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4,08

sur 1209 notes
Les personnes qui suivent un peu ce blog savent que si il y a bien un auteur qu ne m'ai jamais déçu pour l'instant c'est bien celui-ci. Je suis un grand fan et ce nouveau roman ne fait que le confirmer, alors que le thème de la mafia n'est vraiment pas un de mes thèmes préférés mais ce roman noir est tellement prenant et tellement bien orchestré qu'on est dedans du début à la fin, que la mafia soit un univers qui vous passionne ou pas on n'a qu'une seule envie c'est savoir comment cela va se terminer.

Une fois de plus l'auteur excelle dans la description de l'esprit humain, du meurtrier, de la manipulation, il explique comme personne les raisonnements de personnes qui ont sombré dans le côté criminel et leurs logiques.

Et ce roman noir a réussi à me captiver du début à la fin alors qu'il s'agit également d'une histoire raconté au passé lors d'un entretien alors que je trouvais ce procédé rédhibitoire dans entretien avec un vampire mais ici il y a beaucoup plus d'action et l'histoire est bien plus prenante.

Au final on se retrouve avec un roman noir parfait sur la mafia, la famille, l'humanité ( ou l'absence d'humanité c'est selon :D) c'est tout simplement un grand roman qui nous tient en haleine pendant presque 800 pages.
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Le pitch en 3 lignes... Nouvelle-Orléans, la fille d'un gouverneur est enlevée, son garde du corps sauvagement assassiné est retrouvé dans une voiture vintage sublime, l'enquête piétine et le ravisseur vient se livrer. Il acceptera de révéler où se trouve la fille à condition qu'on l'écoute raconter sa vie et comme confesseur, il choisit un type originaire de la Nouvelle-Orléans, exilé à New York, alcoolique et qui est séparé de sa femme et de sa fille...

OK, il y a plus que 3 lignes... mais le roman d'Ellory en fait 763 pages, quand on aime on ne compte pas, comme on dit.

S'engage alors un chassé-croisé, un jeu du chat et de la souris entre les deux hommes, mais également entre le tueur et le FBI, et entre ce tueur et certains de ses anciens commanditaires. le mafieux se présente comme un porte-flingue. Il se dévoile complètement.

Ellory alterne un chapitre de souvenirs avec un chapitre ancré dans le temps présent. Bonne vieille technique de narration rôdée et efficace... mais qui enclenche une certaine monotonie, pour ne pas dire une monotonie certaine.

Les 100 premières pages qui posent le décor semblent avoir posé un problème à beaucoup. Pas à moi. Ellory pose le décor. Il installe le cadre. Avec son ton direct, franc, cash. Ces 100 premières pages contiennent beaucoup d'éléments importants, qu'Ellory -en bon conteur- ne répétera pas directement mais qu'il rappellera indirectement dans les 100 dernières pages. Ellory est à l'image de Perez, le tueur, il construit un châtau de cartes, patiemment, strate après strate, c'est cérébral.

La Nouvelle-Orléans d'Ellory n'a rien de comparable avec celle de Burke, d'ailleurs, pour ces raisons. Là où Burke est viscéral, Ellory est cérébral. Burke nous ferait ressentir le Mardi Gras jusque dans nos moindres cellules, Ellory se contente de nous dire, "tiens, c'est Mardi Gras"... J'ai pensé à Ellroy... je ne suis pas le seul. Mais de nouveau, comparaison n'est pas raison. Là où Ellroy multiplierait les ellipses, changerait la structure du récit en alternant coupures de presse, rapports de police, modifierait l'optique en changeant de sujet... Ellory s'en tient à une seule approche...

Ce sont les pages 100 à 500 qui m'ont pesé... Car, elles n'apportent rien de particulier. Elles nous racontent 40 ans de mafia à Miami, Chicago, New York... Mais cela ne vaut pas un bon film de Scorsese ou le Parrain. Les choses deviennent intéressantes lorsque Perez se marie. Car le récit devient plus émotionnel. Il devient mari et père et se dévoile encore davantage à son vis-à-vis.

Car Perez ment. Dès le début, il ment. La force d'Ellory est d'arriver à nous faire croire qu'il est sincère, et cela marche parfois. L'autre tour de force d'Ellory est de nous amener à trouver ce type sympathique... Personnellement, je n'ai pas accroché sur ces deux points.

Enfin, une bonne partie de mon plaisir a été gâchée par le fait que j'ai vu venir la fin de loin. Je n'en tire aucune gloire, j'en suis plutôt ennuyé, voire énervé... Il est assez pénible de lire 250 pages en se disant "cela va se terminer ainsi"... et quand je dis 250 pages... mes intuitions datent du moment où Perez se rend à la police. Spoiler...

