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4,4

sur 1535 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
« La ferme des animaux » revisitée.

Le taureau Stilvio, entouré de sa garde rapprochée de chiens féroces, règnent, en maître et par la terreur, sur son peuple constitué d'oies, lapins, ânes, chats.

Allégorie qui résonne particulièrement, dans notre monde contemporain rendu fou par des tyrans aux manettes de grandes nations.

Petit bémol sur cet ouvrage: sentiment de« rester sur sa faim » à la fin de la BD: pas de « the end », mais, comme tout scénario de série, une dernière scène qui pousse à lire la suite.
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Comme un hommage à la Ferme des Animaiux d'Orwell, Xavier Dorison imagine un château dont les humains sont partis. Ce faisant, les lieux sont occupés par des animaux qui y reproduisent une société inégalitaire, basée sur la force. Les chiens sont gardes au service de Silvio, un taureau. What else... vu que tout le monde semble persuadé que seule la force, la puissance, la violence peuvent servir à protéger la communauté. Et cette violence, elle s'exprime principalement à l'intérieur de la communauté, à l'encontre des animaux.

Tout le monde est convaincu? Non, pas tout le monde. Azélar, un rat, présentant des spectacles d'ombres chinoises, arrive à persuader quelques animaux que l'humour, le ridicule, la résistance passive, constituent autant d'armes contre le pouvoir, aussi totalitaire soit-il.

Commence alors un bras de fer entre le pouvoir et les pacifistes qui veulent renverser Silvio.

Xavier Dorison va puiser dans toutes les littératures sur les extrémismes. Images, postures, discours, ressorts, vocabulaire, grammaire, syntaxe... tout y est. Delep sert le tout en dessins avec brio.

Mais mon principal problème vient de la cohabitation entre humains et animaux. Et le fait qu'ils interagissent les uns avec les autres, qu'ils commercent. D'ordinaire, j'aime les BD animalières. Et bien sûr, ici, les animaux servent de prétexte. Silvio, comme ce Silvio B qui faisait de sa virilité une arme de campagne électorale. Et l'image du taureau m'a fait penser à Donald T... Donc, on voit bien les humains derrière les animaux. Je m'en rends compte, et pourtant cela passe mal. Pendant un temps fou, en lisant la BD, je me suis dit "comment font-ils pour maçonner sans mains", ou "comment mettent-ils un harnais?", etc. Ces aspects pratiques, tout à fait triviaux, ont pris de l'importance, alors que normalement ils sont évacués rapidement. Cela tien à peu de choses, finalement.

Reste une splendide BD qui questionne avec justesse la soumission à l'autorité totalitaire et la manière d'asseoir un pouvoir dictatorial.
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En préambule, Xavier Dorison rend à Orwell l'hommage qui doit lui être rendu et rappelle qu'au cours du XXème siècle, les luttes suivies de victoires ont un point commun, " pas d'armes, pas d'appels à la haine, à la colère ou à la vengeance. Pour leur cause, les héros étaient prêts à mourir, pas à tuer."
L'opus commence par l'exécution d'Adélaïde, poule coupable d'avoir dissimulé l'un de ses oeufs pour le soustraire à la collecte. Elle est donc mordue à mort par les chiens de la milice devant tous les animaux du Château. C'en est trop pour Marguerite la vieille oie, qui va se rebeller et fomenter un mouvement qui se terminera dans un bain de sang. Miss Bengalore la chatte, Miss B, doit s'occuper de ses deux petits et travailler dur au chantier pour les nourrir. Elle est discrète, peu encline à se révolter.
Au fil de l'histoire, les animaux vont nouer quelques relations par nécessité et sous l'influence d'un rat de passage, se solidariser et entamer une résistance passive.
De belles valeurs, un beau graphisme, un album réussi qui donne envie de poursuivre Miss B dans le tome 2.
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Les dessins sont très beaux et il n'y a pas trop de texte, ce qui rend la lecture agréable. C'est une histoire plutôt triste qui parle d'une "ferme" abandonnée et où les animaux vivent un enfer sous la loi d'un taureau immense et menaçant, aussi bon manipulateur qu'orateur et qui dirige la ferme pour ses propres intérêts personnels.
C'est aussi l'histoire du personnage principal qui se nomme Miss Bengalore alias Miss B et qui est une chatte blanche affectée au chantier (pour pouvoir nourrir ses petits) en remplacement de son défunt mari. le peuple va tenter de se révolter mais cela va être compliqué face à l'horrible Silvio, le fameux taureau dictateur...

