Un sculpteur victime de l'explosion de son oeuvre en cours de réalisation. Séjour à l'hôpital. Rencontre avec une infirmière puis avec d'autres femmes.
Il ne se passe pas grand chose dans ce roman si ce n'est des scènes de coït (pas assez bien écrites que pour être vraiment excitantes) et la contemplation de corps féminins. Ça manque d'épaisseur. On s'ennuie.
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Souvent je ne me sens pas une personne, mais une chose, mêlée au décor. Une chose qui aurait des sensations, mais pas de pensée, pas de sentiment. L'indifférence alors m'habite. J'assiste à ce qui se passe. J'ingurgite ce que je vois, en état de prégnance parfaite. Face à ma Minotaure, ce n'est pas facile,car mes désirs me donnent une rage qu'elle n'apaise pas. J'oscille entre l'avidité, la frénésie , et la passivité pour regarder. Pour voir il faut par instant ne plus exister soi-même.
La jouissance c’est la séparation. Séparation d’avec soi. Rien à voir avec quitter quelqu’un. Se séparer de soi-même, on en redemande. Quitter l’autre, on s’en passerait parfois.
A l'occasion de la rentrée littéraire 2016, Ghislaine Dunant présente sa biographie de Charlotte Delbo sous-titrée "La vie retrouvée" (Grasset).
En savoir plus sur "Charlotte Delbo, la vie retrouvée" : http://www.myboox.fr/livre/charlotte-delbo-9782246859956
Musique : Cannon_Silent Partner