Littérature russe...
J'y trouve toujours une froideur qui m'empêche d'entrer dans l'histoire. Une espèce de recul s'impose à moi et me rend la lecture fastidieuse voire ennuyeuse.
Je ne sais pas quel auteur, il faudrait que je lise pour changer ce sentiment...
Bref, rien à reprocher vraiment à ce livre.
Mais je n'ai rien ressenti non plus...
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Une hymne à la nature doublée d'un parcours initiatique en Russie post-communiste. Un tableau de maître qui donne envie de mieux connaître le maître...
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Une hymne à la liberté et aux mondes sauvages.
Un homme épris de liberté et de sauvagerie.
Philosophe, forestier, soldat le héros endosse différents métiers, mais son appel de l'ailleurs ne cesse de le tourmenter.
Un homme épris des textes de Thoreau, sacrément envahi et dépend des forces qui émanes des terres en Sibérie.
Puissant et brute, comme un arbre sibérien
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Magnifique balade en Sibérie et dans le post-soviétisme....
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Cette possibilité de voyager, de vivre en toute simplicité et modestie, il fallait la payer. Le prix ? Ce qu'on attendait de lui ? Juste un peu de servilité. Un peu de mensonge. De la soumission. Des humiliations, comme tout le monde. Il n'y avait personne ici-bas qu'on n'eût pas un jour humilié. Ou plutôt : qui ne se fût résigné une fois à être humilié. Les adultes humiliaient les enfants. Les chefs, leurs subordonnés. On essuyait souvent des humiliations de gens rencontrés par hasard : une vendeuse, une infirmière. L'humiliation se présentait comme une loi universelle, une condition de normalité. Pour lui, c'était trop cher payé. C'était bon pour les autres, peut-être, pas pour lui.
De tout temps les soldats n'avaient jamais été qu'un matériau de construction : leurs os pavaient les routes qui menaient aux victoires, leurs crânes servaient de fondations aux arcs de triomphe. Nul ne connaissait leurs noms. À quoi bon connaître les noms des poutres et des briques ? Les soldats étaient par définition des choses sans visage et sans nom. Tous au cordeau derrière un seul calot, une seule botte. Là était leur raison d'être. Plus ils étaient anonymes et impersonnels, plus ils étaient fiables.