Le château des animaux, tome 1 : Miss Bengalore

Un château au coeur de la campagne française a été déserté par les hommes. Il n'en demeure pas moins que celui-ci est loin d'être abandonné puisque les animaux ont décidé d'y établir leur propre communauté.
Les maîtres étant partis, un sentiment de liberté a gagné toute la communauté. Une République a été instaurée et les habitants se considèrent comme des « citoyens ».

Oui mais voilà, le portrait n'est pas aussi joyeux… Lapins, chèvres, âne, chat, poules et bien d'autres se tuent un peu plus chaque jour à la tâche afin de remplir les missions d'entretien du château et de ravitaillement du grenier, pour le bon plaisir du Président Silvio (un taureau) et de sa garde composée de chiens.

L'image idyllique du départ s'apparente finalement bien plus à une dictature qu'à un paradis pour animaux.

Mais les temps changent et il n'en faudra pas beaucoup pour que la grogne qui monte dans les rangs des travailleurs, viennent à exploser !
Dans cette BD, l'auteur reprend le roman « La ferme des animaux » de George Orwel. Cette dystopie sous forme de fable animalière présente surtout le régime totalitaire sous un angle satirique.

Très bien rédigée et illustrée, cette bande dessinée peut être un support de travail intéressant. C'est une façon innovante d'aborder le thème qui fait partie du programme de français sur le niveau de 3ème. C'est aussi très enrichissant pour sa culture personnelle. Je conseille ce livre à partir de 14/15 ans. Avant le concept peut être trop compliqué pour les enfants s'il n'y a pas d'explications en parallèle.

Je n'ai pas lu la ferme des animaux, et je ne savais pas trop à quoi m'attendre et ce premier tome m'a vraiment captivé.
On est dans une dictature, les premières images nous mettent tout de suite dans l'ambiance.
Les personnages représentés par des animaux sont criants de vérités et d'humanité. Dans ce premier tome l'auteur nous met dans l'ambiance de l'injustice vécue par les habitants du château, que dis-je injustice, c'est plutôt une oppression maintenue par des policiers milice de chiens aux ordres d'un taureau tout puissant.
On s'y retrouve, oui, comme quoi rien ne change quel que soit les époques, le pouvoir et la milice contraint le peuple.
L'auteur ne s'embarrasse pas en essayant de donner de bonnes raisons au pouvoir, ce sont peut-être les animaux qui lui permettent de nous mettre face à l'incohérence du système. Les plus fort, les plus violents ont le pouvoir et les plus faibles ont juste le droit de se soumettre. La peur, aussi, est mise en avant, la peur de l'inconnu, la peur des autre qui nous permet d'accepter les pires horreurs pour garder quelques petits privilèges acquis à force de sang et de sueur.
Vraiment excellent quelques soit la lecture que l'on en fait cet album est excellent.
Alors un bémol sur la fin, avec notre ami le rat Azelar et son amour pour les stars du pacifisme, enfin, je me dis attendons de voir ce qu'il en fait dans le tome 2.

Cette BD s'inspire de la ferme des animaux de George Orwell. Ici, les animaux sont dans un château dirigé par un énorme taureau et secondé par des chiens tous plus démoniaques les uns que les autres. Visuellement, les contrastes sont forts entres les animaux du peuple, maigres comme on ne l'imagine pas, vivant dans des conditions déplorables, et le chef, gras, en bonne compagnie, et qui dort dans un lit confortable.
Par rapport au livre original, ici l'accent est aussi mis sur une dimension bien actuelle puisque l'héroïne est une chatte essayant d'élever seule deux chatons. Des questions liées à la monoparentalité, à la discrimination sont donc aussi abordées.
Les animaux quels qu'ils soient sont dessinés de façon très expressive et on ressent donc toute la misère et la peur dans lesquelles ils vivent grâce à leurs visages, à l'environnement.
C'est une belle BD, premier tome d'une série dont je pense d'ores et déjà que je lirais la suite.

Dans un château déserté par les hommes, une dictature règne. Des animaux occupent désormais ce château mais il est soumis à la dictature du roi Silvio, un taureau grand et fort. Miss Bengalore est une chatte blanche veuve et mère de deux chatons. Un jour, elle rencontre un lapin charmeur nommé César qui lui propose alors de mener une résistance contre le roi Silvio. Grâce à une série de tours astucieux, Miss Bengalore, César et tous leurs alliés parviennent à berner la garde (des chiens) et à renverser le roi Silvio en les couvrant de honte et de ridicule. J'ai beaucoup aimé cette B.d qui est très facilement lisable et très intéressante.

