Le goût de la terre

Bonjour amis lecteurs,
Je remercie chaleureusement les Éditions MPlus pour l'envoi en service presse du livre de Mina Fadli: « Le goût de la terre ». J'ai eu un coup de coeur pour ce magnifique roman, tiré d'une histoire vraie, une histoire d'amour fraternel inconditionnel dans le Maroc de l'après-guerre. Voilà un roman poignant, bouleversant qui nous conte l'histoire de deux frères berbères séparés par la misère lors d'une vague de famine au Maroc suite à la sécheresse. le lecteur est invité à suivre leur parcours et à partager la vie des communautés berbère, arabe et juive qui vivaient en harmonie à l'époque. Les personnages sont subtilement décrits, leurs souffrances, leur misère mais aussi leur amour fraternel sont dépeints avec force réalisme. L'auteure m'a envoûtée par un récit parfaitement documenté, servi par une écriture fluide, sensible et délicate. Les paysages se déroulent sous nos yeux, les odeurs du pain chaud parviennent jusqu'à nos narines et sa symbolique prend tout son sens face à la misère. le amlou, les épices et l'huile d'olive accompagneront avec délice la dégustation de ce magnifique roman très émouvant à savourer avec un thé à la menthe.

C'est avec une grande émotion, que je referme ce roman, je n'aurais pas assez de mots pour remercier les M+ Éditions et Marc Duteil de m'avoir donner la possibilité de découvrir le livre de Mina Ait
L'auteure se base sur des faits réels , sur la vie de sa famille, dans le Maroc d'après guerre à nos jours.
Un pays ravagé par la sécheresse, où règne la famine. Zahra se retrouve seule pour élever ses deux enfants, dans cet univers impitoyable . Elle vit avec l'espoir de revoir son mari vivant, sain et sauf de cette foutue guerre. Son rêve se réalise, mais malheureusement de courte durée, la famine , la maladie, l'emporteront.
Zahra se retrouve dans cette pauvreté sans nom, son coeur brisé par une idée qu'elle a en tête , celle de donner ses deux garçons ,avec un espoir d'une existence meilleure, un avenir plein d'espoir. Mohamed et M'Bank,, ne peuvent adhérer, ils veulent rester ensemble.
Une séparation , deux destins différents; Mohamed n'a jamais oublié son frère il veut honorer sa promesse, il veut le retrouver, cela sera une obstination , durant sa vie, Les aléas de la vie ont nous décidé autrement,
Lilla, la fille de Mohamed apprend qu' elle a un oncle, une personne inconnue, mais son père, suite à sa quête veine, demande à sa fille de reprendre les recherches, Arrivera t'elle à le retrouver, a vous de le découvrir;
Minna nous emporte dans son récit avec beaucoup de sensibilité. Elle nous envoute, une impression d'être les personnages de cette histoire, nous vivons le malheur, le désespoir, la joie, nous ressentons les effluves des rues , un mélange d'épices, de senteur florales.
Elle nous décrit le Maroc , avec toute la passion qu'elle a en elle, le pays de ses parents, de ses ancêtres.
Un livre d'une grande richesse, et très documenté, une autre vision du Maroc.
On ne peut avoir que de l'empathie pour tous les personnages.
L'auteure nous hypnose dans son roman, dés les premières pages, jusqu'au dénouement final. Une fois commencée , il est impossible de stopper la lecture en se disant je le terminerais plus tard, je l'ai dévoré en une journée.
Je me suis un peu retrouvée dans cette histoire, période de décolonisation, de l'indépendance, cette fuite vers d'autres horizons un pan de vie de ma famille.
Un récit de résilience, une ode à la vie, une ode à l'amour.
La plume de l'auteur est fluide, agréable, sensible, subtile et tellement visuelle.
Une histoire émouvante ,et addictive, les larmes aux yeux et oui cette histoire m'a pris aux tripes.

