La Porte d'Ambre

Scuff, jeune orpheline de 15-16 ans ne se souvient pas d'avoir été appelée autrement que pas ce sobriquet dont elle a hérité en arrivant au domaine de Murkmere. Fuyant un passé douloureux et un crime dont personne n'a connaissance, ni ne soupçonne la gravité, elle se contente d'être la petite servante qui aide en cuisine. Ce passé dont elle ne connaît pas tout ne tarde pourtant à la rattraper. Mais l'inévitable fuite semée de nombreux et dangereux obstacles va lui faire découvrir sa véritable identité. Dans ce roman, Patricia Elliot nous plonge dans un monde sombre et mystérieux. le pays est dirigé par le Seigneur protecteur, un dictateur impitoyable et superstitieux. Peurs et croyances régissent le quotidien d'un population en souffrance qui doit vouer un culte à l'Aigle et craindre tous les autres oiseaux. L'espoir c'est la Porte d'Ambre, une porte extraordinairement belle, dont l'existence n'est pas confirmée mais dont on dit qu'elle donnerait accès au Paradis. On ne peut qu'être littéralement happé par cet univers qui semble à la fois proche et lointain, reconnaissable et utopique. Au fil de la lecture on peut avoir l'impression que ce monde est une sorte d'Angleterre moyenâgeuse dominée néanmoins pas des superstitions et une religion fort peu communes: l'adoration d'un aigle et la crainte des oiseaux. Les amateurs d'uchronie ne seront sûrement pas déçus dans la mesure où on pourrait croire à une réalité alternative où les superstitions, les talismans et les prières ne sont pas que de simples éléments du folklore et des vieilles croyances populaires depuis longtemps disparues. D'autre part le texte est vraiment superbe, plein de poésie. Pour une traduction c'est du beau travail. Autre point appréciable, l'alternance entre le récit à la première personne de Scuff et celui à la troisième personne. On a à la fois sa version, sa vision, son ressenti mais aussi celui des autres personnages. Même si cela ne donne pas réellement une dynamique à l'oeuvre, il n'en reste pas moins que cela permet de beaucoup mieux cerner les différents personnages mais aussi, le point de vue de Scuff étant toujours le premier, de comprendre de nombreuses petites choses qui auraient pu nous échapper. Voilà un roman initiatique envoûtant que l'on ne peut lâcher facilement.

J'ai été attirée par le mot "Ambre", parce que c'est ainsi que l'on m'appelle. Mais il n'y a pas eu de magie pour moi, rien de particulièrement prenant.

La jeune fille sans nom, mais qui a pour surnom "Scuff" ou "numéro 102", est particulièrement difficile à appréhender pour moi : elle est traquée, mais dès qu'elle se pense perdue elle baisse les bras et se laisse emmener. Qu'à la fin du livre elle ose dire que de par ses origines elle sait pourquoi elle est si courageuse, m'a tout de même un peu fait rire ;)

Mais en réalité, ce qui m'a agacée, c'est que chaque personnage croisé en début de livre, Scuff le retrouve à un moment dans d'autres villes. L'avantage bien sûr, c'est que le lecteur sait ce que le personnage en question devient, mais il y a un souci de cohérence : à ce point là, c'est vraiment trop.

Je cherche toujours à comprendre le passage de la maison aux jeunes filles enfermées : qu'est-ce qui y attire les hommes, finalement ?

L'auteur aborde la magie partiellement, les Avias (femme-cygne) mais seulement du bout des doigts (existe ou pas ?), le temps qui passe différemment dans les landes (comment, pourquoi ?), la porte d'Ambre.. au final, une simple porte qui leur permet de s'échapper.

Pour conclure, je n'ai pas été convaincue par le livre, ni par les personnages.

Le premier tome m'avais séduite, le deuxième m'a définitivement conquise.
Nous replongeons l'univers palpitant de Murkmere un an après l'avoir quitté, et après l'histoire d'Aggie nous nous lançons sur les trace de 102, pauvre orpheline au rôle très mince dans le précédent volet, mais qui gagne au fil du récit une grande profondeur.

Nous en apprenons plus sur les rebelles et le despote en place, croisons de nouveau personnages dont le destin rencontre celui de notre héroïne, et retrouvons d'anciens.

Et toujours en toile de fond, la légende des avias: j'ai beaucoup aimé la fin, malgré sa note tragique...le chant du cygne... magique...

Génial! Absolument génial! le suspense nous tiens hors d'haleine jusqu'à la dernière page de ce roman. J'ai vraiment apprécié les personnages tous si différents les uns des autres et la légende des Avias, c'était vraiment inattendu mais d'autant plus intéressant. Suivre Scuff qui est à la recherche de son identité tout en essayant d'échapper aux autorité, cela a fait battre mon coeur.
Je mets 5 étoiles à ce livre qui les mérite amplement.

Je suis tombé amoureuse de ce livre, à peine entrée dans cette histoire j'ai été happé dans ce monde magique, Scuff m'a fait vivre ses aventures avec plaisir, j'ai pris la fuite avec elle, dans un monde sans pitié, elle va rencontrer, des amis, des ennemis, l'amour aussi et jusqu'à la fin de cette histoire elle va retrouver enfin ce qu'elle voulait savoir : Qui est-elle ?
Une histoire très riche en aventure, en fantaisie avec beaucoup d'amitié et d'amour.
Du coup j'ai vite pris la première partie Murkmere que je pense lire très rapidement, cette fantastique histoire m'a complétement charmé.
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