Cette bande dessinée raconte la révolte des plus faibles contre la domination d'un dictateur. Ici les animaux ont remplacé les Hommes mais cette histoire pourrait se dérouler dans un pays gouverné par un tyran.

Margot
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Cette bande dessinée est une adaptation réussi du roman de George Orwell « la ferme des animaux ». Les dessins amplifient le côté cruel de l'histoire.
Dans un château qui a été déserté par les hommes des animaux on créer une « république » qui ressemble plus à une tyrannie. En effet, le président Silvio accompagner de ses chiens racketts tous les autres animaux. Les révoltes finissent souvent dans un bain de sang. Tous ces animaux arriveront ils à trouver un courage suffisant pour se révolter contre le pouvoir en place.
Le dessin n'a rien d'exceptionnel mais il est efficace.
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Il n'y a pas à dire, le dessin est beau ! C'est avec grand plaisir que l'on tourne les pages de cette histoire cousine/mise à jour de la mythique Ferme des animaux d'Orwell.

Un château habité par des animaux, se donnant le titre de République, est tenu d'une pâte de maître par un taureau despote, bien aidé par sa garde canine.
Dans cet univers sans liberté, les animaux se tuent à la tâche pour avoir le droit de survivre.

Combien de temps le joug se maintiendra ?
Qui est ce rat saltimbanque qui vient fourrer son museau dans les affaires du président Silvio ?
Qu'adviendra-t-il de Miss Bengalore et de ses deux chatons ?
Débuts de réponses dans ce tome, en attendant les suites !
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Dans un château-ferme abandonné des hommes, les animaux ont fondé une république. Loin d'être tous égaux, les animaux les plus faibles doivent trimer pour entretenir leur "protecteur", le taureau-président Silvio et sa clique de chiens de garde. L'arrivée d'un rat conteur itinérant va faire découvrir aux animaux le pouvoir de la lutte non-violente.

Cette nouvelle série s'inspire de la Ferme des animaux de George Orwell pour présenter la lutte non-violente sous la forme d'une table animalière. le début commence fort par un passage très "gloups" et la suite de l'histoire est également émaillée de passages durs mais cela est équilibré par le vent d'espoir que fait souffler le mouvement non-violent peu à peu rallié par de plus en plus d'animaux. Cette BD n'est pas non plus dénuée d'humour et de moments de tendresse. Surtout, c'est magistralement pédagogique sur la lutte non-violente : comment on la mène et les écueils qui la menacent.
Particulièrement utile pour les jeunes (à partir de 15 ans).
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Magnifique adaptation du roman de George Orwell, La Ferme des animaux.
Le ton et les situations sont vraiment glaçantes et un véritable miroir de la société humaine. On s'attache à ces pauvres animaux et à leur espoir en un monde meilleur quand on déteste Silvio le taureau et ses sbires chiens.
Le dessin est aussi précis dans les traits des animaux que dans les paysages, et donnent une réalité bien concrète à l'ensemble.
Lien : http://boumabib.fr/
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Eh oui mais bof.
Tout était pourtant réuni mais bof.
Un scénariste que je vénère.
Un dessin magnifique.
Le livre de George Orwell comme socle.

La mayonnaise n'a pas pris. Trop ou trop peu...
J'aurais voulu l'aimer mais j'ai du trop vieillir et devenir blasé. Un vieux con qui ne croit plus aux histoires de héro(ine)s, voilà ce que je suis devenu....
Désolé.
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Lorsque les animaux laissés entre eux s'organisent en République qui ne transforme en rien de moins qu'une dictature, où le plus fort prend un pouvoir incontesté, et s'entoure des plus dangereux, tel est le propos de cette BD le château des animaux.
Cette oeuvre fait autant froid dans le dos, qu'elle fascine par l'humanisation des animaux, qui une fois les hommes partis, se retrouvent à s'organiser comme ce qui existe de pire.
Malgré tout, on comprend vaguement que "l'homme" n'est pas bien loin dans cette histoire.
Cet album m'a happée, le dessin est très beau, l'histoire est prenante, mais très sombre.
Ce tome n'est que le premier de quatre tomes, dont les trois suivants sont déjà annoncés en quatrième de couverture mais pas encore édités (écrits?).
Vite, vite, la suite !!!

PS: Une BD à ne pas laisser entre toutes les mains, les plus jeunes lecteurs pourront être quelque peu choqués.
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