et sur « Iconotextes » des Presses Universitaires François Rabelais de Tours (00:38:48). Les éditions L'Harmattan sont également évoquées à cette occasion (00:45:25), et notamment au travers du livre de Sandra Federici, L'Entrance des auteurs africains dans le champ de la bande dessinée européenne française (00:46:06). La conversation aborde ensuite les catalogues d'exposition (00:51:20), et notamment ceux édités à l'occasion du FIBD 2020 et des expositions sur l'oeuvre de Tsuge (Être sans exister - 00:52:52) et de Calvo (Un maître de la fable - 00:59:54), puis évoque l'ouvrage collectif Histoire de la bande dessinée polonaise (01:05:45) et s'interroge sur la multiplication des essais sur la bande dessinée (01:09:18), dont par exemple ceux du « Club de la bande dessinée », une collection de la maison Aédon, ou ceux de « La Fabrique de héros » des Impressions nouvelles (01:12:33). Quelques-uns de ces essais, consacrés à Batman, Barbarella et Astroboy, sont commentés par les intervenants. Les échanges sont plus courts concernant le Guerre civile espagnole et bande dessinée (01:30:54), de Michel Matly (Presses universitaires Blaise Pascal). Puis les intervenants abordent deux ouvrages portant sur les dessinateurs de presse (01:34:20) : Traits engagés de Fabienne Desseux (01:36:20) et Les Dessinateurs du peuple d'Henri Pinaud (01:44:50). Enfin, la revue de littérature s'achève sur une monographie consacrée à Pierre Christin (01:49:20), co-éditée par la maison Caurette et la revue dBD.
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