Les Jumeaux de Piolenc

"Des jumeaux vrais ne sont qu'un seul être dont la monstruosité est d'occuper deux places différentes dans l'espace." Michel Tournier

Eté 1989, deux jumeaux de 11 ans Solène et Raphaël disparaissent. Trois mois après, le corps de Solène est retrouvée. Raphaël quant à lui reste introuvable.

Juin 2018, 3 nouveaux enfants, Nadia, Zélie et Gabriel âgés de 11 ans disparaissent dans le même village.

Les affaires sont-elles liées ? criminel identique ou copy cat ?

Jean Wimez, gendarme à la retraite, qui s'est occupé des disparus de 1989, reprend du service pour tenter d'élucider une bonne fois cette mystérieuse affaire.

Thriller haletant et très bien écrit. le lecteur est captivé dés le début du livre et dévore les pages afin de trouver le coupable.

A lire, vous passerez un très bon moment !!!

Premier livre de cette autrice pour moi.
C'est un livre vraiment très prenant et pourtant ce n'était pas gagné lorsque j'ai compris que ce roman touche les enfants. Pas que je n'aime pas les enfants, bien sûr, mais je n'aime pas l'idée du mal qui peut leur être fait. 😨

Pour poser l'histoire, des jumeaux, Solène et Raphaël, disparaissent lors de la fête de l'ail à Piolenc. Quelques mois plus tard, un corps est retrouvé.
Il va y avoir une enquête qui ne débouchera jamais sur rien.
30 ans plus tard, une petite fille va à nouveau disparaître. Nouvelle enquête, nouvel enquêteur.

Si j'ai aimé les nombreux rebondissements qui m'ont poussés à vouloir, finalement, poursuivre ma lecture et voir enfin la vérité émerger, j'ai trouvé, qu'effectivement, lorsqu'un enfant disparaît, il n'y a que l'enquêteur qui semble le rechercher ! On sait malheureusement que lorsque ça arrive, c'est branle-bas de combat pour le retrouver au plus tôt.
Il y a évidemment d'autres détails qui font que c'est trop léger alors que l'histoire aurait gagnée en intensité en la rendant plus réaliste.
Comme l'instituteur qui se fait piéger par deux gamins mais qui va faire des achats de vêtements pour des enfants de 11 ans alors qu'il est sur la liste principale des suspects et qui passera toujours à travers les mailles du filet !

Pour autant, c'est indéniable, c'est un page turner comme on dit, avec un switch final que je n'aurai pas du tout imaginé et je vais donc rajouter un autre roman de cette autrice à ma PAL pour confirmer mon sentiment.

Second livre Prix VSD-RTL que je lis en quelques jours et....

Ils sont aussi mauvais l'un que l'autre !

Situations invraisemblables tellement les personnages n'ont aucune crédibilité ! le capitaine de Gendarmerie est grotesque, d'une bêtise crasse, à se demander comment il a fait pour en arriver à ce niveau ! Les autres sont sans consistance.

Pour enquêter avec lui une pedo-psychiatre et son ancien chef, il faut croire que les procédures judiciaires françaises ont changé le temps d'un livre.

Il y a du lourd, genre bourrin ! Comme quoi j'ai bien raison de ne pas me laisser entraîner par la vague des Prix littéraires et autres fadaises ! Dernière fois que je lis parce qu'un livre à été encensé, je finis trop énervée.

Je vais relire Fred Vargas histoire de me remettre de ces émotions !

CHALLENGE ABC 2019/2020

C'était pas mal, mais j'espérais un peu mieux. Les personnages sont à mon avis sous développés et les descriptions de l'environnement inexistantes malgré le titre. Piolenc aurait pu être remplacé par n'importe quel autre village. Ceci-dit, l'intrigue est construite avec des courts chapitres et le dénouement est surprenant.

Quelle déception ! Si ça avait été un premier ouvrage, j'aurais pu pardonner les longueurs... mais non, Sandrine Destombes a déjà plusieurs livres à son actif. Je ne vous raconterai bien entendu pas la fin, mais c'est du tout grand n'importe quoi !

