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Les Lames du Roi tome 2 sur 3

Cédric Perdereau (Traducteur)
EAN : 9782253120025
593 pages
Le Livre de Poche (30/11/-1)
3.75/5   46 notes
Résumé :
Le jeune Guêpe n’avait pas prévu de devenir un rebelle. Pourtant, lors de la cérémonie d’adoubement des nouvelles Lames du Roi, il suit son ami Pillard qui vient de bafouer le vœu du souverain lui-même… Désormais hors-la-loi, traqués par les Lames, Guêpe et Pillard suscitent dans leur sillage un véritable tourbillon politique. Ils fuient vers les terres du Baelmark, l’ennemi de toujours, dont le peuple barbare lance des raids sur les côtes de Chivial. Un royaume de ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Je n'ai pas aimé ce livre. Non pas parce que le style ou l'intrigue globale me déplaisaient vraiment, mais juste parce que je n'ai pas adhéré au thème et ça m'a complètement bloqué.

Nous suivons les jeunes Lames Pillard (nommé comme ça à cause de ses cheveux roux qui sont la marque des habitants du Baemark, les barbares pirates) et Guêpe. Lorsque le Roi arrive pour en faire ses lames, le premier refuse et le second le suis par solidarité. Chose totalement inédite dans l'histoire des Lames. Pillard est pressé de s'expliquer et il va donc raconter l'histoire des siens et comment il en est arrivé à se cacher parmi les apprentis Lames ...

Je préviens d'avance que je risque de spoiler parce que je ne peux pas expliquer ce qui m'a déplu sans entrer un minimum dans les détails même si je vais tout faire pour vous cacher les points les plus importants.

Nous entrons donc dans un long flashback (qui dure à peu près la moitié du livre) sur l'histoire d'un pirate, Aeled. Celui ci, contrairement aux habitudes de ses compatriotes fait du commerce raisonné. Au lieu de tuer quasiment tout le monde et d'embarquer les derniers survivants en esclavage, il laisse en vie tous les adultes de + de 25 ans qui ne résistent pas et embarque tous les enfants et jeunes adultes. Ainsi il est sur que si il revient dans la région quelques années après, il aura un nouveau stock d'enfants à embarquer, prêt à l'emploi.
Il faut savoir que les esclaves qui arrivent au Baemark ne sont pas juste des esclaves, mais ils sont enchantés par un sortilège qui les transforme en une espèce de zombie décérébrés qui est incapable de faire autre chose que de suivre les ordres qu'on lui donne, transformant le calvaire de ces pauvres gens en enfer. On les appelle les asservis.

Le problème au Baemark c'est que tous les enfants nés des asservis (parce que oui, une grande partie sert aussi d'esclave sexuel, malgré le coté zombie) sont "simple" mentalement. du coup ça les exclu des successions quelconques. Mais Aeled lui, préfère les femmes "qui ont l'esprit de bagarre" (haha) et apparemment son père aussi vu qu'il a profité de sa mère sans l'asservir. Il a donc le droit d'être capitaine et de se battre pour arriver au pouvoir.
C'est d'ailleurs son activité principale en dehors du pillage et des esclaves.

Il va donc se lancer avec l'aide d'une de ses victimes noble, Gerard (notre point de vue principal durant cette partie du flashback) qui lui sert d'espion, dans un raid qui va lui donner une grosse réputation. En effet il débarque au mariage de la cousine du roi du Chival (notre bon gros Ambrose) auquel celui ci assiste et embarque la mariée. Cela lui permet à humilier le Roi qui ne peux pas faire grand chose en dehors de subir l'assaut, et d'avoir une compagne de sang royal.

****

Et c'est à partir de la que tout a dérapé pour moi.
Parce que pendant toute la partie raid et enlèvement, on nous fait un discourt que j'ai trouvé vraiment très sympa sur le choix des femmes de la noblesse niveau mariage et le fait que la pauvre mariée n'a le choix qu'entre un homme de deux fois son age et réputé pour ses coups et un pirate qu'elle ne connait pas et qui va faire d'elle son esclave.

La mère d'Aeled vient témoigner de sa propre histoire, comme quoi elle même n'a pas eu le choix mais en est venu à aimer/accepté son esclavagiste mais qu'elle aurait préféré que la jeune mariée ai au moins le choix (même si tout est fait dans ce passage pour nous faire remarquer que de toute façon le pirate esclavagiste est forcement un meilleur choix que le vieux auquel on la destinait à l'origine).
J'ai vraiment bien aimé ce petit passage ou la mère d'Aeled remet en place Gerard sur ce point. C'était bien dit et intelligent.
Mais dans ce cas pourquoi 20 pages après l'auteur nous fait retomber dans le même schéma??? Parce que oui la très belle captive ne peux pas s'empêcher de tomber amoureuse aussi de son pirate et lui faire un bel enfant ... J'ai trouvé ce revirement complétement pathétique.

