Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon

J'ai trouvé beaucoup de ressemblance avec L'avenue des géants" de Marc Dugain, que j'ai préféré. Je me suis quelque peu ennuyée à la lecture de ce livre, pas assez pour abandonner mais suffisamment pour me demander : pourquoi un tel Prix ?

Le Goncourt 2019 est un bon cru! Paul est enfermé en prison, dans une cellule avec Patrick, un motard mastodonte. On ne sait pas pourquoi Paul est enfermé, le fil de sa vie est retracé tout au long du livre, entrecoupé par sa vie en prison. C'est écrit avec une langue magnifique et subtile, des mots justes, des expressions très imagées, on ne le lirait presque que par la beauté de la langue, mais la personnalité de Paul se découvre au fur et à mesure ainsi que son entourage proche, défunt, qui l'accompagne dans sa vie de prisonnier, et captive le lecteur. Va t-on découvrir pourquoi ce fils de pasteur, d'abord réparateur d'objets, puis réparateur d'âmes, est en prison? Je termine en citant la quatrième de couverture: « on découvre un écrivain qu'animent le sens aigu de la fraternité et un sentiment de révolte à l'égard de toutes les formes d'injustice ».

La première moitié m'a profondément ennuyée même j'appréciais le style de l'auteur. J'ai accroché davantage à la seconde partie. L'histoire est parfois touchante mais néanmoins banale. C'est le personnage de Patrick Horton qui m'a le plus amusée.

Vivre un moment avec Paul dans la prison de Montréal, son quotidien, la promiscuité, son collocataire de geôle de 6m2 un géant un peu particulier, a de quoi dérouter.
On s'attache facilement à ce personnage, son père, sa mère, sa femme. L'on vit à la fois à Toulouse au Danemark ainsi qu'au Canada Algonquin. Toutes ses vies qui se coupent et recoupent donnent effectivement un sens au titre du livre.
Que de suspens avant de comprendre pourquoi il séjourne en prison.
Suivre son père, sa mère ne nous aide pas à trouver la raison de cette incarcération mais nous donne un aperçu que Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon.
Ce roman est facile à lire, plein d'humour malgré ce sujet difficile de la vie. Bien écrit.

Première lecture découverte dans le cadre du Prix Goncourt de la Belgique 2019. Abordé avec un a priori non pas négatif, mais un certain a priori tout de même, je m'attendais à un roman un peu lent et à une écriture un peu lourde, sélection d'un tel concours oblige. Je l'ai finalement lu aussi rapidement que mon agenda me la permit. le ton employé par Jean-Paul Dubois est léger, parfois teinté d'humour. L'écrivain nous immerge dans la vie de Paul Hansen, ancien homme à tout faire à l'Excelsior et maintenant incarcéré à la prison de Bordeaux à Montréal. Nous découvrons sa jeunesse avec un père danois pasteur et une mère française tenancière de
cinéma, puis son amour pour sa femme mi indienne, mi irlandaise, pilote d'avion de tourisme ainsi que pour sa chienne Nouk. Parallèlement, nous nous immergeons dans sa vie carcérale avec son colocataire Patrick Horton, Hells Angel. Un personnage qui se révèle atypique par rapport aux attentes du lecteur.

L'intrigue n'en est pas vraiment une, si ce n'est savoir exactement pourquoi et comment Paul Hansen s'est retrouvé incarcéré, mais on prend plaisir à continuer à découvrir au fil et à mesure la vie de cet homme attachant. Soulevant des réflexions tout en étant accessible à tous, rien d'étonnant à ce que "Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon" se soit vu décerner le prix Goncourt 2019.

Résidant plusieurs mois chaque année à Montréal; j'ai apprécié ce livre qui m'a replongé dans différents quartiers de cette ville si attachante.
Depuis le début de ce roman on ne peut qu'avoir de la sympathie pour Paul qui semble rempli de compassion pour ses prochains.
On a envie de connaitre la raison de son incarcération mais il faudra attendre les dernières pages.
Ce livre traite de nombreux sujets allant de la fraternité entre les hommes jusqu'à la révolte face à l'arrogance et la stupidité des médiocres.

Très déçue par ce livre. Je suis en train de le finir...pour le finir. Mais l'ennui m'a accompagnée tout le long de ma lecture. Des mots choisis, certes.. mais trop choisis...et trop de mots qui ne disent parfois malheureusement rien , qui semblent avoir été posés là pour faire beau... Les personnages sont désincarnés car artificiels. Pas de corps , pas d'émotion.
Je connais peu JP Dubois, peut être écrit il toujours comme cela, à distance. Non vraiment non, je n'aurais accorder le prix Goncourt à ce romancier.

'ai commencé la lecture du Goncourt Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon (ouf quel titre!) de Jean-Paul Dubois, non ce n'est pas un québécois, mais un parisien de Toulouse, ..mais il est question du Québec, ..ça débute dans la prison de Bordeaux, oui Bordeaux pas le vin le pénitencier le long du boulevard Gouin... la couleur locale semble correcte, le narrateur dit avoir lu Bouchard le spécialiste des autochtones car le narrateur sa femme était amérindienne... puis on rencontre le coloc de cellule, Patrick Horton un Bandidos en prison pour avoir tué un Hells ou l'inverse c'est pas clair durant la guerre des motards, bonne description de ce conflit intestinal, puis tout d'un coup (suis même pas arrivé à la page 49) je reçois un choc...le gros tough de Horton se fâche et commence à lancer des Putain, des mecs etc...l'argot d'un truand de Marseille, pas d'un jeune des cités , non un vieux truand....alors ça ne colle plus, un Bandidos qui lance des mec et des putain...

on devrait laisser aux vrais écrivains québécois parler des affaires kébéquoises

Personnellement j'ai eu beaucoup de mal à accrocher avec ce livre. Je me suis ennuyé pendant toute la première moitié. Je me suis forcé à ne pas abandonner. La deuxième moitié du livre m'a plus plu sans pour autant être géniale. On peut suivre la lente descente aux enfers de Paul locataire de son existence et on devine assez vite ce qu'il va se passer pour qu'il se retrouve derrière les barreaux.

Goncourt ou pas, on croise parfois Dubois dans les rues de Toulouse.
Il flâne tranquillement.