Encore une adaptation de «
La Ferme des animaux » de
George Orwell… que je lis parce qu'elle fait partie de la sélection 2024 du Prix des Lecteurs en Seine organisé dans les collèges et lycées de mon agglomération, et qu'il est toujours bon de faire découvrir les classiques de la littérature, y compris en bande dessinée. le texte, écrit petit, rend la lecture parfois inconfortable, mais le graphisme et la mise en page sont plutôt agréables.
Dans cet univers animal oppressant, l'oie Marguerite est la première à crier à l'injustice (« Pourquoi on crèverait de faim quand vous, votre président et toute sa clique, vous vous gavez en permanence ! »), et elle le paiera de sa vie. Condamner pour l'exemple, c'est entretenir la terreur.
Mais quelqu'un d'autre va pousser à la protestation : Vieux-Gris, rat plein de sagesse, qui convainc miss Bengalore la chatte (unique représentante de son espèce, avec ses deux petits) que la liberté est « le plus beau des trésors ».
Avec César le lapin, ils commencent leur travail de sape : au lieu d'attaquer Silvio le taureau tyran, et ses sbires, sur leur terrain, à savoir la force et la violence, les trois compères décident de les tourner en ridicule (« L'humour est le meilleur antidote contre la peur »).
Ce premier tome ne raconte pas le début d'une révolte, mais « juste un premier pas sur le chemin de la liberté ». Il est plutôt bien conçu cependant je ne lirai pas la suite, connaissant déjà l'oeuvre d'origine.