Parce que bon, vous comprenez, à partir de ce moment la tout est fait pour nous faire totalement oublier les asservis et les esclaves, et nous aider à considérer ses braves pirates comme de bons vivants qui aiment leurs femmes et leurs enfants. Et comme quoi leur enfant a eu limite une vie de rêve après auprès de parents aimants et justes.

Mais le problème c'est qu'après ça moi je ne voulais pas savoir. Je m'en fou qu'ils aient de bons cotés, ça n'en reste pas moins des monstres qui asservissent des enfants qui arrivent à peine à marcher comme ça nous l'est si bien décrit en détail au début du livre.

Je n'ai pas du tout accroché au fait qu'on essaye de nous faire les apprécier, je n'ai pas pu accepter ça.
Encore si ils étaient resté comme avant, j'aurais compris, parce que ce n'est pas la première fois qu'on suis un peuple aux moeurs barbare en fantasy, et j'ai lu pas mal de dark fantasy, mais essayer de nous les rendre sympathiques et humains n'a pas fonctionné du tout.

Je me dis aussi que c'est totalement irrationnel parce que les meurtriers/assassins/guerriers qu'on rend humains sont légion et je n'ai jamais eu de souci avec ça, mais quand on touche à l'esclavage (surtout de façon si déshumanisante pour les victimes) c'est un non total pour moi. du coup ça ne sera peut être pas votre cas, chacun à ses limites.

****

Tout ceci n'a lieu que dans le flashback qui nous raconte l'histoire de Pillard, notre apprenti Lame du début. du coup à se moment la j'avais encore espoir de changer d'avis, vu que l'histoire principale n'avait pas encore vraiment commencé.

Et j'ai été à nouveau déçue.
Bon, c'était loin de l'être autant que dans la première partie, parce que les thèmes sont moins fort, qu'il se passe plein d'autre choses et que finalement Pillard prend une bonne décision à la fin du tome qui a été le seul moment que j'ai vraiment apprécié du livre.
Mais tout de même, il avait le choix, lui, et en plus son meilleur ami, Guêpe était contre tout ça, au point d'en avoir horreur. Mais non, il refait le même schéma que son père, parce que finalement le pillage et l'esclavage sont ce que font les Baelois de mieux et on ne peux pas sortir du schéma. Et Guêpe aussi fini par accepter, car il ne peux pas désapprouver son ami, c'est bien connu ...

Je n'ai pas non plus été impressionnée par toute l'enquête dans cette seconde partie sur ce qui avait assassiné les parents de Pillard. En fait il n'y avait que 2 choix possible et donc il n'y avait pas besoin d'y réfléchir longtemps pour les trouver. Ma seule réaction quand on fini par connaitre la vérité a été "bin oui, c'était logique, rien de neuf sous le soleil".

Du coup on peut dire que cette seconde partie est un peu mieux passé que la première mais elle ne m'a certainement pas fait remonter mon avis sur l'ensemble.
****

En fait ce qui me fait dire que j'ai bien fait d'aller jusqu'au bout malgré ma déception, c'est le final.
Et quel final ...
Limite le livre vaut le coup uniquement pour son final. Non pas que ça me fasse remonter la note de l'ensemble mais ça donne du sens.

En fait j'ai eu 3 phases pour finir par accepter ce final :
- J'ai du mal lire, relisons pour voir. => Ok non, j'avais bien lu
- J'ai du mal lire le tome d'avant. => Non, c'est pas ça non plus, impossible d'avoir mal compris la tome précédent.
- L'auteur a du se tromper. => Après avoir lu quelques chroniques pour me renseigner j'ai fini par avoir l'information qu'en fait non, c'était normal et qu'on aurait l'explication dans le tome suivant.

Du coup malgré mon échec j'ai vraiment envie de lire le suivant pour comprendre parce que c'est tellement énorme ce final qu'on ne peux pas rester la dessus !

****

Donc pour conclure, je n'ai pas aimé ce tome. C'est clair et net.
Je sais que les raisons sont personnelle (je n'ai pas pu accepter l'humanisation et qu'on rende héroïque des esclavagistes) et que ce n'est pas du à la qualité du livre en lui même, car pour tout vous dire je n'ai pas vraiment fait attention au style ni au rythme tellement je bloquais sur ce point.
Mais le final (et le fait que la série suis des personnages/peuples différents à chaque tome) m'a tout de même convaincu de lire le tome suivant.

12/20
Lien : http://delivreenlivres.blogs..
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Après avoir suivi la carrière de Durandal dans Les Lames du Roi, tome 1 : L'Insigne du Chancelier nous allons ici nous attacher à la vie de deux autres Lames nommées Pillard et Guèpe. Et si ce roman se déroule en partie sur la même période que le premier, nous allons surtout ici visiter les îles du Baelmark et découvrir que les plus barbares ne sont pas forcément ceux que l'on pense. Il y aura donc finalement assez peu d'interaction avec le 1er tome, du moins jusqu'à un final incroyable et incompréhensible qui ne sera éclairé que dans le 3ème et dernier épisode.

