Niklos Koda, tome 8 : Le jeu des maîtres

A la fin du tome 7, Niklos rencontre sa fille et lui apprend qu'il est son père. Ces retrouvailles ne sont que de courtes durées puisque sa fille est enlevée.
Mais ce ne seront pas les seules aventures que vivra notre séducteur puisque l'on apprend que c'est un magicien émérite faisant partie d'un club privé de magiciens très doués. La magie et la sorcellerie sont de plus en plus présentes et un esprit du passé vient se venger.

voilà le paranormal fait maintenant partie prenante de cette B.D. ce qui la rend encore plus passionnante et titille ma curiosité au plus haut point

Niklos Koda se rend à Barcelone car c'est la-bas que va se réunir le club Osiris. Un club secret de magicien dont fait parti notre séducteur. Malheureusement sur place il va apprendre un terrible nouvelle qui va faire passer les ennuis du club au second plan : on a enlevé Seleni, sa fille unique.

Avec ce tome on en apprend plus sur les magiciens et sur ce club auquel Niklos va parfois demander des services. La magie prend corps et fait plus que jamais partie de l'histoire.
La contrepartie c'est que certains éléments ne sont pas vraiment clair dans la magie.

Un nouveau cycle en deux tomes, mais moins indépendant que les précédents car l'histoire va reprendre beaucoup d'éléments des trois diptyques précédents (Barrio Jésus, Hali Mirvic et Magie noire).

Ce tome démarre là où l'on avait quitté le précédent, c'est-à-dire, en compagnie de la fille de Niklos Koda. Un Niklos Koda qui va se faire solidement rattraper par son passé dans ce huitième tome, pendant que le lecteur prendra le temps d'en apprendre un peu plus sur le Club Osiris dont font partie Niklos Koda et Antioche.

On a donc de nouveau droit à une première partie de diptyque assez dense, où Jean Dufaux va comme à son habitude nous mener par le bout du nez et nous embrouiller, pour finalement nous planter une fin qui rend l'attente du prochain tome encore plus douloureuse.

Quant au graphisme splendide d'Olivier Grenson, il va cette fois nous plonger avec succès dans l'ambiance de Barcelone et nous immerger dans la magie qui entoure le Club Osiris.

Bref, une première partie de cycle à nouveau très prometteuse et dont on attend le dénouement avec impatience.