Quand les jumeaux, Raphaël et Solène, disparaissent en 1989, ils sont âgés de 11 ans. le corps de la petite fille sera retrouvé trois mois plus tard, mais le garçon semble avoir disparu à jamais. En 2018, des enfants disparaissent de nouveau, dans des circonstances similaires, et toute la ville se met à trembler. le capitaine Fabregas, de la gendarmerie locale, mène l'enquête (?) sur ces disparitions vraiment bizarres, d'autant que la première des disparues revient, trois semaines plus tard, complètement mutique. Aidé par le gendarme à la retraite qui avait enquêté sur la disparition des jumeaux (?) et une pédopsychiatre (?), Fabregas tente de démêler les fils de cette histoire. Pas très réglementaire, tout ça…

C'est très embarrassant de dénigrer un roman qui a obtenu un prix : le prix VSD/RTL, décerné par un jury de professionnels présidé par Michel Bussi… J'ai cru comprendre que l'éditeur faisait partie du jury, mais ce n'est sûrement pas possible. J'avoue que j'ai choisi ce livre parce qu'il répondait parfaitement à l'item 12 du challenge multi-défi 2019 : un roman dans lequel on croise des jumeaux. Outre les incohérences que j'ai déjà relevées, il faudrait en signaler beaucoup d'autres, les tentatives d'explications sur la paranoïa et la schizophrénie n'étant pas des moindres… En ce qui me concerne, j'ai deviné très vite la fin, dès l'annonce bien malencontreuse d'un certain détail anatomique. On aura une idée des affirmations assez absurdes et du « remplissage » qui parsème ce roman à la lecture des deux citations. Bref, pas grand intérêt dans ce soi-disant « page-turner »…

Challenge multi-défis 2019

Sandrine Destombes pond un thriller, couronné d'un prix littéraire, d'une grande subtilité. Ce cinquième roman est un page-turner réussi dans une petite ville de Province.
Exit le 36 parisien, welcome to Vaucluse. Il y fait chaud. Pourtant, il n'y a que froideur et inquiétude.
Le prologue dévoile la disparition, des jumeaux, Solène et Raphaël, en Août 1989. Ils ont 11 ans. Ils sont scolarisés à Piolenc. C'est la fête de l'Ail. Trois mois plus tard, l'un d'eux est retrouvé. Mort ! Très vite, les gendarmes, Jean Wimez en tête, font face à leur impuissance à retrouver le survivant et le coupable. Cela devient alors le fardeau de Jean.
30 ans plus tard, l'histoire se répète. D'autres enfants disparaissent de Piolenc. Et le village s'observe. La suspicion grandit. de là, nait une psychose. Une course s'engage pour le capitaine Julien Fabregas. Il va enquêter sur cette affaire et ne pas devoir commettre les mêmes erreurs que Jean. Pour ne pas être face à un impasse, il va devoir réveiller des souvenirs cruels chez Jean. C'est le prix de la transmission entre ces deux générations de gendarmes. L'un à tout à prouver, l'autre doit se libérer d'un poids qui lui pèse sur la conscience.
Les Jumeaux de Piolenc, révèlent un véritable thriller psychologique. Sandrine captive son lectorat en douceur. Sans violence, elle le manipule avec une grande subtilité. A travers de chapitres courts, qui twistent à chaque fin, elle crée, un cadre ensorcelant. Une fois entré dans ce roman, il est difficile de ne pas devoir aller jusqu'à la fin.
L'ambiance est transcrite avec précision. On flirte avec les non-dits dans une petite ville qui fleure bon la province. Les sentiments ressentis par les personnages, engendrent un malaise poignant. Restons une seconde, pour ne citer qu'eux, sur 3 personnages. Victor est un père à la dérive qui a tout perdu. Jean, un ancien qui ressasse son enquête inachevée. Fabregas le tout nouveau gendarme qui doit réapprendre une partie de son métier et qui doit faire ses preuves. Eux comme, les autres, maitresse, parents, disparus ou non, sont touchants. Ils sont pétris de failles et de ruptures. Mais, bien davantage, ils sont troublants. Et c'est là une des réussites de Sandrine. Avoir su les forger autour d'une véritable analyse psychologique. Leurs douleurs, les doutes, leurs angoisses, rendent ce thriller vif et gourmand. Enfin, cela n'a rien avoir avec une douceur sucrée, mais l'image vaut par sa profusion de sentiments.
L'écriture est précise. Sandrine ne se livre à aucune fioriture. Pas la moindre surenchère. L'auteure distille avec parcimonie les brides d'informations. Elle nous tient en haleine et nous pousse gentiment vers un final digne de ce nom. Mais chut … surprise.
Ce thriller mérite amplement ce prix VSD RTL.