Au final, on passe un bon moment quand même. Mais j'ai déjà lu mieux.
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L'intrigue m'a bluffée, l'histoire du personnage principal est originale et très prenante, la fin est fabuleuse. On suit le personnage principal tout au long de sa vie, voyageant entre la Nouvelle-Orléans, Cuba, Las Vegas,...
On voyage aussi dans le temps (des années 50 à nos jours), et on se retrouve embrigadé dans la mafia. le tout en suivant l'enquête de la police et la vie de "l'enquêteur". le fait de connaître relativement vite le nom de l'assassin-kidnappeur n'enlève en rien le suspens de l'intrigue. J'ai été happée par l'histoire du début à la fin.
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Autant je n'ai pas été convaincu par Seul le Silence du même auteur, autant Vendetta va me rester sûrement longtemps en mémoire. Une intrigue captivante avec un personnage hors du commun, de porte-flingue de la mafia qui raconte son histoire, font de ce roman une franche réussite. La construction du roman est également à saluer avec une alternance des chapitres (tout à tour un contemporain et un autre sur l'histoire de Perez) sied parfaitement à l'histoire, passé et présent s'entrechoquant irrémédiablement. Même si, selon moi, les révélations finales ne sont pas au niveau du roman, il n'en resta pas moins sublime.
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3.5. J'aime sa facon d'écrire, même si parfois les descriptions sont extrêmements longues. J'avais l'impression d'être en Louisiane, ce que j'ai apprécié. le titre est bien choisi, parce que "Quiet" c'est le bon mot. C'est long et lent... et moi qui adore les psychopathes, au 6e meurtre, je commencais à en avoir assez, J'ai aimé l'imagination des affaires non résolues qui soudainement avaient une explication ;-) mais j'avais deviné pour la fille donc ca lui a enlevé une demie-étoile, je me suis dit "je me lis touit ca et je devine? j'étais décue... au moins à la fin on a un pourquoi... j'ai quand même trouvé les hommes du FBI et leur équipe assez incompétents, si moi je devine je suppose que quelqu'un de Quantico l'aurait fait bien avant moi, mais bon ca servait l'histoire... Ce n'était pas le coup de coeur attendu mais je me lancerai sûrement dans un autre Ellory un de ces jours
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Nous sommes en Louisiane et la moiteur de l'air transpire à chaque page.
L'histoire débute par un meurtre sanglant. Un homme est retrouvé mort dans le coffre d'une superbe voiture de collection. Son coeur lui a été arraché et remis en place, il a subit de très nombreux chocs au crane et un tatouage lui a été fait dans le dos. C'est ce que l'on appel un début de roman qui envoie du lourd ! Sauf que très vite ça fait « pshiit » parce que l'enquête saute de mains en mains, d'inspecteurs en inspecteurs pour finalement se retrouver à la charge du tout puissant FBI.
Il faut dire que la victime n'est autre que le garde du corps de la fille d'un gouverneur, elle même portée disparue. La politique s'en mêle !
Peu d'indices, peu de matière, l'enquête s'enlise jusqu'à ce que (très rapidement d'ailleurs) un homme se fasse connaître comme étant le coupable. Ce dernier demande explicitement à ne parler un homme, un seul homme, un dénommé Ray Hartmann qui n'a rien à voir avec le FBI. Sans lui, le coupable ne dira rien.
Alors l'on fait la connaissance de Hartmann. Il vit à New York avec sa femme et sa fille, il bosse pour l'Etat et est alcoolique. Son couple bat de l'aile et alors qu'il tente de s'en sortir cette affaire qui lui donne dessus sans crier gare lui met de sacré bâtons dans les roues. Mais a t-il le choix ? pas vraiment ! Ce que le FBI demande, le FBI l'obtient.
Vont alors se confronter Hartmann et celui qui dit être le ravisseur de la jeune femme enlevée, Ernesto Perez.
Perez va alors raconter sa vie, toute sa vie, entre Cuba, New York, la Californie. Il va raconter son enfance, comme il est devenu tueur à gage, comment il est tombé amoureux, et devenu père arrivé à un âge déjà tardif et comment à la fin de sa vie il va analyser ses faits et gestes. En trame de fond l'histoire de la mafia américaine, les « familles », les règlements de compte, les meurtres commandités. Et si Marylin Monroe et Kenendy avait été assassiné par la mafia ?
Ce sont plusieurs décennies que retracent cette histoire et je dois avouer que j'ai trouvé le temps long, vraiment long. Peut-être parce que l'histoire de la mafia ne m'intéresse pas. C'est bien écrit, le déroulement plutôt bien construit (même si Perez a tendance à se répéter selon la formule obligation – plaisir de tuer – remords) mais cela ne m'a pas passionné. J'attendais avec impatience le fameux dénouement « coup de théâtre » promis et là encore ça a fait « pshiiit » puisque j'ai compris avant la fin ce qui allait être révélé et que franchement j'ai été déçue.
Lien : http://alittlepieceof.fr/lec..
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Une plongée dans le milieu de la mafia.
Une livre d'une grande intensité, servi par une plume empreinte de poésie.
Le titre original "A Quiet Vendetta" rend encore plus hommage à cette intrigue qui prend naissance dans l'enfance du narrateur jusqu'à la fin de sa vie.
Une fresque dépeignant avec maestria La Lousiane, le cuba sous Fidel, l'Amérique sous Reagan...
Plus qu'un roman... un voyage.
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Triller sur fond d'histoire de la mafia des années 50 à nos jours. Catherine DUCANE, fille du gouverneur est enlevée, le kidnappeur Ernesto Perez se livre au FBI pour révéler le secret de sa vie à Ray Hartmann en échange de la libération de sa fille. Histoire d'une rare intensité.
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La fille du gouverneur de Louisiane est enlevée. le kidnappeur se rend aux autorités et demande qu'on l'écoute. Il raconte 50ans de l'histoire du crime ; entre vérité et fiction
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Une écriture et une intrigue exceptionnelles qui laissent des traces dans la mémoire et qui continuent leur petit travail de réflexion même lorsque le livre est refermé. Ellory parvient à nous rendre sympathique un tueur de la pire espèce ! Il joue avec nous, nous conduit où il veut et finit par nous replonger dans la réalité en nous laissant abasourdis du voyage ! Une richesse de thématiques profondes qui nous interrogent. Après "Seul le silence" qui m'avait enthousiasmée je craignais une légère déception... Mais NON ! Bien au contraire !
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