Je défie quiconque de terminer ce livre sans en ressentir une grande émotion ! Et pour les plus sensibles, peut être laisserez vous votre coeur tendre pleurer un peu à la fin...
Car l'histoire est dure, belle mais dure. Et l'histoire est vraie...
En 2010, Mohamed, le père de la narratrice, 70 ans, n'a qu'un seul et immense regret, celui de n'avoir pas retrouvé son jeune frère M'brek, perdu de vue il y a 60 ans. Alors il demande à sa fille de le retrouver pour lui avant qu'il ne soit trop tard. Lilla accepte sans trop d'espoir et décide de se rendre au Maroc, là où tout a commencé et remonte le fil de la vie de son père.
Plongeons dans les années 40 et 50, dans un Maroc encore sous protectorat, à la veille de l'indépendance, époque où se côtoient dans un même espace, juifs, chrétiens et musulmans. Zarha, la mère de Mohamed 9 ans et M'brek 5 ans se voit contrainte de se séparer de ses fils. Elle veut les sauver d'une mort certaine causée par la famine qui sévit (la 1ère partie comporte des scènes terribles presque terrifiantes). Deux destins opposés attendent les garçons, deux destins qui vont les séparer pour très longtemps.
Le livre est magnifique, la place est donnée aux femmes désoeuvrées ou splendides. On voyage à New York, en France et surtout au Maroc de petits villages aux grandes villes bouillonnantes, on traverse l'histoire du pays cherifien, on enquête aux côtés de Lilla pour tenir la promesse de retrouver, coûte que coûte M'Brek. Je n'ai pas lâché le livre qui nous parle d'héritage, de filiation, d'amour fraternel. Les remerciements à la fin sont aussi émouvants et importants que l'ensemble du livre. Poignant !


Coup de coeur ! Je remercie @maya_lectures grâce à qui j'ai découvert ce livre. Gros bisous à toi !!

Un récit inspiré de faits réels, une histoire de famille et de filiation, le récit d'une promesse.
Dans les années 50 dans un Maroc colonisé dans le village berbère Ait Saidoum, une misère sans précédent, une terrible famine s'installe poussant une jeune veuve « Zahra » à vendre ses propres garçons « Mohamed et M'barek » tout en espérant leur offrir une vie moins rude, avoir à manger, et un foyer chaud.Mohamed, l'aîné va être récupéré et sauvé des mains d'un marchand par sa grand-mère maternelle quant à M'barek lui vendu à un cordonnier et racheté par « Yamena » une dame de la bourgeoisie berbère, juive (Zahra, la maman des deux petits, travaillait avant chez Yamena.
Mohamed fera la promesse de retrouver son jeune frère.
Le livre commence par une autre promesse celle de Lila faite à son père Mohamed de retrouver son oncle M'barek le frère de Mohamed, avant que les dernières bribes de sa mémoire soient englouties par la maladie (alzheimer).Cette promesse est l'héritage pas uniquement de Mohamed, mais aussi de sa fille et de son petit-fils, ce périple va l'emmener dans les villages du Maroc, au nord de la France, dans les plus grands restaurants de New York aux USA. va t- elle le retrouver ? va t -elle exaucer le voeu de son père .
L'auteure va nous relater cette quête en faisant des sauts dans le temps et avec une écriture et un style fluide, va nous offrir une mosaïque de sentiments, de sensations, une vraie fresque d'émotions, le récit est tellement prenant , des personnages attachants qu'on voit pas le temps passé , ca se lit rapidement . Des scènes bouleversantes , tristes et émouvantes ,j'ai eu à plusieurs reprises les larmes aux yeux.
Ce petit livre confirme l'adage « petit mais costaud ». Une chose ,lisez impérativement les remerciements, je dis ça et je ne dis rien et préparez vos mouchoirs.

Dans ce Maroc, avide d'indépendance, durant les années d'après-guerre, nous découvrons ces deux jeunes garçons que la vie sépare brutalement. Misère, famine, mort, rien n'est épargné à cette famille berbère.
S'ensuivent alors deux chemins de vies bien différents. Deux destins séparés dans ce pays à la recherche de son identité.

Il s'agit ici d'une belle histoire d'amour entre deux frères, l'ainé passera sa vie à essayer de retrouver son petit frère. Cette quête de l'autre deviendra son objectif ultime. Et cette promesse faite à son petit frère le hantera à jamais.

L'autrice nous emmène avec elle dans les recherches à travers une écriture très visuelle, du village berbère d'où est issue la famille des deux frères à Mogador (aujourd'hui Essaouira) puis à Casablanca jusqu'à New York en passant par Paris.

Très joli récit que nous offre ici Mina Fadli, issu de faits réels, empreint d'odeurs, de senteurs, de couleurs marocaines. On voyage, on ressent, on s'imprègne…
C'est écrit de façon directe, très détaillé et documenté. le récit est émouvant et l'appel aux retrouvailles en fin de roman est poignant.
Une belle découverte que cette plume particulièrement sensible et authentique.