C'est l'histoire d'animaux qui vivent dans un château. Ils y sont maltraités, dans une dictature… Un jour Marguerite une oie, organise une révolte contre le président Silvio : un énorme taureau.
Marguerite est la nourrice des enfants chats de Miss.B. Celle-ci a engagé une nourrice parce qu'elle doit travailler davantage à cause de la dictature : ses enfants n'avaient pas assez de nourriture, à cause du Président parce qu'il garde tous les vivres pour lui.
Silvio est le plus fort des animaux donc Marguerite et d'autres se font tuer et… pour savoir la suite il faut le lire.

Cette BD fait référence à l'Histoire, elle est facile à lire mais à certains moments, il est un peu ennuyant. Il y a quelques moments un peu violent mais on vous le recommande fortement.

Cette BD a été très plebiscité par la critique et les couvertures m'ont rendu curieuse. C'est une réécriture et/ou suite du classique « La Ferme des Animaux » de George Orwell et comme d'habitude, les réécritures c'est un pitch de base que j'aime beaucoup.

J'ai tout de suite été séduite par les graphismes. Les planches sont très grandes et chacune d'entre elles est une vraie oeuvre. D'autant plus qu'elles accompagnent une histoire brillante.

Les personnages, incarnés par des animaux, sont très attachants et rendent l'histoire complètement immersive. le type d'histoire avec plusieurs degrés de compréhension que j'aime beaucoup lire.

Le tome 1 plante le décor et l'ambiance, il donne le ton. le tome 2 creuse l'histoire et nous plonge dans le calvaire qui semble indéfectible pour les animaux de ce château, gouverné par le tyrannique taureau Silvio. Une histoire prévue en 4 tomes si je ne dis pas de bêtises et je brûle d'impatience de connaître la suite.

En bref, un sans-faute. Rien à dire si ce n'est que j'ai adoré.
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Les humains ont abandonné le château au profit des animaux. On pourrait dès lors les imaginer libres, construisant une belle alliance mais non, Silvio le taureau, par ses démonstrations de force, a pris le pouvoir ! Avec une clique galeuse qui lui obéit au sabot et à l'oeil pour garder ses privilèges.

Pendant ce temps, les animaux plus faibles, dont la chatte Miss Bengalore, tentent de survivre et travaillent dur pour une maigre ration.

Vient l'injustice de trop, qui plantera l'idée d'une rébellion dans le coeur des animaux.

Crayonnés absolument magnifiques (bien qu'un peu heurtant parfois), scénario qui nous tient en haleine et fait écho à l'actualité. Je n'ai jamais lu La ferme des animaux de Georges Orwell alors je ne peux pas trop juger l'hommage. Cependant, cette BD me semble réussie. En tant que lecteur, on se sent investi et concerné par le sort des plus faibles. Et on a très envie de voir se jouer la rébellion ! Je lirai la suite avec une grande attente !

Des animaux expressifs à l'extrême, un tyran alcoolique qui exploite son peuple avec l'aide d'une milice canine aux dents longues, un lapin obligé de tapiner pour survivre, et une oie sacrifiée pour se lever contre l'injustice : une très très belle bande dessinée pour prolonger la ferme des animaux d'Orwell, aux dessins sombres et parfois d'une extrême violence, et au récit si humain que l'on se demande sous quel régime sommes-nous...ou risquons-nous de tomber !

Une belle découverte à laquelle je reproche tout de même le format un peu court : on reste sur sa faim en attendant le tome suivant !

BD tant pour adultes que pour plus jeunes; les dialogues sont percutants, les planches se succèdent à un rythme qui tient le lecteur en haleine, les "personnages" sont attachants, ou rebutant voir désespérants mais cela donne un ensemble cohérent.

Ce premier tome du Château des animaux frappe fort en nous laissant apercevoir cette histoire très prenante prévue en 4 tomes. Véritable critique de notre société, cette fable dénonce brillamment les dérives du totalitarisme, de la dictature et de l'exploitation. Si ce premier épisode reste très sombre, on sent pourtant déjà poindre l'espoir d'un dénouement favorable. Une chose est sûre : on est séduits !
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