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NE PAS SAVOIR … !
La mort d'un être cher est une souffrance indescriptible… mais NE PAS SAVOIR est bien pire encore !
Osciller entre Espoir et Doute, entre Colère et Abattement, entre Recherches et Désillusions…
Voir l'entourage se mobiliser, puis perdre peu à peu son empathie pour finir par oser émettre à voix haute ce qu'on n'ose pas penser soi-même : c'est FINI… et pourtant, il est impossible de faire son deuil dans de telles circonstances…
NE PAS SAVOIR, c'est se raccrocher à un espoir infime au milieu d'un océan de désespoir…
C'est ce que vit Victor Lessage depuis 30 ans, depuis ce jour terrible où ses jumeaux, Solène et Raphael, ont disparu…
Solène a été retrouvée morte quelques semaines plus tard mais Raphael n'est JAMAIS réapparu…
C'est ce que vit Jean Wimez, policier chargé de l'enquête à cette époque ; retraité depuis peu, il n'a jamais accepté cet échec et a poursuivi tout ce temps des recherches… bien après le délai « officiel et raisonnable »… Cette quête de la vérité a rapproché les 2 hommes : le père et le policier, surtout après que la mère des jumeaux se soit suicidée…
Alors, lorsque des enfants de la même école disparaissent de nouveau dans leur petite commune presque 30 années plus tard, Jean se rapproche de son ancien disciple, le capitaine Fabregas… Pour lui, les 2 affaires sont liées et il lui serait insupportable de rester à l'écart !
C'est peut-être l'occasion de comprendre la disparition des jumeaux : Solène et Raphael, Raphael et Solène… Un tourbillon de doutes… une montagne de questions… un gouffre de suppositions… mais aucune réponse ☹
Sandrine Destombes nous offre là un thriller percutant avec 2 enquêtes parallèles menées à 30 années de distance pour… une seule réponse ?
Une superbe découverte que cette Louve au grand talent ! Encore une dont je vais me procurer les autres romans 😊
Pour l'anecdote, je vais ici évoquer ma rencontre avec Sandrine Destombes au Coquelicot Noir de Nemours.
Je m'approche de sa table, nous échangeons quelques mots puis je choisis 2 livres après lui avoir avoué que je ne connais pas encore son Univers.
Elle saisit l'un d'eux, l'ouvre, y appose le tampon des Louves 😊 puis le positionne « à 90° »… et commence à écrire avec sa main gauche en inscrivant les caractères du haut vers le bas !
Totalement fascinée par ce geste, je ne parle plus… elle finit par relever les yeux et je lui explique que je n'avais encore JAMAIS vu ça en 35 ans de carrière d'orthophonie !
Sur le plan du résultat, la calligraphie est superbe avec une écriture très ronde et appliquée ; sur le plan du graphisme, le geste est totalement irrationnel et peu rapide…
Puis Sandrine revient sur « le fond » et me présente « Les jumeaux de Piolenc » comme « le roman qui l'a fait connaître »… et je comprends pourquoi 😊

Moi qui me plains souvent que les scénarii de trhillers manquent d'originalité, là j'ai été servie. Et pourtant. Je finis pas me dire que même si l'histoire a un gout de déjà vu, quand c'est écrit prodigieusement, on se laisse happer. Comme une symphonie rejouée par un nouveau chef d'orchestre, qui mettrait en avant ces quelques notes de violon que l'on n'avait pas entendues dans d'autres interprétations.
Là, je suis restée un peu à côté. Avec l'impression de tourner les pages mécaniquement, sans vraiment me sentir concernée. Ma capacité d'empathie pourtant supérieure à la moyenne, sans fausse modestie, est restée en berne. Des jumeaux ont disparu ? Un père éploré ? de nouveaux enfants qui disparaissent ? Aucune larme. Pas une once de "oh les pauvres...". Rien. Encéphalogramme plat. Je m'en fiche complètement, encore plus que de ma première fourmi écrasée.
Le scénario était peut-être suffisamment original pour donner envie de lire la suite, mais trop alambiqué, improbable finalement pour embarquer le lecteur dans l'histoire.
Alors, faut-il le lire ? Si vous voulez. Moi je n'ai pas accroché.

Voici une intrigue prenante: deux jumeaux ont disparu il y a une trentaine d'année dans le petit village sans histoire de Piolenc. Et voilà qu'aujourd'hui, de nouvelles disparitions d'enfants viennent rappeler aux habitants de bien mauvais souvenirs.
L'ambiance du village est très bien restituée par petites touches dessinant une atmosphère pesante, mais aussi avec des personnages marquants comme le père des jumeaux ou encore l'enquêteur maintenant à la retraite, très marqués par leur disparition.
La résolution de l'intrigue est assez torturée. Sans doute le point faible de l'auteur, car on retrouve le même schéma de roman en roman. Des personnages cachent sous des apparences banales de sacrées fêlures, ils en perdent leur réalisme. En particulier une petite gamine de onze ans plutôt perverse et très dérangeante. . Il faut aimer le genre, mais si on aime... il faut croire que j'aime car j'y retourne de temps en temps: j'ai déjà lu La faiseuse d'ange, L'Arlequin et Ils étaient cinq.