Toujours aussi bien écrit, sans doute moins héroïque mais avec une intrigue politique qui prend de l'ampleur, cet épisode se révèle aussi passionnant et accrocheur que le précédent. Avec des personnages et des lieux la plupart du temps très différents, on a vraiment l'impression de vivre une aventure séparée jusqu'à un final vraiment déconcertant par rapport aux évènements du 1er.

En conclusion autant dire qu'après la lecture des deux premiers excellent tomes lire Les Lames du Roi, Tome 3 : Un ciel d'épées est absolument indispensable tant il parait impossible de rester sur les questions que pose la conclusion de ce 2ème opus.
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Idée de départ / Accroche du début de livre : 9/10
Développement des personnages : 8/10
Style de l'écriture : 9/10
Rendu de l'histoire : 8/10
Note globale : 34/40 Babelio 4/5

Je n'avais pas été conquis par le premier tome, un peu trop décousu à mon goût, hors ici disons le clairement je me suis régalé. Ce tome est pour moi un savoureux mélange entre Hamlet et Vikings. Complot, suspicions, meurtre et magie que demander de plus. Certains devraient en prendre de la graine.

Malgré quelques erreurs de raccords du aux flash-back (qui amènent une très bonne dimension à l'histoire toutefois), ce livre frôle la perfection, car ici l'auteur m'offre tout ce que j'aime dans ce genre de roman.

Cette fois nous suivons les pas de Pillard (nom d'emprunt) qui ne peut être lié comme Lame car il appartient à un autre peuple et que cela pourrait le tuer. Mais Pillard n'est pas n'importe qui c'est un prince (déchu dirait-on presque). Appartenant à un peuple ressemblant aux vikings (vivant de la terre et de rapine).

Il demande alors de l'aide et est alors lié à un de ces meilleurs ami. Un tandem complémentaire qui va nous permettre de grandir au fur et à mesure de cette histoire.

Pour moi la cerise sur le gâteau est la scène se passant dans la salle du trône où un piège est tendu à Pillard. Une scène vraiment Shakespearerienne qui nous tient en haleine d'un bout à l'autre. N'oublions pas le finale du livre qui est un vrai régale. J'aime quand les lâches payent les pots cassés et que justice est faite (chose qui arrive tellement rarement dans notre monde).

Certes le livre à des faiblesses mais l'auteur à su cette fois me convaincre grâce à des personnages mieux ciblés et plus profonds que dans le premier tome. Donc aux diables les faiblesses et les préjugés. le but premier d'un livre n'est-il pas de nous divertir. Pari réussi avec ce roman qui m'a ravi d'un bout à l'autre.
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Au moment de prêter serment pour devenir Lame du roi, le candidat Pillard répond par la négative. A la fois ulcéré et curieux, le roi Ambrose IV interroge alors Pillard sur les motivations d'un tel comportement. Celui-ci entreprend alors de raconter son histoire qui date du temps où le Chivial et le Baelmark étaient en guerre…
Deuxième tome des Lames du roi, le Seigneur des Terres de Feu se démarque nettement de L'Insigne du chancelier sur au moins deux points. En premier lieu, la Fantasy y prend nettement l'ascendant sur le roman de cape et d'épée, une bonne part de l'intrigue se déroulant dans le Baelmark, royaume manifestement inspiré des royaumes nordiques de notre Histoire, ainsi que des contes et légendes qui leurs sont associés. En second lieu, le personnage principal, Pillard, est bien plus caractérisé que ne l'était Durendal, ce qui le rend bien plus attachant aux yeux du lecteur. Il en est de même pour les nombreux personnages secondaires, qui ne sont pas uniquement là pour servir l'action, mais servent habilement une intrigue délicieusement complexe.
Sachant que l'écriture de Dave DUNCAN présente les mêmes caractéristiques de simplicité et de rythme que dans L'Insigne du chancelier, on comprend donc que le Seigneur des Terres de Feu est un roman très plaisant, bien supérieur à son prédécesseur.
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Autant le premier tome était focalisé sur messire Durendal, celui-ci l'est sur Pillard, un prince baelois, élève au Hall de Fer.

On commence par un long flashback montrant l'enfance de Pillard jusqu'aux événements qui l'ont amenés au Hall de Fer. Les Baelois sont copiés des Vikings et la description des leurs coutumes est intéressante.

Le rythme reste assez rapide et on est toujours dans un style capes et épées, avec un soupçon de magie sous forme de conjurations.

Je me suis demandé pendant plus de la moitie du livre le lien avec le premier, car messire Durendal (ou Roland en fait) n'y apparait que très brièvement et assez tard.

Facture assez classique, mais agréable à lire.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Tous les nouveaux commençaient par être Gosse. La recrue idéale avait environ quatorze ans, de bons réflexes et une vue perçante. IL devait être orphelin ou rejeté par sa famille, et au moins rebelle - si possible, tout à fait incontrôlable. Comme le vieux sieur Argent l'avait dit si souvent : "Plus ils sont sauvages, mieux c'est... On ne peut pas affuter un métal mou".
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